Jacques travaille rarement. Il accepte volontiers que Martine, sa femme, pourvoie aux besoins du foyer pendant qu’il essaie de réaliser son rêve. Le problème, c’est que Martine vit mal le fait de porter seule sur ses épaules tout le fardeau du soutien financier de la famille, et ce depuis toujours. Le fait est que Jacques poursuit son rêve depuis dix-sept ans sans aucun résultat concret. Je crois qu’en réalité, la crainte est à la base de l’inactivité de Jacques. S’il ne parvient pas à avoir le job de ses rêves, Jacques a peur de se retrouver avec un emploi qu’il déteste pour le restant de ses jours.

Marc, quant à lui, se tue à la tâche. Il ne sait pas se reposer ou jouir du fruit de son labeur. Il passe rarement du temps avec sa famille, et ses enfants adolescents sont sur le point de devenir adultes. Il ne travaille pas si dur par nécessité, mais par crainte. Il craint que, s’il s’arrête, il n’ait plus que peu de valeur aux yeux des autres comme à ses propres yeux.

Ce sont là des exemples extrêmes de la relation qu’un homme peut entretenir avec son travail. D’un côté la paresse, éviter le travail par égoïsme, crainte, manque de confiance en soi, dépression, ou peur de l’avenir. Dieu dit du paresseux : 

« La porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit » (Proverbes 26 : 14). 

« L’assoupissement fait porter des haillons » (Proverbes 23 : 21). 

« Le chemin du paresseux est comme une haie d’épines » (Proverbes 15 : 19). 

« Les désirs du paresseux le tuent, parce que ses mains refusent de travailler » (Proverbes 21 : 25). 

Autrement dit, un paresseux n’arrivera jamais à rien, n’aura jamais rien, devra marcher sur une route difficile, et finira par être anéanti. L’autre extrême, c’est l’esclavage du travail au point d’en faire une drogue. Il devient alors une obsession à l’exclusion de toute autre chose, au point d’en perdre sa vie. Dieu dit d’un tel homme:

« Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain; la cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent » (Proverbes 1 : 19). 

« Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil » (Ecclésiaste 2 : 11). 

En d’autres termes, se rendre esclave de son travail ne fait que nous user et n’a aucun sens. Aucun de ces deux extrêmes n’est source de bonheur ou de satisfaction. Seul un équilibre parfait entre les deux, que Dieu seul peut aider un homme à trouver, apportera cette qualité. Curieusement, c’est la même raison qui peut pousser un homme vers l’un ou l’autre de ces extrêmes. Je veux parler de la crainte.

Le sens de l’identité d’un homme est souvent étroitement lié à son travail. Il a besoin d’être apprécié et d’être un gagnant; 500. travail est souvent le moyen qu’il emploie pour atteindre ces deux objectifs. Il est effrayé à la pensée de n’atteindre ni l’un ni l’autre.

S’il fait un travail qui lui donne le sentiment d’être rabaissé, il se sent dévalué en tant que personne. Si son travail ne fonctionne pas bien, il a le sentiment d’être un perdant. Dieu reconnaît le fait que le travail est une source de satisfaction pour l’homme. L’Écriture va jusqu’à dire : 

« Si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu » (Ecclésiaste 3 : 13). 

Le fait que tant d’hommes ne soient pas satisfaits dans leur travail ne vient pas tant de la nature de leur travail mais plutôt du fait qu’ils aient ou non trouvé le sens de leur vie.  Un homme qui n’a pas trouvé ce sens peut en arriver à travailler dur et longtemps pour une si faible récompense qu’il ne voit aucune lueur d’espoir dans l’avenir. Il ne voit en tout cas rien qui lui donne le goût de vivre. Si l’on ajoute à cela le spectre de la pensée de vieillir qui peut l’envahir, il peut entendre dans sa tête des paroles telles que : 

« Tu n’as de valeur aux yeux de personne… Tu es tout à fait remplaçable… Tu n’es plus capable de faire ce que tu faisais avant… Tu es trop vieux pour apprendre… Tu n’as pas ce qu’il faut… Ta vie n’a plus aucun sens… » 

C’est là une position dangereuse pour un homme. Bernard, son père et son grand-père ont tous eu du mal à gagner leur vie. En fait, ce n’est que sur le tard que chacun d’eux a su discerner ce qu’il était censé faire de sa vie. Ils sont passés d’un emploi à un autre sans direction claire. Financièrement, ils ont toujours dû jongler. Ils n’ont pas eu de parents qui priaient pour eux afin qu’ils découvrent leurs dons et leurs talents, qu’ils découvrent le plan de Dieu pour leur vie, que des portes s’ouvrent pour eux, et qu’ils puissent devenir tout ce pour quoi Dieu les avait créés. Sans l’intervention de Dieu, l’histoire tend à se répéter inexorablement.

J’ai remarqué que les gens qui ont eu des parents qui ont prié fidèlement pour eux semblent trouver plus tôt leur place dans la vie. Leur carrière ne « décolle » peut-être pas tout de suite, mais ils ont une raison d’être et un sens de leur destinée qui les propulse dans la bonne direction. Ils ne vivent pas dans la frustration et le vide que connaissent tant d’autres. Bien des parents ont plein de projets pour leurs enfants, mais pas assez ne cherchent à découvrir le plan de Dieu pour leur vie. 

Quand la vie d’un enfant est ainsi laissée au hasard, ce dernier risque d’errer longtemps à la recherche de sa vocation. Il ne devrait pas avoir besoin de passer par le doute, les tâtonnements et le désespoir dans sa quête pour trouver sa place dans la vie. Si votre mari a commencé sa vie sans un tel sens de direction, vos prières peuvent changer sa vie.

Si votre mari n’a pas eu de parents qui priaient pour lui, vous pouvez combler ce vide. Vous pouvez prier que ses yeux s’ouvrent pour voir ce que Dieu veut qu’il fasse, et qu’il le dirige. Vos prières l’aideront à se sentir apprécié et encouragé suffisamment pour qu’il sache qu’il a une certaine valeur, quoi qu’il soit amené à faire. Vous pouvez l’assurer du fait que Dieu lui a donné des talents et des capacités uniques et qu’il a de bonnes choses en réserve pour lui. Priez aussi que Dieu lui révèle et lui ouvre une porte que nul ne pourra fermer. Vos prières peuvent lui ouvrir un nouveau chemin.

Même si votre mari connaît déjà une carrière fructueuse, priez néanmoins que Dieu le place ou le garde où il le veut, et qu’il aplanisse son sentier. Mon mari est compositeur et producteur musical. Il m’a dit lui-même qu’il ressentait que mes prières l’avaient gardé de travailler avec de mauvais clients. Il n’a jamais travaillé avec quelqu’un de vraiment difficile, bizarre, mauvais ou malveillant, ce qui tient du miracle dans ce milieu. Il savait que je priais toujours que Dieu le dirige vers les bonnes personnes…

Ce texte est un extrait du livre « La prière d’une épouse est efficace » écrit par Stormie Omartian.

Nous vous invitons à lire l’article suivant « PRIÈRE POUR SON TRAVAIL« .

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