CONQUÉRANTS
Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, le péril, ou l’épée? selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tous les jours, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. Romains 8:31-39
La Bible, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament, est pleine du langage des batailles et des conquêtes. Le passage cité ci-dessus montré que Paul considère que le christianisme est un champ de bataille et que, tant que nous n’avons pas gagné et quitté cette terre, la bataille ne cesse jamais. Le danger pour le Corps du Christ serait d’être à l’aise dans Sion.
Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, Et en sécurité sur la montagne de Samarie, A ces grands de la première des nations, Auprès desquels va la maison d’Israël!… Amos 6:1
Nous serions prétentieux de dire qu’il n’y a pas de bataille autour de nous ; contre notre foi. Il y a une bataille à cause de notre foi et de notre poursuite de la vie que nous avons choisi de vivre en Jésus-Christ. C’est sans doute la raison pour laquelle Paul a résumé en disant : « Non, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs. »
Nous pourrions énumérer mille et une choses pour lesquelles le croyant doit trouver la grâce pour devenir un conquérant mais, par souci de concision, nous n’en examinerons que quelques-unes.
1. Rapports négatifs
Mais les hommes qui y étaient allés avec lui dirent: Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous. Et ils décrièrent devant les enfants d’Israël le pays qu’ils avaient exploré. Ils dirent: Le pays que nous avons parcouru, pour l’explorer, est un pays qui dévore ses habitants; tous ceux que nous y avons vus sont des hommes d’une haute taille; Nombre 13:31-32
Les enfants d’Israël étaient déjà sortis d’Egypte été étaient en route vers la Terre promise, mais entre le départ et l’arrivée, il y aurait une bataille. Ils devaient apprendre à devenir des conquérants. La première bataille n’est pas physique à proprement parler, mais plutôt une bataille de mots. Des mots qui peuvent soit renforcer l’esprit, soit l’affaiblir. Des rapports négatifs ont été utilisés pour refroidir l’esprit du peuple de Dieu et la majorité de ceux qui ont quitté l’Egypte n’ont pas atteint la Terre promise.
Au XXIe siècle, l’avènement des médias sociaux et des diverses plateformes permettant d’exprimer son opinion a donné aux personnes qui ne soutiennent pas notre foi, ou même à celles qui se comportent comme la cinquième colonne au sein de la foi, la possibilité d’attaquer, de rabaisser, de calomnier et d’avoir un impact négatif sur celle-ci . Certains sont allés jusqu’ à écrire des choses complètement ridicules, fausses et inimaginables. Même si l’on peut être averti qu’il faut prendre tout ce qui arrive sur les différentes plateformes de médias sociaux avec réserve, une fois que l’on a utilisé le portail des yeux pour voir, lire et s’imprégner, le cœur a tendance à croire.
Le taux d’attaque contre les ministères et les ministres, basé sur ces plateformes et les informations que nous obtenons d’elles, la remise en question de certains enseignements majeurs du Corps du Christ comme la dîme, la virginité , la trinité etc… a fait que l’Eglise n’a pas remarqué que les plateformes mêmes qui nous ont donné l’opportunité de répandre l’Evangile au loin, ont été retournées comme une arme pour combattre l’Eglise. Nous avons besoin de conquérants qui se lèveront sans se décourager et ne laisseront pas ces choses les arrêter.
2. Géants
Et nous y avons vu les géants, enfants d’Anak, de la race des géants: nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles. Nombres 13:33
Dans Nombrés 13:33, les enfants d’Israël ont rencontré des géants. Les géants sont un symbole des oppositions et dés défis du jour, des choses impossibles que le croyant doit affronter. Dans le mondé d’aujourd’hui, les autorités déléguées, telles que les gouvernements, sont de plus en plus hostiles au christianisme. Dans l’hémisphère occidental, il est beaucoup plus facile pour les autres religions d’obtenir une autorisation pour leurs lieux de culte que pour une église.
Et si une église devait obtenir une autorisation, après une bataille intense, en rassemblant de l’argent et en achetant un ancien site industriel désaffecté, même dans une ville ou plusieurs sites industriels ont été fermé, les autorités chargées de l’aménagement du territoire peuvent encore s’opposer à la construction d’une église, sous prétexte que la conversion du site en lieu de culte constitue une « perte d’espace industriel ».
Aux Etats Unis, la loi a permis de refuser à des églises l’autorisation de construire dans certaines zones. Nous vivons une époque de géants. La Charte de l’Union européenne, qui lie toutes les nations européennes, exclut le mot « Dieu ». Nous sommes confrontés à des géants. Nous avons besoin de croyants qui réalisent que ce n’est pas le moment de jouer. C’est l’heure du pouvoir de la prière.
3. Peur
Seulement, ne soyez point rebelles contre l’Éternel, et ne craignez point les gens de ce pays, car ils nous serviront de pâture, ils n’ont plus d’ombrage pour les couvrir, l’Éternel est avec nous, ne les craignez point ! Nombres 14:9
Nous n’en parlerons pas en détail ici, mais dans un autre chapitre. Cependant, cet ennemi tacite a fait que l’Eglise est devenue davantage un défenseur ou un apologiste de ce que nous croyons, plutôt que de se battre pour ce que nous défendons. La peur de l’inconnu, la peur d’être incompris, la peur d’être critiqué, la peur d’être considéré comme différent feront que beaucoup d’églises ne parleront jamais contre certaines mœurs sociales. La peur est un tourmenteur. La peur enlève la joie de suivre le Christ. Ce n’est pas l’esprit qui vient de Dieu.
Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. 2 Timothée 1:7
(…)
Ce texte est un extrait du livre « UNE FOI SANS PEUR » écrit par Matthew ASHIMOLOWO.
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