20 h 

Il s’était réveillé aux environs de 7 heures et il avait demandé à tout le monde de partir. Ils avaient grommelé pour la plupart, mais ils avaient fini par se lever un à un pour rentrer chez eux. Certaines avaient retrouvé leurs esprits. D’autres pas vraiment. De toute façon, la grande majorité des invités était déjà partie avant son réveil. C’était une sacrée soirée qui avait dépassé ses espérances. Il avait pu s’entourer d’un monde fou pour son anniversaire même s’il n’y avait pas eu de coupure de gâteau. Il n’avait pas jugé utile de leur dire que ce qu’il fêtait en réalité c’était son anniversaire. 

La fête lui avait coûté une petite fortune qu’il avait grattée sur son compte de secours. Mais le jeu en valait la chandelle. Il pensait encore à ce qu’il dirait à son père et à sa mère quand ils lui demanderaient comment il avait pu dépenser autant d’argent en une seule soirée. Mais pour le moment ça n’avait pas grande importance. Ils allaient râler un moment puis l’affaire serait classée. 

Ce n’était pas la première qu’il organisait une fête de ce calibre en se servant de son fond de réserve personnel. De toute façon, Tegan lui avait dit de ne pas s’inquiéter. L’argent n’était pas un problème. Ça ne l’avait jamais été. Cette voix dans sa tête le rassurait. Tegan lui avait donné toutes les instructions pour assurer la réussite de la fête. 

Puis il l’avait aidé à ne pas paniquer quand il s’était réveillé et qu’il avait vu la maison dans un état effrayant avec des dizaines de personnes nues dans le salon, les chambres, les salles de bain. Ben avait tout de suite compris ce qui s’était passé. À quel moment la fête avait-elle pris cette tournure ? Certainement à cause de ce type avec les sachets contenant des comprimés roses. Ensuite… que s’est-il passé ensuite ? Des types sont arrivés et le DJ a été remplacé… 

Ben, Koba coupa lentement la tomate en plusieurs tranches fines et s’attaqua à l’oignon. La cuisine était impeccablement propre. Rien à avoir avec le dépotoir de la veille. L’équipe de nettoyage avait fait un excellent travail pendant qu’il était à l’école. Ben versa la tomate, les oignons et le piment coupés dans la casserole sur la plaque chauffante. Il y ajouta un peu d’huile et des œufs. Les gens avaient souvent pensé qu’il ne savait pas cuisiner parce qu’il venait d’une famille riche. Ils se trompaient. Ils se trompent tous. Bien sûr qu’ils se trompent. Mais… qui venait de parler ? Ben se figea et réfléchit. 

C’est lui évidemment. Ça ressemblait plus à la voix de Tegan qu’à sa voix à lui. Tegan ? Qui c’est lui d’ailleurs ? Cette voix qu’il entendait depuis quelques jours. Ça avait commencé avec son arrivée à l’UST et ce matin ça s’était amplifié ce matin quand il s’était réveillé avec cette horrible gueule de bois. Cette voix qui lui avait dit qu’il devait renvoyer tout le monde. 

Ben, Koba remua distraitement les ingrédients de sa sauce dans la casserole. En vérité, il ne se sentait pas très bien depuis qu’il s’était réveillé. Et ce n’était pas seulement à cause de cette voix dans sa tête. Bien sûr, il y avait cette voix et elle lui donnait une certaine sensation de… de puissance. Mais il y avait aussi autre chose. Ce sentiment de perdre le contrôle. Ces trous noirs un peu répétitifs… Tu réfléchis beaucoup trop. 

— oui, ça me permet de rester éveillé. 

— Non, c’est moi qui te permets de rester éveillé. 

— Ah. Tu es Tegan ? 

— Pour toi, je serai Tegan 

— Qui es-tu ? Es-tu moi ? Ma conscience ? 

