« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’a qu’une. » Confucius 

C’est quoi le déclic ? c’est le mécanisme qui déclenche, selon le dictionnaire Le Robert. Dans la vie courante, on parlera d’un événement qui sera le point marquant d’un avant et d’un après. Pour qu’un avion décolle, il faut une accélération progressive. Pour qu’une voiture ou une moto puisse aller à sa vitesse maximale, il faut une accélération progressive. Mais aucun de ces appareils ne pourra amorcer le processus sans un élément déclencheur. Il faudra au préalable démarrer l’appareil. 

Le problème que j’avais et que plusieurs jeunes gens rencontrent, c’est qu’ils croient que le démarrage est synonyme de réussite ou de gloire, alors que ce ne sont que des miettes. La Bible nous parle de la femme qui suppliait Jésus-Christ pour qu’il prie pour elle, mais il lui répond en disant qu’on ne donne pas le pain des enfants aux petits chiens. Elle lui dit donc que les petits chiens se nourrissent des miettes qui tombent de la table. Cela veut dire donc qu’il y a du pain sur la table. 

Pourquoi se limiter aux miettes si l’on peut avoir le pain lui-même ? Quand nous découvrons un talent, nous nous prenons pour des stars, or, le talent seul ne suffit pas. Il faut travailler à grandir dans le talent et à faire quelque chose d’important qui marquera notre génération et celles à venir. Il ne s’agit plus de paraitre comme… mais il faut être. Cela demande un déclic. Alors le déclic peut venir de partout, il peut être intrinsèque ou extrinsèque. 

Le plus important est d’être au contact de cet élément déclencheur le plus tôt possible. Les personnes qui en bénéficient tôt sont celles qui prennent conscience des enjeux de la vie très tôt, ou qui transportent dans le cœur des ambitions issues d’une motivation pure et d’un intérêt altruiste. C’est ce fardeau qui est le vecteur de l’édition de ce bouquin entre vos mains. Je pense qu’il est important de partager avec vous ce qui a été le déclencheur de mon accélération. Cela s’explique par le fait que plusieurs auraient besoin d’une illustration concrète de ce que peut représenter un déclic et un vecteur de déclic. 

Aussi, je parlerai des déclics qu’ont eus plusieurs jeunes influents qui ont su se démarquer dans notre génération. C’était en 2011, j’étais redoublant en 6ᵉ, cependant tous les copains que j’avais et avec qui je jouais étaient passés en 5ᵉ. Puis, ils se moquaient fréquemment de moi. J’étais tellement blessé que je résolus donc de ne plus être médiocre. Puis, je faisais tout pour veiller à maîtriser mes cours pour rester brillant au lycée. 

Le second déclic s’est produit lorsque j’étais nouvellement étudiant. Il m’était difficile de manger et de me déplacer pour aller à l’école. Je manquais de tout et j’étais surchargé. En étant à l’église, comme d’habitude, le pasteur avait dit que ce qui nous arrive est le fruit de nos propres choix et que nous avons le pouvoir de changer les choses. Dès ce jour, je me suis appliqué à chercher la sagesse. Comment est-ce que je devais faire pour changer ma vie ? 

La sagesse m’a appris que la majorité des prières que nous faisons peuvent disparaitre si nous avons de l’argent. Je me suis donc lancé dans un business avec beaucoup de difficultés. Cette initiative fait partie d’une résolution prise à la sortie de l’église. Je me suis dit que mon âge ne devait en aucun cas être un frein pour moi, que je n’avais pas besoin d’attendre de vieillir pour me marier, travailler et fonder une famille. Il m’a fallu être dans une église, mais il m’a aussi fallu rencontrer des difficultés. 

Plus tard, j’ai appris que les temps de souffrances détermineraient si oui ou non, nous réussirons notre vie. Cela dépendrait de la force de chacun à se relever après être tombé, à recommencer après avoir échoué. C’est sans doute l’une des matières que l’on ne nous encourage pas à étudier, bien qu’étant primordiale pour la vie. 

