« Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, Et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes.» Proverbes 16: 32

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À méditer : Matthieu 12 : 18-21

Voici une histoire sur la patience (Arek) que j’ai lue et trouvée très belle sur internet. C’est l’histoire d’un chauffeur de taxi et d’une vieille dame.

Un chauffeur de taxi à New York a écrit :

«Je suis arrivé à l’adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.

– «Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.

Après une longue pause, la porte s’ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.

À côté d’elle, il y avait une petite valise en nylon. L’appartement semblait comme si personne n’y avait vécu depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.

– « Pourriez-vous porter mon bagage jusqu’à la voiture?» dit-elle. J’ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.

Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir. Elle n’arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n’est rien », je lui ai dit: «J’essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »

– « Ob, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous étions arrivés dans la voiture, elle me donna une adresse, puis demanda:

– «Pouvez-vous passer par le centre-ville?

– Ce n’est pas le plus court chemin, répondis-je.

– Oh, cela ne me dérange pas, dit-elle.

– Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs.

J’ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient.

«Je n’ai pas de famille, reprit-elle d’une voix douce. Le docteur dit que je n’en ai plus pour très longtemps. » J’ai discrètement arrêté le compteur. « Quelle route voudriez-vous que je prenne?» Demandai-je.

Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m’a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d’ascenseur. Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d’un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.

Parfois, elle me demandait de ralentir en face d’un bâtiment particulier ou dans un coin et s’asseyait le regard perdu dans l’obscurité, sans rien dire. Lorsque le soleil commença à rejoindre l’horizon, elle dit soudain: «Je suis fatiguée, j’aimerai que nous y allions maintenant ».

Nous avons roulé en silence jusqu’à l’adresse qu’elle m’avait donnée. Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.

J’ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.

«Combien vous dois-je?» M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.

– Rien, lui dis-je.

– Vous devez gagner votre vie, répondit-elle.

– Il y aura d’autres passagers, ai-je répondu.

Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.

« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle.

– Je vous remercie.

Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d’une vie qui se termine.

Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J’ai conduit sans but, perdu dans mes pensées. Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que ce serait-il passé si cette femme avait eu affaire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre? Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.»

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PRIÈRE : Seigneur Jésus, donne-moi d’être patient.e et lent.e à la colère comme Toi qui a toujours été plein de grâces envers les faibles, sans jamais les briser.

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Je lis ma Bible en 1 an : Lévitique 15 ; Psaumes 18 ; Proverbes 29

Ce texte est un extrait du livre «  La Patience Divine pour Posséder les Trésors et Ressources cachés – A son Image pour Dominer 4  » écrit par Mohammed SANOGO.

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