Né le 23/03/ 1955 Frédéric de Coninck est titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger les recherches en sociologie obtenus en 1989 et 1994. Il est professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées et chercheur au Laboratoire Ville, Mobilité, Transport à Marne-la-Vallée. Il est actuellement coordinateur du Laboratoire d’Excellence Futurs Urbains, fédérant les forces de recherche sur la ville de l’est parisien.

Membre d’une Église mennonite, il est attaché à construire un dialogue entre les sciences sociales et les enjeux de la foi. Il a publié de très nombreux ouvrages dont « Agir, travailler, militer. Une théologie de l’action » aux éditions Excelsis.

  • Église, secte : deux mondes étrangers [Broché]

    Un ouvrage collectif qui offre une approche juridique, sociologique, psychologique et théologique du phénomène des sectes et appelle à la vigilance au sein des Églises évangéliques tant est quelquefois fine, dans le comportement, la frontière qui sépare la communauté ecclésiale de la secte.

    10300 CFA
  • La Justice et la Puissance

    Comment dire et vivre sa foi dans la société actuelle? Comment construire aujourd’hui une éthique pertinente et rester fidèle aux intentions de l’Évangile? La complexité de la société actuelle peut décourager. Elle peut inciter au repli. Mais la Bible nous révèle un Dieu qui a choisi de s’incarner dans une succession de contextes culturels, sociaux et politiques différents. Jamais Dieu ne rejette en bloc un système. Toujours, il le critique de l’intérieur. Il sait rejoindre les hommes là où ils sont, avec leurs questions, leurs espoirs et leurs attentes.

    Ceci nous impose, déjà, de lire la société actuelle d’une manière plus nuancée et de nous garder des jugements blobaux. Mais cela nous impose également de comprendre comment Dieu a parlé aux sociétés d’autrefois, en fonction de leur contexte. Dieu ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Il reste fidèle à son amour, à ses promesses, à ses alliances. Si nous comprenons comment Dieu a aimé et interpellé le monde d’autrefois, nous comprendrons comment il aime et interpelle le monde d’aujourd’hui.

    Pour faire le pont avec l’Antiquité, je me suis concentré sur trois notions: l’abondance (pour l’économie), la puissance (pour la poli­tique), et la connaissance (pour le congnitif). Grâce à ces notions, nous pourrons comprendre comment Dieu a polémiqué avec les sociétés d’autrefois, moins systématisées, mais tout aussi concernées par ces problèmes. En rattachant les textes bibliques à leur contexte social, je trouve la trace d’un projet persistant: au fil de l’histoire, je vois Dieu toujours rappeler, face aux tentations propres à chacun de ces domaines, l’exigence de justice. Ainsi se sont dessinés trois thèmes, pour trois ouvrages: La justice et l’abondance, La justice et la puis­sance, La justice et la connaissance. À ces trois ouvrages, il convient d’ajouter l’ouverture, qu’on trouve proprement dans le Nouveau Testament, et qui propose un au-delà de la justice. Ceci m’a donc conduit à un dernier ouvrage, qui traite de la pertinence sociale de la grâce: La justice et le pardon.

    8067 CFA
  • La justice et le pardon

    Voilà le dernier livre de la série «Dire et vivre sa foi dans la société d’aujourd’hui». Après La jus­tice et l’abondance, qui parlait des questions économiques; après La justice et la puissance, qui parlait du pouvoir; après La justice et la connaissance, qui s’ in­téressait à la place du savoir et de la technique dans nos sociétés, voici: La justice et le pardon.

    Plusieurs livres ont été écrits, ces dernières années, sur la question du pardon entre des individus. Frédéric de Coninck s’intéresse ici à une autre facette du pardon: Comment mettre en œuvre le pardon dans la société? Des groupes sociaux, des nations, peuvent-ils renouer des liens rompus? Comment donner une deuxième chance à ceux qui ont fauté ou qui ont échoué? Est-ce autre chose qu’un vœu pieux, une douce utopie? Ces questions trouvent une réponse à travers une lecture inhabituelle de l’épître aux Romains. Cette épître est lue comme la charte d’une nou­velle humanité, structurée par le pardon. Le monde de Paul n’était pas moins violent que le nôtre et il avait, tout autant que le nôtre, besoin de pardon. Paul s’est donc employé à répondre à cette question: Que doivent faire les chrétiens face aux haines qui déchirent la société?

    Dans ce monde sans pitié qu’est devenue la société globale de la mondialisation, y a-t-il encore une place pour le pardon? Tout n’est-il pas que compétition? Au terme de ce parcours de quatre ouvrages sur la justice, la conclusion de Frédéric de Coninck est nette: «Dans ce monde sans pitié, la vraie justice c’est de pardonner».