Les échecs prennent la forme que nous leur donnons. Échouer, c’est comme une marche d’escalier, soit on l’exploite pour aller plus haut, soit elle reste un obstacle qui nous fait tomber et reculer à chaque fois. J’ai une amie qui n’était pas mal dans ses études, car dans notre société, pour évaluer combien un enfant est brillant, l’on va se fier à ses notes de classes. Elle avait toujours dix ou vingt. Après son bac, elle avait quitté le Gabon pour étudier au Sénégal. Dans ce pays, elle avait été très bien entourée par des personnes ayant un état d’esprit positif, comme le dit l’auteur T. Harv Eker, « un esprit millionnaire ». 

Dans cette ambiance, elle s’était lancée dans un business en investissant princièrement. Cela s’est suivi d’un échec qui, par la suite, a emporté mon amie dans une dépression. Pour aller de l’avant et redevenir heureuse et rebondir, elle s’est mise à la lecture jusqu’à en faire sa passion. Aujourd’hui, elle s’est démarquée, elle est une jeune dame brillante et dynamique. Désormais, elle est un sujet d’espoir pour son entourage et pour moi en particulier. 

J’ai un autre ami, c’est le médecin Emmanuel MENIE qui lui avait eu de grands défis dans la cellule familiale et qui se devait de les relever. Lui aussi n’avait pas toujours été brillant, mais il avait eu des défis dans sa famille qui avaient été un vecteur de son dynamisme. Il est aujourd’hui écrivain, speaker de la chaine podcast TRANSFORMATION. C’est une référence aujourd’hui, un exemple de discipline et d’organisation à suivre. Son arrivée dans ma vie a fait disparaitre des peurs et a réduit mes croyances limitantes. 

Avec son aide, j’ai su me déployer dans une nouvelle forme de documentation, dans une nouvelle forme de prestance lors de mes interventions en public. Plusieurs ne s’attendaient pas à lui, mais il s’est servi des obstacles pour briller au point de m’inspirer moi aussi. Par ricochet, je ne me serrai jamais autant déployé si lui de son côté abandonnait le combat. Ce qu’il faut savoir est que chacun de nous a une mission, celle-ci engendre une vision. La vérité est que Dieu ne donne pas toute la vision à un individu. 

Très souvent, il donne la vision à plusieurs personnes de sorte que ces dernières se mettent ensemble et se complètent. C’est pourquoi la réalisation de vos rêves passera toujours par la satisfaction des intérêts des autres. L’homme est un animal social, se priver des relations humaines nous ferme fréquemment les portes du progrès. En effet, notre semblable peut être notre miroir, un déclencheur de destinée, tel un ange envoyé par Dieu. Votre environnement peut apporter le déclic dans votre vie. 

Chaque environnement regorge d’une ligne directrice dans la façon d’être et de faire. Chaque communauté a un fonctionnement et la réussite d’un individu dépend habituellement de notre position. Il faut que notre milieu de vie soit en adéquation avec notre personnalité, nos rêves et nos projets.

Glenn Josaphat MOUAMINI, peu après l’obtention de son baccalauréat, a obtenu une bourse pour aller étudier la finance en Russie. Dans ce pays, il fait cinq ans d’études et termine diplômé en banque et en finance. Étant étudiant, il gagnait bien sa vie, puis il est revenu au Gabon. Le Gabon est un magnifique pays, mais rien de ce qu’il entreprenait ne fleurissait. Toutes les portes lui étaient fermées. Il a dû retourner en Russie pour enfin trouver le chemin de l’exploit. 

Je ne suis pas ici en train de faire la propagande de l’immigration, je veux simplement montrer que l’environnement peut être le déclic de notre croissance. Cela peut se jouer entre les différentes villes d’un même pays également …

Ce texte est un extrait du livre  » COMMENT GOUVERNER LE MONDE  » écrit par N’GOUARAKA Cris Brendan.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “LA VUE EST UN SYSTÈME“.

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