Envoûter une personne, c’est lui faire subir l’effet magique d’invocations maléfiques, un enchantement. L’envoûtement est un pouvoir magique exercé sur un être humain ou même sur n’importe quelle créature vivante dans le but de l’animer, de la séduire, de la manipuler spirituellement. Un enchanteur peut par exemple manipuler un serpent, le dompter par enchantement et réussir à le saisir sans courir aucun risque d’être mordu.

Dans Ecclésiaste 10 verset 11, il est écrit : 

« Si le serpent mord faute d’enchantement, il n’y a point davantage pour l’enchanteur

La version  » Femmes à son écoute » permet de comprendre mieux ce verset : 

« si le serpent mord parce qu’il n’a pas été charmé, le charmeur n’a aucun avantage. ». Ecclésiaste 10: 11

Il est donc possible de charmer une personne par envoûtement. L’enchantement rend possible l’envoûtement. Tous les actes d’envoûtement ont pour but fondamental de contrôler la personnalité de l’autre afin de pouvoir manipuler sa volonté et ses émotions. Un homme peut charmer une fille qui refuse de céder à ses avances. Il peut le faire par le moyen de l’enchantement. II arrive donc souvent que la personne charmée pour l’amour, pour la manipulation de ses émotions devienne agitée et désintégrée socialement et spirituellement. La raison en est qu’il n’y a pas de bon Satan ; car le voleur, comme l’a dit Jésus-Christ, ne vient que pour dérober, égorger et détruire. 

« Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Jean 10: 10 

Ce qu’il faut ajouter ici, c’est que l’envoûtement est une œuvre des hommes contre leurs semblables. Les femmes envoûtent les hommes pour leur soutirer de l’argent par des pouvoirs mystiques.

Les ouvriers envoûtent leurs collègues et leurs patrons pour avoir des promotions. Celui qui envoûte peut constater que la victime devient ce qu’il n’a jamais imaginé ou souhaité. En réalité, quand on envoûte une personne, on la livre au pouvoir des puissances sataniques afin que ces puissances puissent la manipuler émotionnellement et psychiquement, à l’avantage de l’auteur de l’envoûtement. Cette manipulation provoque souvent de graves oppressions pouvant entraîner la folie, voire la mort physique.

Témoignage de la sœur F.A. délivrée de la dépression causée par un envoûtement

Je me nomme F.A. Je suis mariée et mère de trois enfants. En 1996, j’avais fait la rencontre d’un homme avec qui je vivais dans le péché de fornication. Cette relation n’a duré que quatre mois, parce que mon partenaire de péché était très adonné à l’alcool et à la cigarette, vices qu’il m’avait cachés. Lorsque je les avais découverts, je n’avais pas manqué de lui faire savoir mon mécontentement ainsi que mon aversion pour ces vices.

Dans les jours qui suivaient notre entretien, j’avais constaté que mon partenaire de péché persistait non seulement dans ses vices, mais qu’il m’avait également fait boire une boisson alcoolisée, me faisant croire que c’était une boisson sucrée. Ceci a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase: j’ai alors réalisé que j’étais en danger.

Dans le souci de me protéger, j’ai fait part à mon partenaire de péché de ma volonté de mettre fin à notre relation. Bien évidemment, il s’y est énergiquement opposé, prétextant que j’étais la femme de sa vie. Il n’était pas question pour moi de faire marche arrière; ma décision était prise. Après maintes tentatives pour me reconquérir, il avait semblé se rendre à l’évidence: j’étais ferme sur ma décision. Mais il n’avait pas dit son dernier mot; je l’ai su à mes dépens.

En effet, cet homme s’était rendu chez un marabout avec sa mère, dans le but de m’envoûter, afin que je lui revienne et devienne sa femme. Une vérité qu’il m’avoua lui-même, quelques années plus tard.

Mon ex-partenaire de péché s’est rendu à la maison avec un présent qu’il a confié à ma sœur, alors que j’étais absente. A mon retour à la maison, cette dernière m’a remis ledit présent. J’ai pris le paquet de ses mains avec beaucoup d’hésitation. En l’ouvrant, j’ai constaté qu’il contenait : une paire de chaussures, et deux vêtements.

Certes, je n’avais pas encore donné ma vie au Seigneur Jésus-Christ, mais dès la réception de ces dons, j’ai reçu dans mon esprit que je devais m’en séparer immédiatement. Malheureusement je n’ai pas obéi. J’ai remis la paire de chaussures à une jeune fille du quartier qui m’était très attachée. J’ai également remis à ma petite sœur l’un des deux (2) vêtements ; le second vêtement, je l’ai réservé pour moi-même. La pensée de me séparer des vêtements me revenait constamment à l’esprit. J’ai alors décidé de jeter le mien à la poubelle, mais la puissance pour le faire me manquait.

Je l’ai donc laissé dans ma garde-robe avec la ferme intention de ne pas y toucher. Une semaine après que j’ai offert la paire de chaussures à la jeune fille, j’ai été informée de son décès à la suite d’un accident de la circulation. Instinctivement, j’ai demandé à sa mère, qui me donnait cette information, quelle chaussure sa fille avait aux pieds au moment de l’accident. Elle m’a répondu : «Les chaussures que tu lui as données ».

Sa réponse m’a beaucoup intriguée et j’ai résolu, une fois de plus, de ne pas revêtir le vêtement en ma possession et de m’en séparer plus tard. Je venais de commettre une très grave erreur. Deux mois s’étaient écoulés. Puis un soir, je ne saurais comment l’expliquer, l’idée m’est venue de porter le vêtement pour dormir. Ce que je fis ; mal m’en a pris.

