La différence des gens qui réussissent des gens moyens?
« Nous sommes tous des ratés, du moins les meilleurs d’entre nous. » J.M. BARRIE
Qu’est-ce qui fait exceller les hommes et les femmes à succès? Pourquoi certaines personnes accèdent-elles à l’opulence alors que d’autres croupissent dans la misère?
Vous savez de quoi je parle. On peut qualifier cela de chance, de bénédiction ou de don de tout transformer en or – c’est comme vous voulez. Mais en réalité, il y a des gens qui réussissent à accomplir des choses extra- ordinaires en dépit d’énormes obstacles. Ils se classent parmi les meilleurs vendeurs de leur entreprise à l’échelle nationale après avoir perdu des clients majeurs.
En effet, ils trouvent des moyens ingénieux d’accroître les profits de leur service malgré des compressions budgétaires. Ils obtiennent un diplôme universitaire tout en ayant élevé deux enfants sans l’aide d’un conjoint. Ils décèlent des occasions d’affaires extraordinaires alors que leurs collègues n’en voient aucune. Ou ils recrutent à répétition des employés de valeur malgré un milieu de travail qui semble peu prometteur à prime abord, et ce, peu importe leur champ d’activité. Et où qu’ils soient, on dirait tout simplement que ce sont eux qui tirent les ficelles.
Il est indéniable que chacun d’entre nous aime bien penser qu’il se situe au-dessus de la moyenne. Mais les hommes et les femmes à succès laissent loin derrière eux la personne «moyennes», silhouette effacée derrière un rideau de poussière et vite oubliée.
QUELS SONT LES FONDEMENTS DE LA RÉUSSITE?
Où se situe l’écart? Pourquoi certaines personnes réussissent-elles aussi bien? Est-ce à cause:
• de leur bagage familial? On peut se dire reconnaissant d’avoir grandi dans une bonne famille, mais cela n’est pas un gage infaillible de succès. Un pourcentage élevé de personnes ayant réussi provient de familles désunies.
• de leur richesse? Non, certaines des personnes ayant le mieux réussi sont issues de familles dotées d’un budget moyen ou au-dessous de la moyenne. La richesse n’est pas un indice de réussite, et la pauvreté n’est pas synonyme de réalisations médiocres.
• de meilleures occasions? Vous savez, les occasions sont une chose singulière. Devant une même situation, l’une des deux personnes dotées de dons, de talents et de ressources similaires y verra une occasion extraordinaire, alors que l’autre n’y verra rien du tout. L’occasion se trouve dans l’œil du spectateur.
• d’une grande morale? J’aimerais que cela soit le cas, mais ça ne l’est pas. J’ai connu des gens très intègres qui ont accompli peu de choses dans leur vie. Et j’ai connu des vauriens qui ont brillamment réussi. Pas vous?
• d’une enfance choyée? Pour chaque personne qui a été épargnée par la tragédie, il y a une Helen Keller qui a surmonté une grave infirmité ou un Viktor Frankl qui a survécu à l’horreur absolue.
Vraiment, nous n’y sommes pas encore. Non, tous ces facteurs ne constituent en rien une explication.
En fin de compte, je ne connais qu’un seul facteur qui différencie ceux qui brillent régulièrement de ceux qui stagnent dans la médiocrité: ce qui distingue les gens moyens de ceux qui réussissent, c’est leur perception de l’échec et leur façon d’y réagir. Rien n’influe autant….
Ce texte est un extrait du livre « Vaincre L’adversité: Comment Se Servir De Ses Erreurs Comme D’un Tremplin Vers Le Succès » écrit par John C. Maxwell.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “Ce Que Vous N’avez Jamais Appris A L’école“.
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