
La Liberté Est Dans Le Renoncement, Non Dans Les Forces Humaines.
Ce n’est qu’à la croix que nous trouverons le pardon et le salut. La croix fait passer par la mort, par une mort à soi-même. Cette mort nous libère de ce qui faisait obstacle à notre communion avec Dieu et avec les autres. Elle renouvelle nos relations. En renonçant au péché et au mal qui nous rendent esclaves, on trouve la liberté en Jésus.
Nous n’avons pas les moyens de nous sauver par nous-mêmes, ou de nous améliorer par nos propres forces. Mais nous pouvons nous en remettre entièrement à Jésus et à son amour, de telle manière que notre vie ne nous appartienne plus mais qu’elle soit tout à lui. Mon père, J. Heinrich Arnold, écrivait :
“Si nous désirons être guéris des blessures que Satan nous inflige avec ses pièges et ses flèches […], il nous faut avoir la même confiance totale de Jésus en Dieu […]. Tout ce que nous avons, en fin de compte, c’est notre péché. Mais nous devons lui remettre notre péché, dans la confiance. Alors, il nous pardonnera, il nous purifiera et il nous donnera la paix du cœur. Et ceci mène à un amour qui est indescriptible.”
Que signifie : « Lui remettre notre péché, dans la confiance » ? La libération, accompagnée de la possibilité d’une réconciliation, commence quand nous confessons ce dont notre conscience nous accuse. Le péché habite les ténèbres, et il tient à y rester. Mais quand les péchés qui nous accablent sont mis en lumière, quand nous les reconnaissons sans réserve, nous pouvons trouver pardon et libération.
Une personne que j’ai rencontrée me parlait de sa jeunesse : Un type m’avait promis un avenir merveilleux. Il n’arrêtait pas de me dire qu’il m’aimait et que j’étais si belle ! Et moi, je voulais désespérément le croire. Rapidement, nous nous sommes pris la main. Puis nous nous sommes enlacés, embrassés, touchés chaque geste en entraînant un autre. Comme il m’en réclamait toujours plus, je refoulais mes sentiments de culpabilité et de dégoût. Quand il a voulu des relations sexuelles, j’ai cédé.
J’ai choisi de sombrer plus profondément dans le péché, au lieu d’affronter le gâchis complet que j’étais en train de vivre. Je voulais m’enfuir pour vivre avec lui, je lui promettais amour et fidélité – même quand il a menacé de me tuer si je parlais à quiconque de notre relation. Il a disparu le jour suivant. Je ne l’ai jamais revu.
En proie à la dépression, j’ai songé au suicide. J’avais tout le temps mal à la tête et au ventre. J’avais l’impression de devenir folle. J’étais obsédée par le sexe. Je n’imaginais pas vivre sans un homme qui m’« aimerait ». Je passais d’un garçon à l’autre. Deux d’entre eux fréquentaient d’ailleurs d’autres filles. J’étais de plus en plus désespérée. Je pleurais dans mon coin pendant des heures. Pourtant, malgré mon impression d’être une prostituée, j’essayais de donner de moi, à ma famille et à mes amis, une image sereine et joyeuse…
Cette double vie ne pouvait plus durer. Un jour, j’ai été prise en flagrant délit de mensonge. J’ai alors réalisé que Dieu me donnait une nouvelle chance. Je n’aurais peut-être jamais plus une telle occasion de me libérer de mon péché. J’ai craqué. J’ai tout avoué à mes parents. Mais le diable ne voulait pas lâcher si vite sa proie. Il me tourmentait dans mon sommeil.
Pourtant la profondeur de l’amour de Dieu m’a vraiment touchée dans les semaines et les mois qui ont suivi. Ma famille et mon Église priaient constamment pour moi et me manifestaient leur amour. Ils ne perdaient pas espoir à mon sujet. Je crois que la prière a chassé beaucoup d’esprits mauvais qui semblaient rôder autour de moi, surtout pendant les premières semaines.
