Avant de commencer à développer la discipline de l’épargne, je croyais comme la plupart des étudiants que je devrais attendre la fin de mes études pour pouvoir commencer à créer la richesse. Je me disais qu’un étudiant était condamné à la pauvreté jusqu’à ce qu’il termine ses études et qu’il trouve un travail bien rémunéré. Ce faux raisonnement associe la richesse à la hauteur du revenu. 

Selon ce raisonnement, je ne pouvais avoir de l’argent qu’à partir du moment où j’allais commencer à travailler à temps plein, c’est-à-dire après mes études. Ce raisonnement voulait que j’accepte de rester pauvre pendant le temps d’études. Mais un jour, alors que j’étais en train de réfléchir, je commençai à recevoir des révélations dans mon cœur sous forme d’enseignements. C’était comme si un professeur était venu s’asseoir dans mon cœur pour m’enseigner. 

Ce professeur invisible commença par me faire comprendre que ce n’était pas quand j’aurais un travail bien rémunéré après mes études que je pourrais devenir riche. Il continua en me disant que ce n’était pas le montant de revenus qui permettait de s’enrichir, mais plutôt ce qu’on était capable d’épargner qui constitue la base de la richesse. Il me dit qu’un salarié ou un entrepreneur qui a 5’000 Euros de revenus mensuels et qui a également 5’000 Euros de charges mensuelles n’est pas financièrement différent d’un étudiant qui n’a pas de revenu. Il ajouta que si l’étudiant en question pouvait épargner 100 Euros par mois, il serait financièrement plus prospère que ce travailleur gagnant 5’000 Euros par mois mais qui dépense aussi 5’000 Euros par mois. 

Pendant que j’étais en train d’écouter attentivement cette voix, je sentais une joie immense m’envahir, tel un aveugle qui vient de recouvrer la vue. Je n’avais jamais été exposé à ce genre d’enseignements avant. Tout ce que je savais c’était qu’il fallait aller à l’école et qu’il fallait avoir de bonnes notes pour avoir un bon travail qui me permettrait d’avoir une maison, une voiture, des vêtements et beaucoup d’autres choses que plusieurs personnes de la classe moyenne aiment s’offrir. 

Je demandai à mon professeur invisible si en tant qu’étudiant je pouvais réellement être plus riche qu’un salarié qui dispose d’importants revenus. Il me répondit par l’affirmative en précisant que c’était même pendant mes études que j’aurais plus de possibilité de créer la richesse. Il m’expliqua que c’est pendant cette période d’étude que j’aurais le moins de charges de toute ma vie sur terre. Il me dit que cela n’est pas le cas des salariés ou des entrepreneurs car en plus des impôts élevés qu’ils doivent payer, ils ont des familles à entretenir, ainsi que les amis et les connaissances à soutenir de temps à autres. 

Ils doivent également payer les diverses charges liées à l’utilisation de leurs véhicules, la maison familiale, l’éducation des enfants, l’entretien de leur conjoint et parfois même de la famille par alliance. Je compris à l’issu de cet enseignement que la clé de l’enrichissement était l’épargne ou encore la capacité d’épargner. Je compris que la capacité d’épargner ne dépendait pas de la hauteur des revenus. 

À partir du moment où on a des entrées d’argent ne serait-ce que de manière sporadique et limitée, on a déjà la possibilité d’épargner et c’est cette épargne qui va faire la différence et nous positionner dans le couloir de l’enrichissement. C’est à partir de ce jour que je pris l’engagement de faire de l’épargne et de l’investissement un mode de vie…

Ce texte est un extrait du livre  » MAÎTRISER L’ART DE L’ÉPARGNE  » écrit par Dominique MBOG.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “LA NÉCESSITÉ D’ÉPARGNER ?“.

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