La Culpabilité Et La Dépression.
La culpabilité est un sentiment de faute ressenti par quelqu’un. C’est donc l’état de quelqu’un qui a commis un péché et qui se sent coupable. Ce sentiment mêlé à la tristesse peut finir si le coupable avoue sa faute, s’en repent et obtient le pardon. Si le coupable n’a pas pu rechercher et trouver le pardon, ou s’il s’est repenti, mais ne croit pas qu’il a été pardonné, il pourrait naturellement glisser dans un autre état dont la fin sera la dépression.
J’ai reçu un jeune homme qui avait commis un péché et qui se sentait très coupable et trop indigne. Il me dit qu’il finit par être agité et qu’il passa une nuit à errer dans les rues de Cocody (une commune d’Abidjan, en Côte d’Ivoire). Dans le cas de ce jeune homme que je viens de citer, la dépression venait des suggestions que les puissances des ténèbres lui faisaient.
Parfois, les démons suggèrent au coupable de se donner la mort, parce qu’il n’est plus digne de vivre, car il a trahi le Seigneur, qui pourtant est mort pour lui à la croix.
Généralement, ces suggestions créent, dans la pensée de la victime, une bataille effrayante. La personne devient agitée, prête à affronter la mort sous toutes ses formes.
La fausse culpabilité liée aux accusations de Satan.
Il nous faut savoir que l’ennemi peut nous injecter de mauvaises pensées et nous accuser de péché. Ces accusations engendrent une fausse culpabilité qui peut conduire à la dépression. Une jeune fille m’a dit qu’elle avait entendu une voix qui injuriait Jésus. Après cela, cette voix lui disait qu’elle avait blasphémé et qu’elle n’était pas digne de vivre; qu’il fallait qu’elle se donne la mort.
La dépression était si forte qu’une nuit, aux environs de deux heures du matin, elle avait fini par prendre un couteau qu’elle tenait fermement, la pointe posée contre son ventre. Elle transpirait à grosses gouttes. Par la grâce agissante de Dieu, elle n’eut pas tout le courage pour commettre le dernier acte ; nous pouvons imaginer le drame qui s’en serait suivi. Le Seigneur nous a aidés à la conduire à la délivrance authentique en Jésus-Christ. Jésus est le…
Voici le témoignage intégral d’une sœur repris le contrôle de sa volonté. Elle est heureuse aujourd’hui.
Témoignage de délivrance de la dépression de la sœur D.M.D.
Tout a commencé quand j’étais en classe de 2nde. Un jour, alors que j’allais à l’école, j’ai entendu une voix qui s’imposait à moi et disait « Jésus, chien ». Je me suis demandée comment je pouvais insulter Jésus, et j’ai commencé à culpabiliser. Après cela, j’ai commencé à entendre des voix qui me disaient que j’allais mourir, et la peur m’envahissait. Quand j’allais à l’école, cette voix me disait que j’allais mourir en décembre, et je me demandais pourquoi j’allais à l’école.
Au départ, je n’avais rien dit à mes parents, croyant qu’ils diraient que c’est la conséquence de mon blasphème. Souvent, quand je lisais la parole de Dieu, je voyais le passage qui dit qu’il n’y a pas de pardon pour ceux qui blasphèment contre le Saint Esprit, et cela me troublait. J’avais commencé à avoir des vertiges et mon père m’a emmenée à l’hôpital. Quand on a contrôlé ma tension, une hypertension a été révélée, et l’infirmier m’a dit de dire à mon père ce qui me troublait.
Quand le mois de décembre approchait, j’ai dit à ma mère que j’entendais des voix qui me disaient que j’allais mourir. Elle m’a dit que c’était le diable. Je n’y croyais pas, jusqu’à ce que le mois de décembre s’achève. Après cela, j’entendais toujours des blasphèmes et il y avait toujours un mélange de pensées dans ma tête. Ma tête chauffait et je pleurais.
Souvent, les dimanches, j’entendais des voix qui disaient que si je prenais la sainte cène j’allais m’enfler. Et quand je prenais la sainte cène, j’avais l’impression que je m’enflais. Après un certain moment, en classe de lee, ces oppressions avaient commencé à agir sur mon apparence physique.
J’avais l’impression d’avoir le ciel sur ma tête et d’étouffer. Un jour, mon père m’a dit qu’il a eu un songe dans lequel j’étais enfermée et coincée dans une cage. C’est alors que j’ai compris pourquoi j’avais l’impression d’étouffer. Souvent, j’entendais une voix m’exhortant à aller vivre dans un champ d’hévéa. Un jour, j’ai entrepris d’y aller et j’ai rebroussé chemin. Parfois, la voix me poussait à maudire des personnes dans mon cœur, et après, je culpabilisais.
Dans ma tête, les blasphèmes continuaient et quand j’entrais dans la cuisine, le diable m’exhortait à utiliser les couteaux de cuisine pour me tuer; mais je n’étais pas motivée à le faire. Après l’obtention du BAC, j’ai eu un songe dans lequel quelqu’un m’a dit que Dieu m’avait rejetée et j’y ai cru. Je me suis réveillée troublée et le diable m’a dit de prendre le couteau pour me tuer.
