Autorité d’attaquer, de Bénir et de Maudire
Nous devrions affirmer notre autorité pour attaquer. Lorsque nous administrons la guérison ou la délivrance aux gens, nous attaquons la prise de l’ennemi sur ces personnes. Parce qu’il est question d’attaquer l’ennemi et de rejoindre ses rangs avec Jésus pour lui retirer ses droits. Il suffit de dire, puisque Satan est «le souverain de ce monde»
(Jean 14:30), nous l’attaquons chaque fois que nous affirmons l’autorité qui nous a été donnée pour entraver ses projets.
Ainsi, prévenir et protéger sont également des formes d’attaque. Notre tâche dans toute utilisation de cette autorité est de capturer autant que possible ce sur quoi l’ennemi a affirmé son autorité. Même témoigner pour Jésus est une forme d’attaque.
Je pense que le résultat dépend de la volonté de la personne à laquelle nous assistons.
Mais les gens m’ont rapporté que les choses ont radicalement changé lorsqu’ils ont réclamé l’autorité de Jésus pour percer l’aveuglement dont parle 2 Corinthiens 4: 4, où il est écrit que «le dieu maléfique de ce monde» garde les esprits assombris pour ne pas répondre à l’évangile.
Les croyants sont particulièrement capables d’affirmer notre autorité spirituelle pour amener un changement chez ceux sur qui nous avons une autorité humaine (par exemple, nos enfants, d’autres membres de la famille, nos étudiants, notre église). En tant que membres du Christ, nous avons le droit de revendiquer notre autorité pour les utiliser à la lumière de Dieu. On me demande souvent si notre autorité d’attaque fonctionne à distance.
Si nous regardons le récit de la guérison par Jésus du «très cher» serviteur de l’officier romain (Luc 7: 1-10; Matthieu 8: 5-13), je dois répondre oui , pas de limite pour le Saint Esprit de Dieu. Mais certaines conditions doivent être remplies pour que l’autorité soit exercée efficacement à distance, à commencer par la foi. La première chose à noter : Jésus avait
appris du Père qu›il devait guérir le serviteur, car il était déjà sur le chemin de son ministère.
Deuxièmement, un›officier romain exerçait une grande foi, probablement accompagnée d›une grande volonté et d›une grande foi de la part de son serviteur. Troisièmement, l›officier a montré une profonde compréhension du monde des esprits et de la position de Jésus par rapport à celui-ci. Nous pourrions donc en déduire que, lorsque nous trouvons la volonté et la foi de la part du destinataire, ainsi que le feu vert du Père, l’ennemi peut être attaqué avec succès, même à distance.
Je ne sais pas si le fait de servir au téléphone compte comme une attaque à distance, mais j’ai eu beaucoup de situations changées efficacement, rien que par la prière au téléphone, à la fois pour la guérison en profondeur, pour chasser les démons et d’autres circonstances.
Si nous pouvons juger par le comportement de Jésus après la résurrection (Jean 20: 19,26), il bénissait régulièrement les gens, lorsqu’il venait en leur présence, avec l’adorable hébreu saluant Shalom, «paix». Il a commandé à ses disciples de bénir les foyers des gens de la même manière quand il les envoyait au ministère.
(Luc 10: 5). Luc 10 nous apprend que nous devons bénir librement avant même de savoir comment nos destinataires réagiront. Mais tout le monde ne nous acceptera pas (versets 6, 10-11). Lorsque cela se produit, nous sommes en droit de reprendre notre bénédiction (verset 6), car la personne qui déclare une bénédiction «possède» cette bénédiction.
Le pouvoir de bénir et de maudire est une dotation incroyable. Dieu habilite nos paroles, nous devons donc les regarder et les utiliser uniquement selon ses directives.
Je doute qu’il veuille que nous les utilisions sans distinction pour bénir tout le monde. Nous devrions l’écouter, donc, ne bénissant que ceux qu’il nous dit de bénir. En l’écoutant, en outre, que nous entendions ce que nous devons leur accorder.
Ce texte est un extrait du livre « Vous détenez l’autorité dans le Ciel et sur la Terre » écrit par Benson Idahosa.
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