En effet, à une heure très avancée de la nuit, je me suis réveillée de mon sommeil en sursaut, avec la désagréable sensation qu’un reptile, que je ne voyais pas, se faufilait entre mes jambes. C’était une sensation horrible. Je me demandais ce qui m’arrivait et quelle était cette chose qui se faufilait entre mes jambes. J’avais très peur ; je croyais devenir folle. Cette situation dura au moins quatre (4) jours et quatre (4) nuits.

La quatrième nuit fut un véritable calvaire pour moi ; j’essayais tant bien que mal, de saisir entre mes jambes quelque chose que je ne voyais ni ne pouvais saisir. Finalement, j’ai éclaté en sanglots.

Je me suis assise à même le sol, les jambes à demi écartées et je disais au Seigneur de venir à mon secours. Je sentais que je devenais folle. C’est alors que mes yeux spirituels se sont ouverts et je vis un énorme serpent python entre mes jambes qui rentrait en moi par mes parties intimes. Je faisais le geste d’attraper cet énorme serpent qui entrait en moi, mais en vain. J’étais terrorisée à l’idée de savoir que j’avais en moi un serpent et que j’étais par conséquent un serpent.

Lorsque je sortais de la maison, j’étais très complexée, car je me disais que les personnes qui voyaient dans le monde spirituel, voyaient le gros serpent en moi. Parfois, lorsque je marchais dans la rue, j’imaginais le serpent debout sur sa queue, se déplaçant en même temps que moi. Lorsqu’une personne me regardait avec insistance, je me disais qu’elle regardait le serpent en moi.

A cette période, j’étais étudiante à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. J’ai obtenu mon BAC en 1993. Les deux premières années à l’Université avaient été très aisées pour moi. J’étais toujours admise en ler session, lors des examens de fin d’année. Je n’avais pas encore rencontré mon partenaire de péché. J’étais heureuse et tout allait bien. A la troisième année d’Université, j’étais inscrite à L’UFR des Sciences Juridiques et Politiques, en licence privée, option carrière entreprise. C’est là, que ma vie a basculé. Le partenaire de péché venait d’arriver dans ma vie. Cette relation impactait négativement mes études.

Après que j’ai rompu la relation et que le python soit entré en moi, je n’arrivais plus à me concentrer convenablement sur mes études; je manquais les cours magistraux ainsi que les travaux dirigés. Mes notes étaient de plus en plus mauvaises. J’étais très stressée et beaucoup perturbée. Je dormais très peu et je manquais de sommeil parce que, la nuit venue, j’avais peur de m’endormir.

Cette année-là, j’avais échoué lamentablement aux examens de fin d’année. Je reprenais mon année de licence. L’idée me venait par moment de chercher à fuir, aller loin, très loin. Mais je me ressaisissais et me disais à moi-même : « Mais où veux-tu aller ? Que veux-tu fuir ? La chose que tu veux fuir est en toi, alors à quoi bon ? » J’ai vécu ainsi quatre (4) années durant, de 1996 à l’an 2000.

Je suis issue d’une grande famille catholique. J’avais horreur de tout ce qui concernait les évangéliques. Selon ma conception, les évangéliques étaient des enfants du diable. Je ne devais en aucun cas rentrer en contact avec eux. Il fallait les fuir à tout prix.

Lorsque des évangéliques m’accostaient dans la rue pour me prêcher l’évangile, me parler de Jésus, je leur répondais que je le connaissais déjà et je les esquivais rapidement. Malheur pour eux s’ils abordaient le point du péché, je m’enflammais de colère et les insultais copieusement dans la rue. 

Et pourtant, je vivais une vie de fornication, de mensonge, de vol, de sorcellerie, de tricherie à l’école. J’étais remplie de haine, d’amertume, de désir de vengeance, j’avais à mon actif quatre avortements… Oh, j’étais remplie de péchés mais j’étais voilée, aveuglée par la religion. Je me disais : « Je suis née catholique, je meurs catholique. Et à ma mort, j’irai directement au ciel ». Rien ni personne ne pouvait m’en dissuader, ou du moins, je le croyais, jusqu’à ce que je sois confrontée à ce serpent.

Après quatre ans de souffrance, de solitude, de grande frayeur, je me suis mise à la quête de la délivrance. Pour ce faire, je me suis mise dans un premier temps à fréquenter les communautés catholiques dites « renouveaux ». J’y suis restée juste deux semaines, car je n’avais pas trouvé satisfaction. C’est alors que je me suis lancée à fond dans le catholicisme. Je me suis consacrée à la vierge Marie, lors d’une grande cérémonie officielle après deux semaines de formation. J’avais également adhéré à la légion de Marie, au groupe liturgique de la paroisse. Nonobstant ces activités, je n’avais toujours pas trouvé satisfaction.

Il me restait une seule alternative : me tourner vers les évangéliques. J’avais rencontré un groupe soi-disant évangélique qui se réunissait les soirs pour prier. Leur spécialité était la délivrance. Je me croyais en sécurité. J’avais eu droit à plusieurs séances de délivrance. Pour ma protection, je devais allumer une bougie pour prier, puis à la fin de la prière, je devais la plonger dans l’eau en y ajoutant quelques gouttes d’un parfum spécial et, enfin, je devais me laver avec cette eau. 

Des esprits de personnes mortes du groupe ainsi que d’autres personnes parlaient à travers la prophétesse du groupe. Le pasteur du groupe nous faisait faire du yoga chaque dimanche matin. Nous parlions en langues, nous guérissions des malades. Le nom du gourou du yoga était plus fréquemment prononcé que celui de Jésus. Je trouvais toutes ces choses bien étranges. Ma joie fut de courte durée….

Ce texte est un extrait du livre « Délivrance De La Dépression » écrit par Pasteur Boniface Menye
Nous vous invitons à lire l’article suivant “Que Faire Face Aux Voix Qu’on Entend?“.

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