Le Saint-Esprit est différent du Père et du Fils en caractère. Ils Sont trois personnes distinctes mais un Dieu. C’est ce que l’on appelle la doctrine de la trinité. La nature de Dieu le Père c’est l’Amour. Il ne peut changer de nature. L’amour de Dieu pour nous l’a conduit à nous donner son fils unique Jésus. De même, cet amour amène Dieu à nous pardonner. Dans Matthieu 12;3, Jésus dit : 

«C’est pourquoi je vous dis : tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes…»

Jésus, quant à lui, est venu sur terre pour nous sauver. Il nous pardonne tous nos péchés et cherche à tout prix à nous sauver.

Dans cette optique, il affirme que quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné (verset 32). Pour ce qui concerne le Saint-Esprit, c’est une autre question. Jésus déclare que «le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir» (versets 31-32).

Ainsi, si nous blasphémons contre le Saint-Esprit, si nous refusons de reconnaître la vérité malgré les preuves évidentes qu’il nous montre, il n’y aura pas de pardon pour nous.

Laissons-nous enseigner par le comportement des pharisiens et des sadducéens. Ceux-ci endurcissaient leurs cœurs et refusaient de reconnaître que Jésus était le Messie. Tant qu’ils s’en prenaient seulement à Jésus, rien ne leur était reproché. Cependant, ils ont commencé à assimiler les œuvres que Jésus faisait avec celles du diable et des démons. Ils l’ont même qualifié de prince des démons. Une telle chose ne peut être acceptée par le Saint-Esprit. Marc 3. 29 confirme que :

«… quiconque blasphémera contre le Saint Esprit n’obtiendra jamais de pardon : il est coupable d’un péché éternel.» 

Dans toute la Bible, c’est l’unique péché éternel. A l’église, nous avons l’habitude de parler de deux personnes de la trinité (le Père et le Fils) et nous oublions de parler du Saint-Esprit. Cela n’est pas une bonne attitude.

Il se trouve que c’est l’Esprit qui conduit l’Église. Lisons bien le livre des Actes et nous comprendrons aisément. Il est intitulé Actes des apôtres mais en réalité il s’agit plus des Actes du Saint-Esprit.

Outre le blasphème du Saint-Esprit, notons que nous pouvons aussi lui mentir ou l’attrister puisqu’il est une personne. Nous pouvons l’offenser de plusieurs manières. Actes 5. 3 fait mention du mensonge d’Ananias et de son épouse Saphira. Ils ont menti au Saint-Esprit en pensant qu’ils mentaient à des hommes: 

«Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ?»

Puisqu’il est nécessaire qu’il y ait une communion parfaite entre Saint-Esprit et nous, Éphésiens 4. 30 exhorte :

«N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption». 

Il peut arriver que nous essayions de le tenter. En effet, l’apôtre Pierre le fait savoir dans Actes 5. 9: 

« Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur ? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t’emporteront ». 

Nous pouvons, par ailleurs, résister au Saint-Esprit selon Actes 7. 51: 

« Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. »

Il est également possible d’outrager l’Esprit de vérité. Lisons Hébreux 10. 29 pour nous en convaincre : 

« De quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? »

Le Saint-Esprit veut nous rendre sensible à la volonté de Dieu, à sa voix et à ses plans pour notre vie. Depuis l’Ancien Testament jusqu’au Nouveau Testament, il n’a cessé d’inspirer, de fortifier, d’équiper, de conduire le peuple et les enfants de Dieu. Il était présent et il accompagnait les enfants d’Israël vers la terre promise. Mais ils raidirent leurs cous et endurcirent parfois leurs cœurs pour se rendre rebelles à Dieu.

Bien que nous soyons sous la grâce, certaines personnes sont toujours frappées par le Seigneur quand elles veulent tourner le Saint-Esprit en dérision. Le cas d’Ananias et de Saphira est révélateur. A notre époque aussi, nous pouvons être témoins de situations similaires. Nous ne devons pas nous comporter de n’importe quelle manière avec le Saint-Esprit. Cherchons à mieux le connaître et à savoir comment il dirige l’Église de nos jours.

En République de Côte d’Ivoire, plus précisement à Abidjan, les responsables d’une église avaient désigné une personne pour visiter les cellules de prière. Sa tâche était de noter et rapporter ce qu’elle voyait et entendait. Elle agissait comme un espion. Cette personne venait dans notre cellule de prière et notait nos prophéties et nos révélations. Le Saint-Esprit me le fit savoir. J’interpellai l’espion et lui demandai de cesser de rapporter ce qu’il voyait et entendait dans notre cellule de prière mais il persista. Une nuit, vers 23 h, le Saint-Esprit lui dit de se confesser publiquement et de demander pardon.. vint et nous demanda pardon mais mourut trois mois après.

Après quelques années passées en Côte d’Ivoire, je suis rentré au Burkina Faso. Mon équipe et moi étions pleins de zèle pour l’œuvre de Dieu. La flamme brûlait en moi. Chaque fois que nous faisions diffuser des communiqués pour des rassemblements de prière dans des églises, une personne allait dire à nos hôtes de ne pas nous recevoir parce que nous étions des rebelles chassés par notre église locale. Mais l’Esprit Saint glorifiait son nom.

Lors d’une grande rencontre de prière, l’esprit de prophétie, de connaissance et de révélation agissait puissamment en moi si bien que je prophétisais et donnais des révélations très précises sur les participants. Une personne au sein de l’assemblée se mit à penser que j’étais un charlatan déguisé en homme de Dieu. Le Saint-Esprit me révéla ses pensées et j’invitai cette personne à revenir à de bons sentiments. Mais elle continua à me traiter de charlatan dans son cœur.

Huit mois après, elle était à ma recherche car le Saint-Esprit l’avait convaincue de péché. Après plusieurs tentatives, il me retrouva finalement lors d’une veillée dans la même église. Il se confessa en reconnaissant qu’il avait insulté le Saint-Esprit et moi. Je lui accordai mon pardon sans hésiter mais il mourut néanmoins quelques temps après.

Dans un couple, si l’un des conjoints est oint du Saint-Esprit, l’autre doit faire la part des choses entre l’aspect spirituel et celui physique. En ce qui concerne le premier aspect, il doit reconnaître l’onction comme le ferait n’importe qui. Mais pour le second aspect, ses rapports portent sur les droits et devoirs dans le couple. Si une telle distinction n’est pas faite, l’un des conjoints peut avoir des problèmes.

Il ne doit pas s’en prendre à l’onction de l’autre. Même les enfants doivent être prudents par rapport à l’onction de leurs parents. Référons-nous au Psaume 105. 15 : 

«Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes!» 

Cet ordre divin s’adresse à chacun de nous : enfants, époux ou épouse, etc. Personne ne doit toucher quelqu’un qui est consacré. A ce propos, nous devons contrôler nos paroles, nos actes; voire nos pensées.

Ce texte est un extrait du livre « La nouvelle découverte du Saint-Esprit  » écrit par Prophète Emmanuel SAWADOGO

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