La complicité est un élément capital qui permet à une relation amoureuse de perdurer et surtout de faire face aux aléas de la vie. On peut se sentir vite à l’aise en compagnie d’une personne, lors des premiers rapports sans devenir des complices. Certains se mettent en relation sérieuse, sans pour autant approfondir leur relation en considérant les ingrédients cités plus bas. Quand j’accepte de me fiancer à Michel, il existait déjà une certaine amitié entre nous, et malgré la distance créée par son départ pour ses études universitaires en Allemagne, il ne manquait pas de me faire parvenir certaines photos de lui pour que je partage son monde, bien qu’absent physiquement. 

Il était allé jusqu’à m’envoyer une photo de sa croisade avec une ex-fiancée. Ces actes avaient créé un attachement réel entre nous des années plus tard, quand nous avions décidé de partager le reste de notre vie ensemble. Les attitudes qu’il avait eues dans le passé témoignent de l’amitié et de la complicité qui existaient entre lui et moi. 

Une fois ensemble, notre amour était devenu tenace face à certains tumultes. Sept éléments permettent de bâtir cette complicité en amour, éléments que le bandit en amour ne vous apportera nullement. Ces éléments vous rassureront également dans votre relation amoureuse. 

a- Le partage des valeurs. 

Les valeurs peuvent être comprises comme des attributs et des perceptions qu’une personne partage avec des membres de son groupe social ou culturel, et religieux ; ces valeurs sont dites parfaites et rendent désirables ainsi qu’ estimables, les êtres ou les comportements. Pour que deux personnes soient complices en amour, elles ont besoin de partager certaines valeurs qui vont renforcer leur amour. 

Il faut noter que les valeurs ne s’acquièrent pas parce qu’on a rencontré quelqu’un avec qui on veut passer le reste de ses jours, ou bien pendant la période de la relation. Les valeurs sont un style de vie que l’on s’impose, et auquel on reste fidèle, quelsque soient la personne avec qui on traite et le temps des situations. 

b- Le partage de la même foi. 

La foi, les croyances sont souvent des blocages, des freins ou des boussoles dans les relations amoureuses. Elle permet de renforcer la complicité, car il y a partage des mêmes opinions qui créeront moins de tensions dans une relation amoureuse. Il est important de s’accorder sur ce sujet avant de s’engager sur le long terme. Les divergences d’opinion et de façon de faire sur le plan religieux, peuvent affecter et jouer sur la santé d’un couple. Tel ne doit pas s’agenouiller pour prier, tel ne croit pas telle façon de procéder. Tout ceci crée des tensions sur le long terme, quand on y ajoute l’éducation des enfants. 

c- Le partage des loisirs.

Décider d’aimer et inviter quelqu’un dans sa vie, c’est aussi s’intéresser à ce qui enjaille la personne. Il faut s’intéresser à ce qui lui plaît, afin d’être plus proche de cette personne. Aime-t-il le football, le basket-ball, ou un autre jeu ? Il faudrait trouver du temps pour aller voir jouer cette personne. Est-ce qu’elle aime les sorties entre filles, les restaurants ou tout autre loisir ? 

Si elle aime regarder les films ou la danse, il faut participer, l’accompagner et même esquisser des pas de danse, même si l’on n’est pas un bon danseur. Ça fait plaisir de se faire accompagner lorsqu’on veut aller danser. C’est plus romantique lorsqu’ il y a empiètement durant une séance de danse à deux. Si la personne exerce une activité quelconque, il faudrait partager et faire des recherches sur internet, afin de savoir comment être intéressant lors des échanges. 

d- La capacité de reconnaître ses erreurs

Une relation solide est celle où les deux personnes sont empreintes d’humilité ou de gestes qui prouvent leur mea-culpa, ou qui témoignent leur regret quand l’un a blessé l’autre. Reconnaître ses erreurs crée la confiance et booste l’amour dans une relation. Un bandit en amour et un narcissique vous feront toujours savoir que s’il y a un conflit, c’est de votre faute. Il va toujours vous rabaisser et vous culpabiliser alors que c’est lui le fautif. 

Quand mon amie Pauline était encore mariée, elle m’avait dit que son ex-mari l’accusait toujours et ne savait pas reconnaître ses erreurs. S’il lui arrivait d’être infidèle, il lui disait que c’était de sa faute s’il la trompait. Parfois à cause du fait que son travail était lourd, c’est elle qui finissait par s’occuper de toutes les tâches de la maison. Il pouvait se plaindre qu’elle avait haussé le ton lors de leur dernière chamaillerie, et que cela l’avait beaucoup attristé, raison pour laquelle il avait faibli et l’avait trompé. 

Cet homme avait toujours des excuses solides pour que ses mauvais actes soient justifiés. C’est ainsi qu’il réussissait à faire culpabiliser Pauline. Quelqu’un qui n’est pas humble très vite sera un monstre dans …

Ce texte est un extrait du livre « LES BANDITS EN AMOUR » écrit par Elisabeth Bell
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