LE COÛT DU CHANGEMENT.
Rien de grand ne se réalise seul. Il n’y a pas d’élévation sans un prix à payer. Sans réaction, il n’y a pas de mouvement, et sans mouvement, il ne peut y avoir de changement de position.
La vie n’est pas un accident biologique ; c’est une création délibérée d’un grand Créateur. C’est pourquoi ceux qui agissent de manière délibérée tirent le meilleur parti de la vie. Personne ne réussit par accident.
Une grande partie du monde en développement attend vainement un changement positif depuis des siècles, sans aucun résultat. Je crois qu’il est temps d’accepter l’entière responsabilité du changement que nous désirons, de peur que nous ne périssions comme des charges inutiles.
L’histoire biblique de la fourmi illustre bien la situation des hommes et des femmes dans le monde en développement aujourd’hui :
« Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître ; Elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? » (Proverbes 6:6-9)
Les fourmis n’ont ni surveillant ni dirigeant, pourtant elles assurent leur avenir. À mon avis, chaque reproche concernant une mauvaise gouvernance trouve son origine dans une citoyenneté déficiente. Après tout, les dirigeants sont choisis parmi les citoyens. Seule une citoyenneté responsable peut produire une gouvernance responsable.
Il est donc urgent de commencer à réorienter et reconfigurer la mentalité des gens, afin de changer leur vision de la vie.
Apprendre aux gens à « pêcher » est le seul moyen de les sortir de la dépendance à mendier du poisson toute leur vie. Il est temps de commencer à les autonomiser. Toute ascension nécessite une force appliquée (une poussée). Les choses tombent d’elles-mêmes, mais une force est nécessaire pour les faire monter. Alors que la gravité suffit pour une chute, une poussée est requise pour une ascension.
Je reconnais que certaines choses changent avec le temps, mais je sais aussi que le temps, en lui-même, ne change rien. Il est important de noter que les choses empireront si on ne fait rien. Imaginez quelqu’un qui a échoué à un examen il y a 20 ans. Combien de temps faudra-t-il pour que le résultat s’améliore s’il ne fait rien ? Cela prendra plus qu’une éternité, que personne ne possède !
La solution la plus sensée pour améliorer ce résultat est de se réinscrire à l’examen, de revoir sa méthode de préparation, de chercher de l’aide à travers des livres et des mentors, et de repasser l’examen. Ces changements peuvent être réalisés en un an. Pourquoi alors attendre l’éternité dans l’échec ?
Attendre un changement sans agir n’a aucun sens. L’application de forces pertinentes garantit un changement positif. Cela signifie savoir quoi faire et le faire avec engagement et précision. Rappelez-vous : il n’y aura jamais d’élévation sans un prix.
LE PRIX CAPITAL
Je crois que la discipline est le prix capital à payer pour chaque changement désiré. À mon avis, la discipline se définit comme le fait de faire ce qui est nécessaire pour obtenir ce que l’on désire. C’est accomplir ce qui est exigé, et non ce qui est pratique.
George Washington disait : « La discipline est l’âme d’une armée ; elle rend un petit nombre redoutable, procure le succès aux faibles et attire l’estime à tous. »
Je crois que la discipline est la clé du succès. Elle ouvre la voie à la distinction, garantit la dignité et donne accès à la pertinence. La discipline, selon moi, consiste à accepter l’entière responsabilité de chaque résultat dans une quête. Quelqu’un a dit : « Vous n’êtes pas un échec tant que vous cherchez quelqu’un à blâmer pour cela. » Que c’est vrai !
Avez-vous remarqué que chaque fois que vous pointez un doigt accusateur vers quelqu’un, trois doigts pointent vers vous-même, tandis que le cinquième pointe vers Dieu comme témoin ? Cela signifie que chaque individu est responsable de 75 % de ses problèmes. Si quelqu’un d’autre en partage la responsabilité, ce ne peut être qu’à hauteur de 25 % au maximum. Ainsi, un échec aurait échoué avec ou sans l’aide de quiconque ! Pas étonnant que K. C. Price ait dit : « Si vous échouez, c’est de votre faute ; si vous réussissez, c’est aussi de votre faute. »
Seuls ceux qui croient en la nécessité du changement restent maîtres de leur destin. Quelqu’un a dit : « Si vous en avez fini avec le changement, vous en avez fini avec la vie. » On dit aussi : « L’entêtement et le refus de changer sont l’énergie des fous. » De plus, « On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs. » Et encore : « Celui qui ne veut pas appliquer de nouveaux remèdes doit s’attendre à de nouveaux maux. »
Cependant, le changement a toujours un coût. Si le changement est synonyme de valeur ajoutée, et si la valeur est une fonction du coût, il est évident qu’il ne peut y avoir de changement positif sans coût.
Mahatma Gandhi a dit : « Nous devons nous efforcer de devenir le changement que nous voulons voir. » Quelqu’un d’autre a également dit : « L’exemple n’est pas le principal moyen d’influencer les autres ; c’est le seul. »
Désirez-vous réellement un changement positif en tant qu’individu ? Désirons-nous vraiment un changement en tant que peuple ? Alors, il est temps de cesser de souhaiter un changement. Commençons à y travailler.
C’est l’objectif de ce livre que vous tenez entre les mains. Il est conçu pour vous motiver vers le changement que vous avez toujours désiré. C’est un appel au réveil…
Ce texte est un extrait du livre « DOMINER VOTRE MONDE » écrit par David O. Oyedepo.
Nous vous invitons à lire l’article suivant : « UNE DISPOSITION À SERVIR ».
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