Ce qu’il ne faut pas faire lors de l’Evangélisation.
Présenter sa confession religieuse en premier, en lieu et place de présenter Jésus christ
Avec la multiplicité des confessions religieuses, le constat à faire est tel qu’il devient difficile de parler de Jésus Christ en premier. Présenter sa confession n’est pas une mauvaise chose. Cependant, présenter son église sans présenter Jésus n’est pas toujours prudent, au risque de ne pas poursuivre l’entretien.
D’ailleurs la façon dont Jésus Christ est présenté, révèle intrinsèquement la confession religieuse. Il est idéal que la confession religieuse que nous portons soit en arrière-plan de notre discussion, sauf exception venant de la personne concernée ou comme disposition du Saint Esprit.
Par expérience, je connais une confession religieuse depuis mon pays natal, qui fait l’évangélisation de porte-à-porte, juste par leur présentation, moins sont ceux qui les reçoivent et leur accordent du temps. Simplement parce que cette confession religieuse ne laisse pas Jésus-Christ s’identifier à travers eux, ils ont plutôt mis Jésus Christ en arrière-plan, ce qui bloque la machine.
Comment cela arrive-t-il de présenter son église sans pour autant réellement présenter Jésus ? C’est lorsque par exemple, vous abordez une âme, une fois vous découvrez qu’il n’a jamais donnée sa vie à Jésus, vous commencez par lui dire, si tu viens dans notre église « X » ta vie va changer, s’il te plait donne ta vie à Jésus, je t’invite même au culte de dimanche. Rassurez-vous que si cette personne vous dit, OUI, je donne ma vie à Christ, ça serait certainement un OUI voulant découvrir ce qui est dans votre église du point de vue de la bénédiction matérielle.
C’est donc un faux pas, déjà fait. Il est très capital de présenter Jésus-Christ ; ce qu’Il est, et sa noble mission sur la terre des hommes, Lui qui fut au Ciel avec le Père, avant de descendre et d’y remonter. Si nous nous focalisons sur Jésus et Jésus seul, cela donne de l’appétit pour découvrir la confession religieuse.
Croire qu’on a le monopole de connaissance de la parole de Dieu
Lorsqu’on est en face d’une âme, la première des choses, qu’un Gagneur d’âmes doit faire, est de se rassurer d’être spirituellement bien équipé. En outre, travailler son caractère pour ne pas frustrer la personne en face de soi. Il doit comprendre que c’est une personne qu’il ne connaît pas. Par conséquent, ça ne servira à rien de montrer que l’on connaît tout ou prétendre tout connaître. L’idéal est d’avoir des très bonnes bases et les utiliser à bon escient.
Lorsque vous prétendez tout connaître, priez que l’Esprit Saint puisse vous rappeler selon qu’il est écrit ;
« poussés par l’Esprit de Dieu que les hommes ont eu à parler… si je vis c’est ne plus moi qui vis, c’est christ qui vit en moi… » 2 Pierre 2.21
Se faire supérieur par rapport à la personne rencontrée
C’est à cause de son humilité et fidélité que Dieu parlait à Moïse de vive voix et de façon claire. Christ faisant preuve d’une grande humilité s’est vu souverainement élever par Dieu. Peu importe la connaissance ou la position que vous occupez, un Gagneur d’âmes ne doit en aucun cas devenir un prédateur ou une autorité spirituelle incarnée. Faites profile bas, faites preuve d’humilité, accordez plus de considération à l’âme à gagner. C’est une façon de vous effacer pour que Christ apparaisse.
Lire Philippiens 2.2-11
Minimiser la foi des autres confessions religieuses
Le respect mutuel impose une considération de haut niveau. Dédaigner la foi de l’autre vous disqualifie de
la qualité d’Ambassadeur de Christ. Respecter la foi de l’autre est la preuve d’une certaine maturité. Présenter Jésus Christ comme Seigneur et Sauveur à un catholique ne consiste pas seulement à dire ;
« Église catholique vous êtes des idolâtres ».
Présenter Jésus à un musulman ne se réduit pas seulement à lui dire « vous ne verrez pas le ciel… ». Respecter la foi de l’autre ne veut pas dire que Jésus Christ cesse d’être Seigneur et Sauveur moins encore, cela ne vous enlèvera pas votre vie chrétienne authentique. D’ailleurs lorsque vous respectez la confession religieuse de l’autre, cela vous donnera l’accès facile pour présenter la vérité.
Voilà l’objectif qu’il faut poursuivre, afin que les ténèbres soient dissipées et que la lumière jaillisse pour éclairer son esprit, son âme et son cœur. Toutefois, il convient de préciser que respecter la foi de l’autre, ne veut pas dire accepter leur vision de voir les choses.
