DIVERGENCES D’INTERPRÉTATION DE LA SAINTE-CÈNE.
Lorsque l’on parle de la Sainte-Cène, plusieurs problématiques autour de sa pratique et de sa compréhension surgissent. Ainsi certains la considèrent juste comme un mémorial, un symbole. D’autres pensent que Jésus est présent dans la Sainte-Cène. Des deux précédentes interprétations, Il en découle quatre conceptions principales de la Sainte Cène :
● La transsubstantiation
Généralement admis dans le milieu catholique, ces derniers pensent qu’il y a un changement de substance qui s’opère par un miracle qui fait que les éléments du pain et du vin sont littéralement changés pour devenir le corps et le sang de Jésus, même si les caractéristiques naturelles du pain et du vin (toucher, goût, odeur) restent les mêmes.
● La consubstantiation
Les luthériens pensent que le corps et le sang de Jésus sont effectivement présents dans les éléments du pain et du vin, mais qu’ils ne se transforment pas littéralement en corps et en sang.
● La position Calviniste
Ils rejettent la notion de présence réelle du corps et du sang de Christ dans la Sainte-Cène. Quand on célèbre ce repas, selon Calvin, le croyant est en communion mystique avec toute la personne du Rédempteur, bien que le corps et le sang de Christ soient absents puisqu’ils ne se trouvent réellement qu’aux cieux. Ainsi ils sont capables de communiquer aux croyants une influence vivifiante.
● La position du mémorial
C’est le point de vue du réformateur Suisse Ulrich ZWINGLI. La Sainte-Cène n’apporte pas la présence réelle du Christ, mais seulement une communion spirituelle avec Christ à ceux qui la partagent dans la foi. Le point essentiel du concept du mémorial, c’est que le pain et le vin sont seulement figuratifs…
Ce texte est un extrait du livre « LES SEPT DIMENSIONS DE LA SAINTE-CÈNE » écrit par Maryse-Abygaïl DANIEL.
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