Après des mois d’un combat difficile, j’ai fini par être délivrée de mon esclavage du mal. Puis vint le moment inoubliable où le pardon de mes péchés fut proclamé par mon pasteur, au nom de Dieu. Ce moment fut rempli d’une puissance et d’une joie sans limites !
Quand nous sommes accablés par le péché, il est très précieux de trouver quelqu’un pour en parler. Ouvrir son cœur à une personne, c’est comme ouvrir une vanne – l’eau s’engouffre et la pression disparaît. Si la confession est franche et sincère, elle peut apporter un profond soulagement, parce que c’est un premier pas sur le chemin du pardon. Mais en définitive, il faut se placer devant Dieu. Nous ne pouvons pas le fuir ni nous cacher. Si nous sommes disposés à nous placer devant lui, dans la lumière de son Fils Jésus, il effacera notre faute.
Dieu a créé l’homme et la femme pour la paix et pour la joie. Il donne cette mission à chaque croyant : travailler à la nouvelle création de son Royaume de paix. Pour accomplir cette tâche, il nous faut accepter joyeusement le règne de Dieu sur notre vie et être prêts à suivre Jésus jusqu’au bout sur son chemin qui commence par la crèche de Bethléem et finit à la croix de Golgotha. C’est une marche lente et humble. Mais c’est le seul chemin qui conduit à la pleine lumière et à l’espérance.
Seul Jésus peut pardonner et enlever nos péchés. Il réveillera nos consciences, les libérera de l’impureté, de l’amertume, du trouble (cf. He 9,14). Si nous écoutons la voix de notre conscience, si nous assumons les choix que nous avons faits, et si nous acceptons le jugement de Dieu et son pardon, la grandeur de nos erreurs ou la profondeur de notre corruption n’entrent plus en ligne de compte. En Christ, cette conscience qui était notre ennemie deviendra notre amie.
Le pardon a le pouvoir de transformer notre vie.
Le pardon offert par Jésus est si puissant qu’il changera complètement notre vie. Ce qui nous angoisse ou nous isole, ce qui est impur et mensonger, ce qui nous empêche d’aimer et d’être aimés, cédera si nous nous donnons à Jésus. Ce qui est élevé sera abaissé, et ce qui est abaissé sera élevé. Un changement interviendra d’abord au plus profond de nous. Puis notre vie extérieure, avec toutes nos relations, en sera transformée.
Ceux qui se sont trouvés aux côtés d’un mourant savent combien est essentielle la relation intérieure avec Dieu. Ils savent qu’à la fin, au moment du dernier souffle, c’est ce lien seul qui compte. Chacun doit se préparer à rencontrer Dieu – c’est le travail de toute une vie. Jésus nous l’enseigne quand il dit :
“En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” (Mathieu 25,40)
Il dit aussi : Heureux les pauvres en esprit : le Royaume des cieux est à eux. (Mathieu 5,3) J’ai moi-même pu faire l’expérience, au chevet de mourants, que celui qui, comme Jésus, a vécu pour les autres, ressent la proximité de Dieu dans ses derniers instants. J’ai également vu, au moment de leur mort, le tourment de ceux qui ont vécu dans l’égoïsme et le péché et qui ont refusé de se repentir.
Tous, que nous soyons mariés ou non, nous avons besoin d’approfondir notre compréhension des paroles de guérison éternelle de Jésus : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. (Mathieu 28,20) En Jésus résident la vie, l’amour et la lumière. En lui, notre vie et nos relations seront purifiées de ce qui nous accable et de ce qui, en nous, fait obstacle à l’amour. En lui, l’image de Dieu en nous peut être restaurée…
Ce texte est un extrait du livre « LA SEXUALITÉ LE MARIAGE ET DIEU » écrit par Johann Christoph Arnold.
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La Liberté Est Dans Le Renoncement. La Liberté Est Dans Le Renoncement. La Liberté Est Dans Le Renoncement.
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