Il nous faut penser aux Trésors dans le ciel comme à un compte bancaire avec d’un côté les débits et de l’autre les crédits. Nous pouvons faire des dépôts sur ce compte, et nous pouvons faire des prélèvements. Ce compte n’est guère différent d’un compte bancaire terrestre. Cependant, ce compte est hors de portée des problèmes des banques terrestres.

Jésus savait que le jeune homme riche aurait besoin d’une source financière dans l’avenir, il voulait qu’il soit libre de le suivre. Jésus savait que la confiance dans le système financier de ce monde maintiendrait le jeune homme en esclavage.

Dans les banques terrestres, les comptes ont en général un taux d’intérêt très faible. Par contre, le compte des Trésors dans le ciel se multiplie, comme le font toutes les choses dans lesquelles Dieu est impliqué. Le commandement de Dieu à Adam et Ève était d’être féconds et de multiplier. Le dessein originel de Dieu était la multiplication. Les deux paraboles de Jésus, Matthieu 25.14-29 et Luc 19.13-26, traitent de l’administration de l’argent. Dans les deux paraboles, Jésus félicite les serviteurs qui ont multiplié ce qui leur a été confié. Il s’agit d’une multiplication par deux en Matthieu 25, et d’une multiplication par 10 et par 5 en Luc 19. Nous croyons que notre compte céleste se multiplie. Le solde de notre compte est toujours plus élevé que ce que nous avons mis en dépôt. Jésus surveille notre compte. Il nous dit quand et où donner, ainsi que le moment où déposer quelque chose sur notre compte céleste pour qu’il le multiplie.

Assis vis-à-vis du tronc, Jésus regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, et elle y mit deux petites pièces faisant un quart de sou. Alors Jésus appela ses disciples et leur dit: En vérité, je vous le dis, cette pauvre veuve a mis plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre”. MARC 12: 41-44

Jésus était assis pour observer ce qui se passait et faisait des commentaires à ses disciples sur la façon de donner. Assurément, Jésus avait enseigné à ses disciples le système financier du Royaume. La veuve a donné de son nécessaire. Elle comprenait le concept des trésors dans le ciel et comment opérait la méthode d’approvisionnement de Dieu par le don. Jésus était dans le temple terrestre et, assis aux premières loges, il observait ce qui était donné. Nous savons que le temple terrestre est façonné d’après le véritable temple, qui se trouve dans le ciel (Hébreux 9.24).

Aujourd’hui, Jésus est déjà entré dans le ciel et dans le temple céleste. Ce genre de préfiguration n’est plus nécessaire. Nous avons le vrai temple. Jésus a maintenant pris sa place dans le ciel et il supervise notre compte céleste. Il s’intéresse à nos dépôts et prend plaisir à notre obéissance pour donner comme il nous le demande. Les dépôts ont lieu quand nous donnons selon ce que le Seigneur nous demande. Tous les dons ne sont pas demandés par lui. 

Certains donnent par culpabilité, par peur ou dans l’espoir d’obtenir en retour. Nous devrions toujours demander au Seigneur si nous devons donner et, si oui, quelle somme donner. L’apôtre Paul avait reçu l’enseignement de Jésus et pouvait ainsi enseigner les principes financiers du Royaume à Timothée. Dans sa lettre, Paul enseigne à Timothée ce qui concerne les riches et leur relation à leurs richesses.

Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu qui nous donne tout avec abondance, pour que nous en jouissions. Qu’ils fassent le bien, qu’ils soient riches en œuvres bonnes, qu’ils aient de la libéralité, de la générosité, et qu’ils s’amassent ainsi un beau et solide trésor pour l’avenir, afin de saisir la vraie vie”. 1 TIMOTHÉE 6: 17-19

Étudions donc ces versets. Vous vous rappellerez que nous avons défini les richesses comme étant de l’argent qui travaille pour nous. Les richesses, tout comme l’argent, sont à distinguer des biens, et demeurent sous l’influence de l’esprit de Mammon. Cet esprit veut nous amener à avoir confiance dans les richesses et à les considérer comme notre source, comme notre sécurité pour l’avenir. Paul met en garde les riches contre l’orgueil et l’arrogance, ou comme le dit la version Parole Vivante, contre le fait de regarder les autres de haut; il les avertit en outre de ne pas placer leur confiance dans les richesses incertaines. Les mites, la rouille, les vers et les voleurs déprécient fréquemment la valeur des richesses, portées dans le cœur comme trésors sur la terre. Au contraire, Paul dit aux riches de placer leur confiance en Dieu, qui nous donne toutes choses pour que nous en profitions. Le mot grec pour « toutes choses » signifie exactement cela: tout !

Par la suite, au verset 18, Paul donne l’ordre aux riches de faire le bien et d’user de générosité et de libéralité dans leurs dons. La conséquence se trouve au verset 19. La version Darby dit : « s’amassant comme trésor un bon fondement pour l’avenir ». Paul savait que nous aurions besoin de nances pour l’avenir. Alors pour poser un fondement conforme à la gestion des finances du Royaume, nous devons donner quand le Seigneur nous dit de le faire et ce montant est alors crédité à notre compte céleste.

L’inflation, la déflation, la dévaluation et les escroqueries financières n’affectent pas notre compte céleste. Par conséquent, notre compte céleste est un lieu où notre cœur peut en toute sécurité trouver le repos et la paix. Les gens recherchent une forme d’investissement qui soit un bon fondement pour l’avenir. Paul déclare que nos dons sont justement ce fondement pour notre avenir financier. Alors nous saisissons « la vraie vie».

Autrement dit, quand notre cœur est au repos, nous pouvons nous atteler à ce que Dieu nous demande de faire. Notre attention n’est pas focalisée sur le fait de travailler pour « gagner de quoi vivre » mais sur le fait de travailler pour « gagner de quoi donner» (Ephésiens 4.28). Nous voyons ce même principe financier enseigné par Paul à Timothée.

En Philippiens 4.14-19, Paul écrit aux croyants qui sont à Philippes et leur parle des finances. Le verset 19 est bien connu de la plupart des chrétiens. Nous l’avons souvent entendu citer lors de l’offrande. Pourtant, le verset 19 n’est pas en fait un verset isolé, il constitue au contraire la conclusion d’un processus exposé dans …

Ce texte est un extrait du livre « Bien Richesse Argent » écrit par Craig Hill, Earl Pitts.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “SEMENCE POUR LE SEMEUR

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