— Oui si on veut. Je suis ton autre toi. Je suis ton alter ego. Je suis là pour t’aider à t’affirmer. À avoir ces choses que tu ne peux pas avoir tout seul. 

— Ah. Et c’est quoi ? 

— La célébrité. Tu veux être connu. Tu veux enfin sortir de l’ombre n’est ce pas ? Tu en as assez de rester dans l’ombre de ton frère, le brillant avocat. Tu en assez qu’on ne t’apprécie pas à ta juste valeur ? Qu’on ne te voit pas assez ? 

— Oui… 

— Et tu veux être aimé 

— Oui… 

Les yeux de Ben avaient pris une couleur blanche mortelle. Il était comme en état de transe ou en état d’hypnose. La voix résonna à nouveau dans sa tête. 

— Toi et moi nous ne formons plus qu’un. Et ensemble, nous allons gravir les sommets. 

— Oui, gravir les sommets, répéta-t-il 

— Mais pour commencer, il nous faut du pouvoir. 

— Comment ? 

— Regarde ton portable. 

Sur l’écran de son portable, Ben Koba vit apparaître le profil Facebook d’une fille qu’il avait l’impression de connaître. Il l’avait déjà rencontré quelque part… mais son esprit embrouillé avait du mal à se souvenir. Puis la lumière revint. Elle s’appelait Angela et c’était une camarade de classe. Une jolie fille sur laquelle il avait flashé, mais qui visiblement ne s’intéressait pas à lui. Comme d’habitude. 

— Tu la veux ? 

— Est-ce que je pourrais l’avoir ? 

— Tu peux tout avoir. Il suffit de t’en emparer. 

— M’en emparer… oui. Oui, je vais prendre ce que je veux. 

Dans cette immense villa située à 3 km de l’UST, Ben Koba sourit sournoisement pendant que sa sauce mijotait. Mais à ce moment, il n’avait plus vraiment conscience de lui. Il désirait Angela. Ce désir enfoui avait fait surface subitement. Il se souvint de ses yeux, de ses lèvres, sa généreuse poitrine. Et ses cuisses qu’il remarquait quand elle s’asseyait non loin de lui en salle. Il s’était toujours demandé ce qu’il trouverait en remontant plus haut le long de ses cuisses. Mais pourquoi deviner quand on peut le savoir ? S’il voulait quelque chose, il n’avait qu’à s’en emparer. Alors il s’en emparerait. Son sourire se fit plus large, dévoilant des dents d’un plan écarlate. 

— J’arrive poulette, dite Ben Koba. Mais à ce moment, ce n’était plus lui qui parlait. Ben avait déjà laissé Tegan prendre le contrôle. 

*** 

Corinne Kole, 19 ans, était une étudiante sud-africaine à la peau blanche. Elle n’était pas la seule caucasienne à faire ses études à l’UST, mais on pouvait les compter sur le bout des doigts. Corine s’était retrouvée à l’UST parce qu’elle avait reçu une bourse d’études spéciale après avoir été 3e au concours de mathématiques en 2019. 

Elle y avait vu une occasion de perfectionner son français tout en bénéficiant d’un enseignement de qualité. Corine parlait 4 langues couramment et se débrouillait dans 3 autres langues, dont le français. On n’avait pas besoin d’être devin pour se rendre compte que côté intellect, Corine avait quelque chose au-dessus de la moyenne. 

Après un an au Bénin à l’UST Corine pouvait déjà parler passablement le fon, une des langues locales du pays. Et elle le faisait sans accent. Ses amis étaient à la fois impressionnés et choqués par sa rapidité à apprendre de nouvelles langues. C’était une fille brillante et bosseuse qui aimait beaucoup l’aventure et partir en voyage. 

