On ne peut gagner cette bataille intérieure contre l’échec sans l’attitude positive que procure le contentement. Mais si vous pensez de façon positive et n’agissez pas, vous ne serez pas en mesure de vaincre l’adversité. Vous devez jumeler des gestes positifs à une attitude positive.

Certaines personnes connaissent des difficultés parce qu’elles se concentrent sur des choses qui échapperont toujours à leur contrôle. Fred Smith, un spécialiste du leadership, dit que pour poser des gestes positifs, il faut connaître la différence entre un problème et les choses de la vie. 

«Un problème peut être résolu. Les choses de la vie doivent être acceptées.»

 Par exemple, pour Greg Hom, l’inondation était un fait, une réalité de la vie. Il n’a pas perdu son temps à se demander ce qui serait arrivé s’il avait construit son magasin ailleurs (aucun autre marché d’alimentation de la ville n’avait été inondé). Ne pas être assuré contre les inondations était également un fait, une réalité de la vie. Et le fait qu’il ne puisse pénétrer dans son magasin avant plusieurs jours faisait également partie de la réalité.

Mais Greg s’est concentré sur les problèmes qu’il pouvait résoudre, des problèmes tels que trouver de l’argent pour effectuer les réparations nécessaires et reconstituer son inventaire, un moyen de se débarrasser des marchandises endommagées, et une façon de rouvrir son commerce le plus rapidement possible. Il a canalisé ses énergies sur des éléments qui pourraient lui être bénéfiques, a conservé une attitude aussi positive que possible, et a posé des gestes positifs.

C’EST UN ÉTAT D’ESPRIT

L’échec est un processus intérieur. Le succès aussi. Si vous voulez réussir, vous devez d’abord gagner la guerre que se livrent vos pensées. Il ne faut pas que vous laissiez l’échec pénétrer à l’intérieur de votre esprit. Vous ne pouvez décider de la durée de votre vie, mais vous pouvez en contrôler l’ampleur et la profondeur. Vous ne pouvez modifier la forme de votre visage, mais vous pouvez en contrôler l’expression. Vous ne pouvez changer le temps qu’il fait, mais vous pouvez contrôler l’atmosphère dans laquelle baigne votre esprit. Pourquoi vous préoccuper de choses qui échappent à votre contrôle lorsque vous pouvez vous tenir occupé à contrôler les choses qui dépendent de vous?

J’ai lu un article qui soulignait la force, le courage et la résistance du peuple norvégien. Certains des plus grands explorateurs de l’histoire étaient Norvégiens (incluant Roald Amundsen, dont j’ai parlé dans The 21 Irrefutable Laws of Leadership). Quelles que soient les rigueurs du climat ou les difficultés rencontrées, ils ont toujours persévéré.

Cette habileté fait partie intégrante de leur culture. Ce peuple vénère les activités de plein air, même s’il vit à proximité du cercle polaire. Les Norvégiens ont un adage qui, à mon avis, reflète bien leur attitude:

«Le mauvais temps n’existe pas, les mauvais vêtements, oui. » !

UN HOMME QUI NE SE LAISSE PAS HABITER PAR L’ÉCHEC

Vous vous dites peut-être en ce moment même: «Tout ça c’est bien beau, John. Mais tu n’as pas vécu ce que j’ai vécu. Même L’histoire de Greg Horn n’est rien comparée à la mienne. Après tout, il n’a perdu que de l’argent!»

Si vous avez encore de la difficulté à croire que l’échec se vit réellement de l’intérieur, il vous faut donc connaître l’histoire d’un homme qui a gardé une attitude de gagnant alors qu’il vivait des moments extrêmement éprouvants.

Il s’appelle Roger Crawford, et au moment où j’écris ces lignes, il est âgé d’une quarantaine d’années. Il gagne sa vie comme consultant et orateur. Il a écrit deux livres et il voyage d’un bout à l’autre du pays pour travailler avec des entreprises citées par Fortune 500, des associations nationales, des organismes fédéraux et des commissions scolaires.

Ces références professionnelles ne sont pas négligeables. Mais si elles ne vous impressionnent pas, qu’en est-il de ceci? Avant de devenir consultant, il était membre de l’équipe universitaire de tennis l’université Loyola Marymount et il a ensuite été membre de l’Association de tennis professionnel des États-Unis. Il vous en faut encore plus? Changerez-vous d’avis si je vous dis que Roger n’a qu’un seul pied et pas de mains?

(…)

Ce texte est un extrait du livre « Vaincre L’adversité: Comment Se Servir De Ses Erreurs Comme D’un Tremplin Vers Le Succès » écrit par John c. Maxwell
Nous vous invitons à lire l’article suivant “Qu’est-Ce Qui Différencie Les Gens Qui Réussissent Des Gens Moyens?“.

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