Johann Christoph Blumhardt naquit dans une famille protestante humble et croyante. Son père éduquait les enfants dans l’amour du Christ. Une jour, il leur dit : « Mes enfants, je préfèrerais vous laisser couper la tête que de renier Jésus. » Enfant, Blumhardt aimait la Bible, et il racontait à ses frères et sœurs des récits bibliques en y mettant beaucoup d’enthousiasme. À onze ans, il avait lu la Bible entière deux fois. Il aimait le chant et la musique, et apprit à lire les notes en regardant de près la partition du chef de chœur de l’église. Il réussit à obtenir une des 30 bourses disponibles pour les étudiants pauvres qui souhaitaient étudier la théologie.

Blumhardt effectua quatre ans d’études secondaires à Schœnthal pour se préparer à l’université. Ses condisciples en ont laissé ce portrait « un personnage équilibré, qui étudiait avec diligence, sans toutefois se distinguer, moralement pur et toujours très modeste. »

En 1822, alors qu’il avait 17 ans, son père mourut subitement. À partir de ce moment-là, Blumhardt dut subvenir aux besoins de sa mère et de ses frères et sœurs. Il vécut dans une pauvreté extrême, économisant pour pouvoir envoyer de l’argent à sa famille.

À l’automne 1824, il entra à l’Université de Tübingen, pour y étudier la philosophie, la théologie, l’histoire, la physique, l’astronomie et la musique. Il assista même à certains cours de médecine. Pour gagner de l’argent pour sa famille, il traduisait des textes anglais en Allemand pour un éditeur.

Il devint l’assistant pasteur d’un de ses anciens professeurs qui avait récemment quitté Schœnthal pour une plus grande paroisse. Blumhardt, grâce à son caractère naturel et modeste, gagna le cœur des paroissiens. Plus tard, il obtint un poste d’enseignant à l’Institut de la Mission à Bâle, où son oncle travaillait. Il enseigna l’hébreu, ainsi que plusieurs autres matières, comme le physique, la chimie et les mathématiques.

En tant que vacataire, il enseignait un cours de religion pour filles. L’une de ces filles, Doris Köllner, eut une profonde impression sur lui. Elle parlait bien l’allemand et était très attentive, et avait une profonde compréhension de la Bible. Une ou deux fois, pendant des « excursions » pour trouver des minéraux, il s’arrêtait à sa maison. Le 16 décembre 1836, Blumhardt demanda au père de Doris la permission de l’épouser. Cette permission fut accordée, et ils se fiancèrent.

Bientôt il fut nommé pasteur assistant dans Iptingen, une paroisse de 790 âmes. La paroisse avait été négligée, sans communication entre la paroisse et le presbytère. Il y avait la discorde entre les paroissiens et les jeunes en étaient quelque peu déchaînés. Le recteur était un homme faible – très conservateur et orthodoxe – qui s’isola des paroissiens. Quand Blumhardt arriva, donc, personne ne voulait lui rendre visite ni lui parler. Iptingen était un centre de séparatistes. Zündel décrit les séparatistes comme solides, honnêtes et capables, mais rigides et sévères. Ces hommes et ces femmes regardaient l’Eglise protestante avec méfiance. Ils avaient rompu avec elle au point de considérer comme un péché d’entrer dans une église. Bien qu’au début très isolé, lentement Blumhardt gagnait les cœurs de la congrégation, et même des séparatistes. Bientôt, il avait une église bondée avec des gens venant des six villages voisins. Même le vieux curé devint plus convivial.

Blumhardt et Doris voulaient un presbytère à eux afin de pouvoir se marier. À cette époque, les pasteurs Wurtemberg furent nommés par le Roi. Etant un nouveau pasteur, Blumhardt dut attendre plus un an, mais le 3 juillet 1838, il reçut un avis de nomination à Möttlingen….

  • Un ministère de délivrance au 19 Siècle

    Rejoignez-nous pour explorer l’histoire inspirante d’un pasteur luthérien au 19ème siècle en Allemagne qui a trouvé la force libératrice de l’Evangile. Le pasteur Blumhardt, confronté aux détresses de ses paroissiens, a découvert la puissance de la Parole de Dieu pour guérir les malades et chasser les démons. Ce ministère a attiré des foules et a été béni par le Saint-Esprit.

    Le pasteur Blumhardt croyait fermement en la Bible et voulait vivre et proclamer la Parole de Dieu. Quand il a été confronté à une paroissienne possédée, il a été conduit par le Saint-Esprit à croire en la puissance libératrice de Jésus-Christ. Le doigt de Dieu a agi, conduisant les croyants vers la guérison et la délivrance.

    Ce ministère est encore une source d’inspiration pour l’Église de Jésus-Christ aujourd’hui. Nous sommes convaincus que les bons conseils du pasteur Blumhardt continueront à servir l’Église pendant de nombreuses années à venir. Rejoignez-nous pour explorer ce ministère incroyable et découvrir comment la force libératrice de l’Evangile peut transformer votre vie aujourd’hui. »

     

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