Après ses études à l’UST, elle comptait continuer aux États-Unis où elle voulait avoir son doctorat en mathématique. Corine Kole avait été invité à la fête de Koba Ben par sa meilleure amie Jeannette Zara qui était aussi sud-africaine. Corine n’avait pas voulu y aller parce qu’elle n’était pas vraiment d’humeur. Elle avait passé une journée horripilante surtout à cause d’une dispute avec son petit ami. Mais Jeannette avait insisté pour qu’elle l’accompagne. Elle lui assura qu’elles allaient passer un excellent moment. 

Après un moment d’hésitation, Corine avait fini par accepter et les deux filles s’étaient rendues à la fête aux environs de 21 h. Comme la plupart des invités, elles avaient mangé, bu et dansé sur toutes sortes de mélodies. À une certaine heure, on leur avait proposé un comprimé rose. Jeannette ne voulait pas en prendre, mais Corine l’avait forcé. 

Qu’avaient-elles à craindre ? Elles étaient là pour s’amuser de toute façon. Mais en avalant ce comprimé, Corine avait compris qu’elle avait peut-être fait une erreur. Elle aurait peut-être dû écouter son amie. Comme beaucoup d’autres, elle ne se souvint pas vraiment de ce qui s’était passé cette nuit. Elle s’était réveillée avec une migraine qui avait fini par passé après qu’elle ait pris de l’aspirine. Mais Corinne n’était plus la même depuis cette nuit. 

Plusieurs fois, elle avait cru entendre des voix étranges lui parler et lui murmurer des choses sur les gens qu’elle avait rencontrés au cours de la journée. Elle avait comme l’impression de pouvoir lire leurs pensées. Corinne ne s’était pas rendue sur le campus dans la matinée. Elle n’avait pu le faire que dans l’après-midi quand la migraine avait baissé. C’est là qu’elle avait commencé par entendre les voix dans sa tête. 

À chaque fois, les voix parlaient d’elle. On la traitait de prétentieuse, de madame, je sais tout, d’hypocrite, d’égoïste, de sale blanche, etc. 

À chaque fois que Corine entendait ces voix, elle avait l’impression qu’ils venaient de la personne en face d’elle. Même en se rendant au cours cet après-midi, elle était certaine que le conducteur de taxi-moto la regardait avec un certain mépris. Puis elle avait entendu ses pensées. C’était ce qu’elle croyait : il l’avait traité de petite salope de blanche. Corine était sûre que cette pensée venait de lui. Elle lui avait tendu son argent en le regardant dans les yeux. 

Le conducteur ne semblait pas avoir remarqué que quelque chose n’allait pas chez cette fille. Dans la tête de Corine, le conducteur taxi-moto continuait de la traiter de salope. Il alternait souvent avec le mot pute. « Salope, salope, salope, salope, putain de blanche ». 

Les mots continuaient de marteler son esprit. À bout, Corine avait voulu leur expliquer qu’elle n’était pas une salope, une pute, une prétentieuse comme ils le pensaient. Non, elle n’était rien de tout ça. Elle n’était qu’une fille passionnée de mathématique qui aimait un peu trop les aventures », mais les voix avaient continué. 

Pendant toute la durée de son cours de physique. Elles les entendaient. Elles entendaient leurs pensées. Ceux qu’elles avaient toujours cru être ses amies la méprisaient aussi. Corine entendait les pensées des inconnus qu’elle rencontrait dans la rue. À aucun moment il ne lui vint à l’esprit que ces voix venaient d’ailleurs… Elle voulait juste les faire taire. Elle n’en pouvait plus. Elle allait les faire taire tous une bonne fois pour toutes. 

À la fin de son cours, elle avait entendu cette fille Amanda qu’elle n’avait jamais pu supporter, la traiter de salope comme tous les autres. Comment avaient-elles osé ? Corine s’était approchée d’elle et lui avait demandé de répéter ce qu’elle venait de dire. Amanda l’avait regardé avec des yeux ronds visiblement confus. Mais Corine l’avait encore entendu « la salope perd la tête ». 

