Femme, sort du lot.
Comment sortir du lot dans lequel cette société cherche à tout prix à nous maintenir ? Comment nous débarrasser de cette étiquette collée sur nous depuis trop longtemps?
Quand je vous dis << sortez du lot » à quoi cela vous fait-il penser ? Qu’elle est votre première réaction ?
Après avoir lu ces dernières pages et face à ces questions, vous devez avoir envie probablement de changer les choses ». Mais vous ne pouvez pas changer les choses sans d’abord vous changer vous-même, car beaucoup veulent le changement mais personne ne veut changer.
Changer demande tout d’abord de modifier votre façon de penser. La Bible déclare dans Romains 12 verset 2:
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
L’objectif n’est pas de vous imposer un quelconque changement mais de vous emmener vous- mêmes à savoir si oui ou non vous désirez un changement, et si vous êtes prêtes à en payer le prix.
Aujourd’hui, force est de constater que la société fait beaucoup pour que nous soyons dans une zone de confort. Elle met tout à notre disposition, du moins plus ou moins, pour que nous nous sentions bien. En France et dans plusieurs pays d’Europe, beaucoup de femmes perçoivent des aides pour subvenir aux besoins des enfants: RSA, allocations familiales, prime de naissance. En soi, ce n’est pas une mauvaise chose, mais cela est fait pour contribuer à ce que les femmes restent chez elles, en tant que mères au foyer.
La femme aussi peut travailler, créer ce projet, une entreprise et non pas seulement rester la maison, à préparer le repas, emmener les enfants à l’école.
Nous devons être des femmes qui peuvent révolutionner notre pays, notre entourage… Soyons des Michèle Obama, des Rosa Parks… Ne soyons pas des femmes qui n’ont aucune ambition. Nous devons montrer que, nous aussi, nous avons notre mot à dire, que nous pouvons apporter notre pierre à l’édifice. Nous pouvons impacter la société, influencer notre milieu, être productives, en un mot: nous pouvons faire plus que servir à quelque chose !
Dans son livre « Ne vous contentez pas d’exister », le Pasteur Pierre-Emmanuel Jean évoque la malheureuse définition que l’on a du travail :
L’étymologie du mot «travail » est latine. Elle pointe le mot « tripalium » qui est un instrument de torture constitué de trois pals où l’on suspendait le condamné par un croquet planté dans quelque partie de son individu. Difficile de se constituer une image positive avec un nom pareil au départ ! le mot «ouvrage », comporte, lui, des notions plus attirantes, inspirées des arts, des métiers créatifs, des réalisations d’artisanat…
Toujours dans son ouvrage, le Pasteur explique que le travail est l’une des principales ressources données à l’Humanité. Il écrit:
« Notre défaut à le considérer nous prive de ses faveurs. Tellement associé à l’argent dans nos perceptions et dans son utilisation, nous avons perdu de vue sa capacité à produire toute la richesse dont nous avons pourtant besoin. La valeur du travail est supérieure à celle de l’argent qu’il peut procurer. Avant l’existence de toute monnaie ou de quelconque forme d’échange, le travail enrichissait déjà l’humanité.
Abondance d’argent ne saurait se substituer au travail ! Nous avons tous en mémoire des témoignages de jeunes héritiers, de fortunes acquises par un long et persévérant labeur, qui liquidèrent en peu d’années le fruit de toute une vie, faute d’avoir su travailler comme le testateur. Vous possédez avec le travail l’outil pour partir ou repartir de rien, créer de la richesse et un avenir. Le travail surpassera toujours les biens et l’argent. D’ailleurs, la richesse qui existe sur notre planète n’est-elle pas le fruit du travail ? Ce don rend apte à produire toutes sortes d’intervention, de créations. Par sa capacité à transformer tout ce qu’il touche, il vous aidera à réaliser votre rêve ».
Il est plus que primordial pour chaque femme de sortir du lot, de vivre un retournement de situation. La question n’est pas de savoir que vous avez besoin de sortir du lot, mais de savoir comment y arriver, quels sont les actes concrets que vous pouvez poser afin de parvenir à ce résultat. La première chose que vous devez connaître c’est si vraiment vous désirez franchir le pas, reconnaître et admettre que vous êtes concernée.
Vous devez prendre conscience que vous faites vraiment partie du lot dont il est question ici, c’est-à-dire de toutes ces femmes qui mènent une vie minimaliste, qui refusent volontairement ou involontairement d’exploiter le potentiel, la capacité , les dons, les talents, dont le ciel les a équipées. De la même façon qu’il est impossible à un médecin de soigner un patient qui refuse d’admettre qu’il est malade, il vous serait impossible de profiter des conseils de ce livre aussi longtemps que vous allez continuer à vous voiler la face. En un mot, tout est une question de prise de conscience. J’aimerais vous emmener, nous emmener à une réelle prise de conscience afin qu’ensemble nous puissions provoquer le changement et atteindre les résultats escomptés.
Ce texte est un extrait du livre » La Valeur de la Femme » écrit par AZANLEDJI CELIA.
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