J’ai effectivement pris le couteau que j’ai pointé sur mon ventre. Mais après quelques instants, j’ai renoncé à me tuer et je suis allée m’asseoir devant la télévision, troublée. C’est ainsi que ma mère, m’ayant trouvée devant la télé, en pleine nuit, m’a interrogée sur ce que j’étais en train de faire. Je lui ai raconté ce que je vivais. Elle m’a dit que le diable était l’auteur de ces songes et de ces pensées, et mon père m’a exhortée disant que si Dieu m’avait rejetée, il ne m’aurait pas donné le BAC. Je suis retournée me coucher rassurée.
Souvent, quand j’empruntais les véhicules, j’entendais une voix me dire qu’on aurait un accident et que la voiture ne pourrait plus s’arrêter. Puisque j’acceptais ces pensées, j’en recevais davantage. Entre février et mars 2018, j’ai été malade durant deux mois. Malgré les traitements, mon état ne s’améliorait pas. J’ai commencé à être anxieuse. Je passais des nuits blanches et j’entendais des voix qui me disaient que j’allais mourir. Je n’avais que des pensées de mort. A cause de l’anxiété, je suis allée en psychiatrie et on m’a mise sous traitement. Quand je prenais les médicaments, les voix se calmaient. Un jour, alors que j’étais assise calmement, j’ai entendu une voix qui me disait : « Tu nous énerves. Nous ne savons pas comment tu as atteint ce niveau.
Nous voulons te tuer, mais nous n’y parvenons pas. C’est ce que nous pouvons faire que nous te faisons ». J’ai répondu : «merci ; c’est une source de motivation. Je vais maintenant travailler pour évoluer dans les études». Mais après quelques temps, j’ai été saisie par le découragement, au point où je n’allais plus au cours. Un autre jour, je lisais la bible et une voix m’a encore dit que Dieu m’a rejetée, et j’ai décidé d’aller voir le Pasteur Menyé pour qu’il me dise si Dieu m’avait effectivement rejetée. Il m’a reçue et m’a dit que l’erreur que je commettais était que je me repentais pour les blasphèmes qui étaient l’œuvre du diable.
Il m’a dit que l’intelligence est le terrain ou le diable joue facilement. Il a expliqué que si le diable me fait des suggestions et que je les accepte, il continue d’agir. Il m’a fait lire des pages du livre de Watchman Nee « L’homme spirituel ». J’ai commencé à expérimenter la délivrance et la victoire sur les voix que j’entendais. Depuis que j’ai commencé à mettre la responsabilité de ces pensées sur le diable, j’entends parfois des voix, mais elles n’ont plus d’autorité comme dans le passé.»
Analysons le témoignage de D.M.D.
Voici ce qui lui est arrivé.
Un jour, elle a entendu une voix qui s’imposait à elle. La voix qu’elle entendait insultait le Seigneur Jésus disant : « Jésus-Christ, chien ». Elle a commencé à culpabiliser.
Après cela, elle a commencé à entendre des voix qui lui annonçaient Sa mort. Ces voix ont même ajouté un autre détail, le mois au cours duquel, elle allait mourir (décembre). Elle a commencé à être envahie par la peur. Elle a commencé à se demander si cela valait la peine d’aller à l’école. Elle était en classe de 2nde
Elle avait fini par croire aux voix qu’elle entendait, au point de penser ou d’accepter dans son esprit qu’elle avait effectivement blasphémé. Quand elle lisait la bible, elle voyait le passage qui dit que le blasphème contre le Saint-Esprit ne peut être pardonné.
Ceci augmentait son trouble. Au niveau physique, elle avait déjà des vertiges. Son père, qui ignorait tout de ses combats, l’amena à l’hôpital où elle fut déclarée hypertendue. Elle avait l’impression d’enfler, et parfois d’avoir le ciel sur la tête.
Les voix continuaient, et même prenaient davantage autorité pour suggérer des choses plus aliénantes encore, et qui indiquaient les vrais projets de Satan. Un jour, une voix lui demanda d’aller vivre seule dans un champ d’hévéa. Elle a entrepris d’aller dans le champ d’hévéa, comme la voix le lui demandait. Par la grâce de Dieu, elle rebroussa chemin.
Les voix continuaient les blasphèmes dans son cœur. Ces voix maudissaient les gens et entretenaient la culpabilité dans son esprit. Elles lui disaient de prendre le couteau et de se donner la mort.
Des songes se sont ajoutés aux voix. Dans un songe, quelqu’un vint lui dire que Dieu l’avait rejetée. Elle finit par croire que Dieu l’avait effectivement rejetée. A son réveil, elle était troublée et le diable lui a dit de prendre le couteau et de se tuer. Elle prit le couteau, le pointa sur son ventre, puis renonça au projet…
Ce texte est un extrait du livre « Délivrance De La Dépression » écrit par Pasteur Boniface Menye.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “La dépression causée par un envoûtement“.
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