«La joie du Seigneur est votre force », a dit le prophète Néhémie (Néhémie 8.10).

Rien d’étonnant que Jésus ait tant tenu à faire comprendre à ses disciples qu’il était venu, non seulement pour acquérir leur salut au prix de son sacrifice sur la croix, mais encore pour les équiper de la puissance de sa joie.

« Vous ne l’avez jamais fait auparavant », leur dit-il (« mais faites-le dès maintenant »). « Demandez, en vous recommandant de mon nom, et vous recevrez, et la coupe de votre joie débordera » (Jean 16.24).

La joie du Seigneur nous appartient. Il suffit de la lui demander ! Avant d’être arrêté, Jésus a prié pour nous :

« Qu’ils aient la plénitude de ma joie. Qu’ils puissent connaître mon bonheur épanoui en eux, que ma réjouissance habite leur âme dans toute sa plénitude, que mon allégresse remplisse et inonde leur cœur » (Jean 17.13— d’après la Bible paraphrasée).

Tout chrétien né de nouveau sait que son salut est un don gratuit : il sait qu’il est né de nouveau par le Saint-Esprit à l’instant où il a accepté Jésus-Christ comme son Sauveur dans la foi. D’autre part, bon nombre de chrétiens font cette découverte que le cadeau de Dieu contient bien plus que la nouvelle naissance, et que, par la foi, ils ont également part au baptême dans le Saint Esprit.

Cependant, bien peu d’entre nous semblent réaliser que jésus nous a aussi fait don de sa joie. Elle encore, comme le reste du cadeau, doit être demandée et reçue dans la foi.

S’il est vrai que la joie du Seigneur est notre force, il est évident que ce n’est pas au bout d’une longue marche spirituelle que nous l’acquérons, comme une sorte de couronne de crème fouettée au sommet d’un gâteau. C’est quelque chose dont nous avons besoin dès le début de notre vie chrétienne pour nous soutenir et nous fortifier dans notre mission de porteurs de la Bonne Nouvelle dans ce monde. Paul écrivait aux Corinthiens: 

«Lorsque je viendrai, ne pouvant pas faire grand-chose pour accroître votre foi puisque, Dieu soit loué, elle est déjà forte, je veux pouvoir contribuer à votre joie: je veux vous rendre heureux et non vous attrister » (2 Corinthiens 1.24).

Paul ne voulait pas dire qu’il allait les rendre heureux en leur apportant de jolis cadeaux ou en améliorant leurs conditions de vie. Il désirait leur rappeler la joie qui leur avait déjà été donnée. Il voulait qu’en s’entrainant à se réjouir, ils cultivent la joie plantée en eux par le Saint-Esprit.

Paul savait que, pour un chrétien qui témoigne activement de sa foi, la vie extérieure serait toujours pleine d’épreuves et de souffrance. Demeurer en Christ, voilà la source de sa joie.

 « Le Saint-Esprit m’avertit, dans chaque ville où je passe, que la prison et des souffrances m’attendent. Mais aucune de ces choses ne me trouble ; et je n’attache pour moi-même aucun prix à ma vie, pourvu que je puisse aller jusqu’au bout de ma mission avec joie, et accomplir la tâche que m’a confiée le Seigneur Jésus: proclamer fidèlement la bonne nouvelle… de la grâce de Dieu…» Асtes 20: 23-24

Si Jésus nous a déjà donné sa joie, pourquoi la plupart des chrétiens mènent-ils une vie si triste ?

Jésus a prié pour que sa joie soit rendue parfaite en nous. Ce qu’il veut dire, c’est que nous ne pouvons pas nous rendre joyeux nous-mêmes, pas plus que nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, ni nous remplir d’amour ou de paix. Mais ce que nous pouvons faire, c’est d’accepter volontairement et de croire ce que Jésus a fait pour nous, et de le laisser rendre sa joie parfaite en nous.

Dans la vie courante, cela signifie que nous nous appliquons délibérément à pratiquer la joie, quels que soient nos sentiments, en croyant que Dieu agit, qu’il transforme notre peine en joie pure, comme il l’a promis. L’amour, la joie, la paix font partie du fruit de l’Esprit en nous. Jésus a expliqué à ses disciples comment ils devaient cultiver ce fruit.

« Je vous ai aimés comme le Père m’a aimé. Vivez dans mon amour. C’est quand vous m’obéissez que vous vivez dans mon amour, de la même manière que j’obéis à mon Père et que je vis dans son amour. Je vous ai annoncé cela afin que vous soyez remplis de ma joie » (Jean 15.9-11).

Nous sommes dans la joie, non parce que les circonstances sont heureuses, mais parce que nous connaissons les commandements de Jésus, que nous les pratiquons et que nous demeurons en Lui. Jérémie écrit: 

«Dès que tes paroles me parvenaient, je les dévorais. Oui, ta Parole a fait la joie et les délices de mon cœur » (Jérémie 15.16).

David avait appris le secret de la joie :

«Réjouissez-vous avec tremblement », écrit-il au Psaume 20:11. 

« Dès à présent, ma tête s’élève au-dessus des ennemis qui m’entourent ; je vais offrir dans le sanctuaire du Seigneur des sacrifices avec des cris de joie: je chanterai, oui, je chanterai les louanges du Seigneur» Psaumes 27:6

Pendant longtemps, j’ai cru connaître la joie dans la satisfaction et le bien-être. Je réalise maintenant que la joie ne prend pas sa source dans les sentiments, mais qu’ elle est libérée par la volonté, et qu’elle fait partie de la vie de louange.

« Que la joie de tous les justes jaillisse comme une louange au Seigneur, car il leur appartient de le louer », écrit David au Psaume 33:1.

La joie, la reconnaissance et la louange sont inséparables. Notre décision de remercier et de louer le Seigneur en toutes choses n’est pas complète tant que nous ne sommes pas également résolus à nous réjouir en toutes circonstances.

Ce texte est un extrait du livre « Puissance de la louange  » écrit par Carothers R. Merlin.

Voulez-vous avoir plus de ces livres gratuits? Rejoignez-nous

Comments (0)


Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Required fields are marked *