Devenir juge de ce que la personne vous dit ou se moquer de la personne
Ici, tout s’articule dans notre discours linguistique et gestuel. Dans la plupart des discours que Christ a pu prononcer dans ses moments d’évangélisation, on peut sentir une dose d’amour débordée. Comme la célèbre phrase de Jésus Christ ; « moi non plus je ne te lapide pas. Va et ne pèche plus ». Jésus, le seul, qui avait le monopole de juger la femme, et certainement, celle-ci s’attendait aussi à une sentence extrapolée, mais à la grande surprise Jésus lui révèle son cœur d’amour manifesté, débordant de compassion.
Le Gagneur d’âmes n’est pas un juge moins encore un avocat. Il est par contre un sapeur-pompier, il apporte un secours pour une solution éternelle en Jésus Christ.
Lire Jean 8.11
Croire qu’on est plus saint que les autres
Aujourd’hui l’Eglise, corps du Christ n’assiste plus à des pêches miraculeuses, comme Jésus l’a fait avec Simon, avec l’Eglise primitive, parce qu’il se trouve dans l’Église plusieurs hypocrites et orgueilleux. Par conséquent, c’est une réticence systématique qui s’est installée dans les chefs des âmes à gagner.
Un gagneur d’âmes n’est pas un saint parfait, c’est une personne qui a trouvé grâce auprès de Dieu, avec la mission de témoigner cette grâce, afin que les autres bénéficient du don de la vie éternelle en Jésus Christ. Quiconque se considère très saint que les autres dans l’exercice de gagner les âmes à Christ, est en train de renoncer à l’œuvre de la croix. Si nous sommes plus saints que les autres, alors à quoi sert la croix et pourquoi avions-nous accepté Jésus dans notre vie ?
Lire Philippiens 2.3
Présenter le problème à l’autre sans lui présenter la solution
Souvent le frère ou la sœur se trouvant devant une âme à gagner, présente le problème et sa gravité sans présenter la solution. Parfois même Jésus Christ est présenté sans présenter le but et la raison de sa mission ainsi que la solution qu’il apporte. Dire à une personne que la vie qu’elle mène l’amènera en enfer ou à la mort, sans lui présenter Jésus comme la solution à tous ses problèmes, ne sera que l’informer des choses peut-être qu’elle connaissait déjà. Ce qui importe c’est de montrer à la personne comment sortir de la masturbation, de la fornication, du vol ou du mensonge, etc. Bref tout ce qu’elle traverse comme situation difficile.
Dire des mensonges ou faux témoignages, sur sa propre vie ou son église pour impressionner
Nulle part dans la Bible Christ n’a dit un mensonge pour attirer la foule. Il a enseigné ce que le Père Lui communiquait, et il n’a pas usurpé son identité afin d’accomplir à merveille sa mission. Alors qu’un Gagneur d’âmes étant un disciple de Christ, doit suivre les pas de son Maître. Ne jamais utiliser une dénomination quelconque pour attirer l’attention de la personne.
Le mensonge dans toutes ses formes a pour père le diable. Ainsi donc, le Gagneur d’âmes devrait faire attention pour ne pas tomber dans le piège du diable. Toute relation bâtie sur le mensonge porte une semence diabolique. Mentir une âme afin qu’elle donne sa vie à Jésus, c’est recruter un candidat dont sa vie spirituelle est périssable au bref délai.
Faire les choses par expérience
L’expérience est importante dans l’exercice de n’importe quel travail. Cependant dans l’accomplissement de l’œuvre de Dieu, il est moins prudent de s’appuyer totalement sur les expériences du passé. Nullement Christ à fait les miracles en se fixant sur ce qu’Il avait déjà accompli, quand bien même Il en avait la possibilité. A chaque fois qu’on exerce l’œuvre de Dieu, c’est une nouvelle réalité qui s’ouvre à nous.
Eh bien, seul le Saint Esprit doit dominer comme coéquipier sur terrain. Plus l’expérience ne domine, plus on passe à côté de l’essentiel.
L’expérience détruit la vie de sanctification et consécration. On croit faire les mêmes exploits comme cela fut le cas hier, en ignorant que les défis d’aujourd’hui n’ont pas la même taille que ceux d’hier ni de demain. Si gagner une âme est un débauchage dans le camp du diable, alors sachez-le qu’à chaque fois le diable multiplie les efforts en se basant sur vos expériences pour vous barrer le chemin.
Ce texte est un extrait du livre » SAUVÉ POUR SAUVER : C’est maintenant » écrit JOSHUA KIPULU KISUNGU.
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