Corine avait bondi sur elle et lui avait donné une baffe. La scène aura pu se transformer en une bagarre si John un autre étudiant ne l’avait pas vite retenu. Puis tout le monde lui demanda ce qui se passait. Elle avait voulu leur dire que c’était Amanda qui l’avait traité de salope. Mais… mais ils étaient tous dans le coup. Elle entendait toute leur pensée. Ils la méprisaient tous. Ils étaient tous de mèche, ces sales noirs qui la détestaient. 

Pourtant, elles les avaient toujours aimés. Jamais elle n’avait nourri de la haine à leurs égards. Pourquoi la voyaient-ils comme une… Elle avait beau leur dire qu’elle n’était pas tout ce qu’il disait d’elle, mais ils ne semblaient pas en tenir compte. Elle allait donc s’occuper personnellement d’eux. D’eux tous. 

*** 

Alberic Sandu se réveilla chez lui à 16 h. Il ne savait pas comment il était rentré après la fête chez Ben. Il s’était juste retrouvé sur son lit avec la lumière du soleil qui lui brûlait le visage. Il avait d’abord cru qu’il était 10 h du matin. Mais en consultant l’heure sur son téléphone, Alberic s’était rendu compte qu’il avait dormi plus de 15 heures. Cela lui avait permis de récupérer de sa cuite de la veille. 

Soirée dont il ne se souvenait pas de grand-chose si ce n’était d’avoir fait l’amour avec une fille dans les toilettes. Évidemment qu’il n’allait pas oublier cette scène. Il était allé là-bas pour pécho des meufs et il en avait eu pour son compte. Mais il y avait autre chose. Ce rêve étrange qu’il avait fait. Il se trouvait dans une maison entourée d’individus vêtus de tuniques rouge sang qui tenaient chacun à la main une bougie noire. 

Devant lui se trouvait un rouleau de papier étendu sur un pupitre. Et il y avait aussi une plume dans un encrier. Les personnes autour d’Alberic ne parlaient pas. Pourtant Alberic savait ce qu’il avait à faire dans ce rêve. On lui proposait une sorte de contrat qu’il devait signer. Mais pour quoi faire en fait ? Alberic n’en avait aucune idée. 

Ce qu’il savait par contre, c’était que quelqu’un au bout de la pièce attendait qu’il signe ce contrat pour s’en aller. Il devait le signer ou accepter de mourir ce soir. Mourir ? Pourquoi devait-il mourir ? Alberic n’en avait aucune idée. Une chose était sûre, Alberic voulait vivre. Et la seule manière pour lui de rester en vie c’était de signer ce satané contrat. Il envisagea de lire ce qui était écrit sur le rouleau de papier, mais l’écriture lui paraissait floue. 

Au-dessus de lui, un sablier géant se mit en marche. Le sable coulait rapidement du compartiment du haut vers celui du bas. Ce sable coule un peu trop vite, pensa Alberic. Sur le sablier, il put voir une étiquette qui portait une inscription. « Alberic Sandu 2h30 min 40 s ». Ce truc me représente ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourtant au fond de lui, Alberic savait parfaitement ce que cela signifiait. Ce sablier montrait le temps qu’il lui restait à vivre. 

En face de lui, la chose tapie dans l’ombre s’impatientait. Il devait signer maintenant s’il voulait vivre. Mais signer… qu’est-ce que cela impliquait ? Alberic ne jugea pas nécessaire de s’attarder longuement sur la question. À la place, il pensa plutôt à tout ce qu’il perdrait s’il mourait ce soir. Et ce qui lui tenait le plus à cœur c’était les filles. Il avait encore beau de trop de jolies filles à sauter. Il avait encore la vie devant lui. Il était trop jeune  pour mourir maintenant. 

