La Foi Du Moineau.
JEAN 4.23-24
“Et Dieu est capable de faire venir à vous en abondance toute grâce (toute faveur et toute bénédiction terrestre), de sorte que vous ayez toujours, en toute circonstance et quel que soit le besoin, ce qu’il vous faut pour être auto-suffisant, que vous possédiez suffisamment pour n’avoir besoin d’aucune aide ou soutien et pourvoir en abondance à toute bonne œuvre et tout don charitable”. 2 CORINTHIENS 9.8 (Traduit librement de la version américaine dite Amplified, c’est-à-dire Amplifiée).
La relation qu’un chrétien entretient avec l’argent révèle sa compréhension de la grâce de Dieu. Le principe fondamental en vigueur dans l’économie divine est : donner et recevoir, tandis que le principe fondamental en vigueur dans le système du monde est : acheter et vendre. Donner et recevoir sont une manifestation unilatérale de grâce. Quand vous donnez, vous n’attendez rien en retour. Acheter et vendre impliquent un échange.
Ainsi quand je prends ce que l’homme a conçu pour acheter ou vendre, c’est-à-dire de l’argent, et que je le donne librement sans attente de retour, j’ai fait entrer l’argent dans la grâce. Ce faisant, je profane les propriétés sacrées attribuées à l’argent et je déclare au monde spirituel comme au monde naturel que Mammon n’est pas ma source.
Or, quand un chrétien donne une offrande dans l’attente d’un retour, pour que ses besoins soient satisfaits, il ou elle n’a pas compris la grâce de Dieu. J’ai (Craig) entendu d’innombrables enseignements disant que si vous connaissez des déficits financiers, le moyen de voir vos besoins satisfaits est de semer et récolter financièrement. C’est faux, faux, faux, archi-faux ! Cette manière de voir rend nulle la grâce de Dieu et vous replace dans le système du monde fondé sur l’échange, soumettant du même coup votre cœur au gouvernement de l’esprit de Mammon, alors que vous croyez servir Dieu. En outre, dans le passage de Matthieu 6, Jésus a donné un enseignement qui s’élève précisément contre cette idée de semer et de récolter pour répondre à ses propres besoins.
“Nul ne peut servir deux maîtres; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous le dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux. (…)
Observez les lis des champs: Ils ne travaillent, ni ne filent, cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire n’a pas été vêtu comme l’un d’eux”. MATTHIEU 6: 24-29
Ici, nous voyons Jésus présenter la grâce à ses disciples et contrer le mensonge qui veut que Dieu répond à nos besoins humains par le biais de semailles qui génèrent une moisson. Jésus déclare très clairement que Dieu pourvoit aux besoins fondamentaux des moineaux et des lis sans qu’ils sèment, moissonnent, travaillent ou filent. Autrement dit : leur approvisionnement ne dépend pas de leurs œuvres. Dieu prend soin des oiseaux et des fleurs simplement parce qu’il les apprécie. Jésus poursuit en soulignant que nous, en tant que personne, valons beaucoup plus que des oiseaux ou des fleurs. Ainsi Jésus enseigne que Dieu pourvoit aux besoins fondamentaux de notre vie tout simplement parce qu’il est notre Père céleste et qu’il nous aime. C’est ce que j’ai (Craig) été amené à appeler « La foi du moineau ».
La foi du moineau est le fondement premier sur lequel toutes les autres opérations financières dans le Royaume de Dieu doivent reposer. Si nous n’avons pas pour fondation cette foi du moineau, cette confiance fondamentale que Dieu pourvoira à nos besoins parce qu’il nous aime, les principes bibliques de finance qui en découlent sont aisément dénaturés par l’esprit de Mammon et utilisés pour semer la confusion.
Peut-être vous demandez-vous : « Êtes-vous en train de dire que semer dans l’espoir de moissonner en retour est mauvais ? » Non, pas du tout ! Semer et moissonner est un bon principe biblique, mais il ne doit pas être utilisé dans le but de satisfaire nos besoins. Malheureusement, la manière fréquente d’enseigner ce principe rend nulle la grâce et fait dépendre la satisfaction de nos besoins de nos œuvres et pas de l’amour de Dieu.
La foi du moineau est donc la pierre angulaire de la structure financière chrétienne. C’est une confiance et une assurance absolue, le fait de faire reposer toute ma personnalité sur l’assurance que Dieu m’aime et pourvoira à mes besoins. Ainsi, dans le contexte de la foi du moineau, ce que je reçois aujourd’hui doit être compris comme un don venu de Dieu, et pas comme quelque chose qui m’est dû. Si je travaille quarante heures par semaine pour un employeur, la foi du moineau dit que je travaille pour Dieu et pas pour un homme. L’argent que je reçois de mon employeur n’est pas ce qu’il me doit, mais plutôt la provision qui est mise à ma disposition, par la grâce, comme un don de mon Père qui m’aime. Ce qui fait que Dieu est la source de mon approvisionnement et que mon employeur est simplement le délégué ou le canal par lequel est acheminé mon approvisionnement.
Dès lors, vu sous cet angle, si j’apprends que la société pour laquelle je travaille envisage des réductions d’effectifs et que je peux perdre mon emploi, mon cœur n’est pas saisi de panique par peur de manquer, parce que mon employeur n’est pas ma source. Mon approvisionnement est donc assuré. Dieu peut tout simplement utiliser un canal différent qui pourvoira à mes besoins. La plupart des gens pensent que la provision nécessaire doit se faire sous forme d’argent. Ce n’est pas vrai. Dieu peut pourvoir maison, voiture, nourriture, avion, bref tout ce dont vous avez besoin pour accomplir votre appel, le tout sans argent. Encore une fois, Mammon cherche à promouvoir le message que la puissance de la vie réside dans l’argent. Dieu a fourni de la nourriture à Élie (1 Rois 17), de la nourriture, des vêtements et un toit à Mephiboscheth (2 Samuel 9), de la nourriture pour cinq mille personnes par l’intermédiaire de Jésus, le tout sans argent…
Ce texte est un extrait du livre « Bien Richesse Argent » écrit par Craig Hill, Earl Pitts.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “LE COMBAT SPIRITUEL SUR LES FINANCES“.
Comments (0)