La seconde étape, qu’on pourrait décrire comme le résultat d’une foi totale en la Parole de Dieu, consiste à bloquer tous vos autres sens afin de ne plus voir que ce que les yeux de votre cœur vous communiqueront par la foi. Vous ne pouvez pas avoir les deux : soit vous marchez par la foi, soit vous marchez par la vue. Ces deux sens ne peuvent cohabiter ! C’est pourquoi Paul a dit : 

« En effet, la nature humaine a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux… » Galates 5.17. 

Une forme de vision supplantera automatiquement l’information perçue par l’autre. Adam et Ève ne pouvaient pas réaliser la gloire de la nudité parce que leur vision naturelle supplantait l’information livrée auparavant par leur vision spirituelle. Vous devez bloquer l’influence de votre vision naturelle pour continuer à voir le royaume spirituel de Dieu. David le savait bien lorsqu’il s’exclamait : 

« Des princes ont beau siéger pour parler contre moi, ton serviteur médite tes prescriptions » Psaume 119.23. 

Si l’environnement extérieur lui était hostile, il n’y faisait pas attention, mais il restait concentré sur la Parole de Dieu. Il bloquait sa sensibilité et sa réceptivité au stimulus de cet environnement hostile et il ouvrait ses yeux spirituels afin de voir les promesses divines et de les recevoir. Elie a adopté la même attitude quand il est monté sur la montagne afin de prier pour qu’il pleuve :

« Quant à Élie, il monta au sommet du mont Carmel et, se penchant jusqu’à terre, il mit son visage entre ses genoux… » 1 Rois 18.42.

Elie venait juste d’apprendre qu’il allait pleuvoir. Il a gravi le mont Carmel en ayant foi en la parole de Dieu; il croyait qu’il allait pleuvoir et faisait confiance à l’Éternel. La position qu’il a adoptée dans la prière révèle ce qui, d’après moi, se passait dans son esprit. Il n’avait pas plu sur cette région depuis trois ans et six mois (Jacques 5.17). Le soleil était brûlant, le ciel d’un bleu d’azur, la terre desséchée et aride, sans le moindre brin de verdure. Telle était la scène impressionnante qu’Élie voyait dans le monde naturel lorsqu’il est allé prier ce jour-là. Il a donc décidé de bloquer sa vision naturelle en mettant sa tête entre ses genoux. Cette position consiste à tourner le dos au paysage naturel pour regarder le royaume spirituel de Dieu afin de voir ce qu’il accomplit.

Avec la tête entre les genoux, il ne pouvait pas voir le paysage desséché, mais il se concentrait sur la Parole qu’il avait reçue de Dieu afin de scruter le domaine surnaturel divin. Sa foi en la Parole de Dieu et sa décision de bloquer sa vue naturelle affûtaient sa vision spirituelle. Quand son serviteur lui a appris qu’il apercevait un petit nuage grand comme la paume de la main qui s’élevait de la mer, cette nouvelle ne signifiait pas grand-chose pour ce serviteur, mais pour Élie, c’était le signe de ce qu’il avait déjà vu le Seigneur accomplir dans le monde spirituel.

Ce texte est un extrait du livre « Contemplation (La Révolution des Amoureux de Dieu vol. 3) » écrit par Samuel Kamuanga.

Nous vous invitons à lire l’article suivant « CONTEMPLER DIEU« .

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