    8489 CFA
  • La Ville: Notre Territoire, Nos Appartenances

    Si nous voulons, aujourd’hui, annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume, il n’y a pas d’autre voie que de nous faire urbains avec les urbains. Jésus s’est fait réellement homme, il a vraiment souffert, il est bel et bien mort sur la croix, il a connu d’authentiques tentations. Il  refusa de nous annoncer le salut sans s’incarner dans
    une chair identique à notre chair. Il devint l’homme d’une époque, élévé en un lieu précis, confronté aux préoccupations concrètes des personnes qu’il croisait.

    Si nous savons comprendre les problèmes auxquels doivent faire face nos contemporains, et les questions qu’ils se posent, si nous parvenons à montrer en quoi l’Évangile est réellement libérateur aujourd’hui, alors nous aurons rempli notre mission : être les témoins de Jésus-Christ, à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la Terre (Actes 1.8).

    8500 CFA
  • Nous sommes tous des exilés ! Avec Ezéchiel

    Toujours en quête, agités, sans repos, confrontés à regret à notre finitude, à une stabilité fragile, à une assurance incertaine, comme en exil… Notre vie se disperse en de multiples lieux : nous changeons de travail, d’adresse, d’église, d’amis à un rythme toujours plus rapide. Comment exprimer Dieu dans cette situation d’exil perpétuel ? À cette question Ézéchiel tentait déjà de répondre. Comment un groupe minoritaire, sans pouvoir politique, économique, culturel peut-il dire Dieu dans une culture qui n’est pas la sienne ? C’est le message, toujours actuel, du livre d’Ézéchiel, le défi qu’il nous lance. Ézéchiel propose une vision novatrice de Dieu, vision qui s’adresse à chacun de nous dans son exil particulier. Frédéric de Coninck nous propose ici une traduction personnelle des textes essentiels d’Ézéchiel qu’il réinterprète en sociologue, avec originalité. Les illustrations sont de Martine Bacher, de l’association Logoscom.

    5800 CFA
  • Sur Les Routes D’une Sagesse Nouvelle

    « On connaît Job … ou on croit le connaître. Mais on ne persévère pas toujours dans la lecture de ce livre. On reste mal à l’aise devant les protestations d’innocence de cet homme qui se dit juste et injustement frappé.

    Si vous partagez ma perplexité devant cet écrit qu’on ne sait pas trop comment cadrer dans le canon biblique, hâtez-vous de lire ce livre. Avec sensibilité et finesse, sans se cacher derrière l’écran de fumée d’un langage savant. Frédéric de Coninck nous montre comment évolue le discours de Job, et comment en émerge progressivement une perception plus lucide du monde, de l’injustice, du mal et de la façon dont Dieu y répond. En outre, son regard de sociologue enrichit sa compréhension de nombreux éléments du récit.

    La lecture du livre de Job ne nous laisse pas indemme. Car il traite de la souffrance vécue, criée, des repères qui s’effondrent, d’une sécurité qui se dérobe et nous ouvre l’abîme effrayant du non­ sens. Avec Job, et sans ses amis, il faut oser avoir peur, car seul celui qui accepte d’être dépouillé de sa carapace – illusoire protection! ­
    peut évoluer, grandir ou plutôt plonger plus profond ses racines.

    Avec la conclusion de Frédéric de Coninck, nous croyons que le livre de Job présente « une pièce essentielle du projet de Dieu ».

    Jacques Blandenier
    (extraits de la préface)

    6800 CFA
  • Tendre l’autre joue ?

    Tendre l’autre joue ? Cette expression a le don de mettre mal à l’aise. Trop difficile, trop passive, trop extrême, elle est peut-être un idéal à atteindre mais, pense-t-on, surtout pas à mettre en pratique au quotidien. « S’il s’agit de se laisser faire en toutes circonstances, ce n’est plus une vie ! »

    Et si réagir de manière non-violente ne signifiait pas ne rien faire ? L’auteur montre dans ce livre qu’il s’agit plutôt de chercher à agir de façon positive, à mener un « bon combat », afin que le mal et l’injustice soient dénoncés tout en trouvant d’autres voies que la violence pour affronter son ennemi. Rappelant dans un premier temps ce qui favorise la violence, il explore les différentes approches non-violentes, avec des pistes très pratiques, dans les conflits de personnes, dans l’église, chez les enfants, dans la société pour cheminer vers la réconciliation. Grâce aux questions en fin de chapitre, il permet en outre au lecteur de se remettre en question de manière très personnelle et de progresser dans le domaine de la gestion des conflits.

    8200 CFA