Au moment où il allait signer le contrat avec cette encre qui était clairement du sang humain, son sang, Alberic entendit une autre voix qui lui proposait une sorte d’échappatoire. Un autre contrat sur un rouleau de papier était apparu en face de lui. Ce contrat flottait dans les airs. Il n’était pas très différent de celui qui se trouvait sur le pupitre, mais il y avait une inscription en bas de page qui avait retenu son attention : Esclave de Jésus pour ce siècle et dans le siècle à venir. Alberic avait longuement fixé la phrase. Le temps lui manquait certes, mais il avait besoin de réfléchir. 

Ce nom Jésus, il l’avait déjà entendu quelques fois au cours de sa petite vie. C’était une communauté de fanatique religieux qui passaient leurs dimanches matin à lui casser les tympans avec leur musique quoiqu’intéressante –, mais parfois soûlante tout de même. Il n’avait jamais voulu adhérer à ce genre de mouvement. 

La religion n’avait jamais été son truc et ce n’était pas aujourd’hui qu’il retournerait sa veste. Mais ici, il s’agissait quand même de sa vie. Il devait choisir. Alberic crut voir aussi quelqu’un d’autre dans cette pièce. Une personne le regardait avec des yeux apeurés. Il se demanda si lui aussi il avait un choix à faire comme lui puis au bout d’un moment la silhouette disparut. Ses pensées revinrent à ce fameux choix. 

D’un côté Jésus dont il ne savait pas grand-chose sinon certaines suppositions, et cette créature tapie dans l’ombre qui l’invitaient. Ce maître qui voulait aussi faire de lui son esclave. Alberic le savait-il ne pouvait être libre ce soir. Il devait faire un choix. La voix qui lui avait présenté le second rouleau réitéra son assertion que Alberic n’avait pas bien entendu la première fois : « Voici je mets devant toi la vie et la mort, choisis la vie ». La vie ? Où était-elle ? Avec Jésus ? Mais il serait obligé de devenir esclave. Et Alberic tenait à sa liberté. 

Et si Jésus t’interdit de pécho les filles, tu seras obligé d’obéir si tu es son esclave. Moi je te permettrai de faire ce que tu veux. Signe mon contrat. Cette voix était différente de la première. C’était celle de la créature de l’ombre. Elle lui fait froid dans le dos. Mais en même temps, elle l’attirait. Alberic regarda le sablier, son temps était presque écoulé. La plume tremblait dans sa main… 

La suite de son rêve se perdit dans le brouillard. Qu’avait-il décidé finalement ? À son réveil, Alberic resta longuement étendu sur le lit puis se leva. Il se sentait en pleine forme après avoir dormi si longtemps. Il avait manqué deux cours ce matin, mais ce n’était pas bien grave. C’était pour la bonne cause. 

Alberic se dirigea vers la salle de bain et se vida la vessie. Il alla ensuite dans la cuisine et sortit de son congélateur une petite bouteille de lait. Il en avala la moitié d’une traite et poussa un rot retentissant. Il se sentait très bien. Tout ça n’avait été qu’un rêve parmi tant d’autres. Rien de tout ça ne s’était passé. Il était rentré bourré de cette soirée et il avait dormi comme un cheval sous sédatif. Maintenant, il était réveillé et la vie pouvait reprendre son cours. 

Alberic se dit qu’il devait appeler son ami Ralf pour lui raconter comment il s’était fait cette jolie nana à la soirée. Il redéposa le lait, ferma son frigo et fonça sous la douche. Il venait d’être pris d’une violente nausée après avoir avalé ce lait. 

Alberic vomit dans la cuvette et resta assis par terre pendant plusieurs minutes. La nausée semblait s’être calmée. Il regarda autour de lui d’un air perdu. Il n’était pourtant pas malade. Alors pourquoi cette nausée ? Alberic se leva et se rinça le visage. Il alla ensuite prendre une douche tiède qui lui fit du bien. À 18 h, il appela son ami Ralf pour lui notifier qu’il passerait le voir en cabine. Ils décortiqueraient ensemble cette super soirée… 

Ce texte est un extrait du livre SENTINELLES : PREMIER TOUR DE GARDE” écrit par Charles SANDAH.

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