Un deuxième aspect de la fidélité dans les paroles c’est le fait de tenir ses promesses. Un homme fidèle ne s’engage pas à la légère. Lorsqu’il fait une promesse il sait qu’il est en mesure de réaliser la chose promise. 

C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement envers Dieu et de ne réfléchir qu’après avoir fait des vœux.  Proverbes 20.25 45 

Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Éternel ou un serment en se liant par un engagement, il ne violera pas sa parole. Il agira conformément à tout ce qui est sorti de sa bouche.  Nombres 30.3 

Ces versets nous montrent combien Dieu tient au respect de nos engagements envers Lui car Lui-même en est le parfait exemple face à ses engagements envers nous. De même Dieu tient également à ce que nous puissions tenir nos engagements envers notre prochain. Dieu ne veut pas que nous soyons des personnes versatiles, qui s’engagent à faire une chose puis se désistent pour une raison quelconque. 

Cependant, lorsque nous prenons des engagements à la hâte et sans réflexion, la Bible dit que nous devons avoir le courage de retourner envers la personne et nous désengager sans que cela ne devienne une habitude, un style de vie, car celui qui s’engage sans réfléchir est dépourvu de sens. « si tu te trouves piégé par les paroles de ta bouche, si tu es prisonnier de tes propres paroles… » Proverbes 6.2 

L’homme dépourvu de bon sens prend des engagements, il se porte garant pour son prochain. Proverbes 17.18 

La Bible nous montre clairement que Dieu attend de nous que nous tenions parole, que nous respections nos engagements. Dieu veut que nous soyons réputés pour être des personnes fiables que ce soit dans les grandes ou dans les petites choses. Lorsque nous nous engageons à travailler dans une entreprise par exemple Dieu attend à ce que nous respections les horaires, que nous fassions ce pour quoi nous avons été engagés. Dieu veut que lorsque nous nous engageons à aider un frère à déménager, que nous puissions répondre présents. 

Or, nous constatons que beaucoup de personnes, combien même elles sont chrétiennes, s’engagent à la légère. Certains s’engagent à cause de la pression de l’entourage ; d’autres juste pour paraître, ils veulent être vus comme altruistes, généreux… D’autres encore s’engagent avec de bonnes intentions mais n’évaluent pas le coup de l’engagement, ni le temps, ni l’énergie nécessaire, ni les finances que cette promesse nécessitera. C’est pourquoi, avant de prendre un engagement, avant de faire une promesse, qu’elle soit petite ou grande, il importe que nous réfléchissions au préalable à la portée de nos mots. 

Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer,  Luc 14.28 

Bien qu’il y ait des engagements qui sont animés par une foi forte, dans d’autres plusieurs cas, il vaut mieux calculer le coût de nos engagements qu’ils soient d’ordre financier ou social. Avant de nous engager, nous devrions nous poser les questions suivantes : 

  • Ai-je le temps de faire cette activité ? 
  • Ai-je les ressources financières nécessaires ? 
  • Pourrais-je répondre toujours présent à cette activité ? 
  • Cela ne nuira-t-il pas à d’autres domaines de ma vie ? 

A ces questions nous devrions ajouter la plus importante : 

  • Est-ce Dieu qui me demande de le faire ou est-ce seulement ma chair ? 

Si nous prenions le temps d’évaluer l’implication de nos engagements alors nous ne nous engagerions pas à la légère et deviendrions ainsi des hommes et des femmes fidèles.

L’ingratitude 

L’ingratitude ou le manque de reconnaissance sont également un obstacle à la manifestation de la fidélité. Lorsque nos cœurs ont tendance à tout considérer comme acquis, nous ne valorisons plus ce que nous avons et nous oublions d’être reconnaissants. 

Par exemple, nous ne sommes plus reconnaissants du travail dans lequel nous nous sentons exploités car nous travaillons tard et le salaire ne nous satisfait plus. Pourtant nous oublions qu’il y’a trois ans de cela, ce travail était pour nous un sujet d’actions de grâce. Nous considérons comme acquis notre emploi, nous avons notre contrat à durée indéterminée, nous savons qu’un licenciement coûterait cher à l’entreprise alors nous pouvons nous permettre quelques absences ainsi que quelques retards. 

Lorsque nous renonçons à être reconnaissants envers Dieu pour le salut, pour sa mort à la croix, lorsque nous considérons la grâce comme un droit, nous devenons exigeants envers Dieu. Nous attendons que Lui, tienne parole, qu’Il nous donne la promotion, le mariage, la guérison avant que nous puissions honorer nos engagements. 

Un cœur ingrat, sans reconnaissance conduira à des actes d’infidélité. Nous devons donc veiller à garder des cœurs reconnaissants, conscients de la grâce que nous avons. 

Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 1 Corinthiens 15.10

Ce texte est un extrait du livre « Ce que Dieu Désir Voir en Nous vol 2  » écrit par MARC SAKALA.

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