Le Pouvoir De Choisir Te Rend Responsable De Tes Actes.
Je fus un jour consulté par un couple d’une cinquantaine d’années pour défendre leurs intérêts en droit car ils devaient comparaître au tribunal dans une affaire de trafic de stupéfiants. Le couple en question était très contrarié parce qu’il devait comparaître devant le juge bien qu’il n’avait pas été directement impliqué dans un quelconque trafic de stupéfiants. Ils étaient trop intègres pour envisager commettre ce genre de délit. La personne qui avait commis les faits était le fils de ce couple, un jeune garçon de dix-sept ans. Il avait été interpelé alors qu’il venait de faire une transaction de vente de la marijuana à un autre adolescent. Les résultats de la fouille ainsi que les déclarations de l’acheteur avaient permis d’établir sa culpabilité.
Au lieu de citer le jeune garçon à comparaître tout seul au tribunal en tant qu’auteur et responsable des faits, la loi prévoit que les parents, ou encore les représentants légaux de l’enfant mineur comparaissent également dans cette cause. Les parents ou les représentants légaux en général, comparaissent en tant que responsables civils des actes du mineur. Le législateur avait estimé que l’enfant mineur ne pouvait pas civilement être tenu pour responsable de ses actes car en tant que mineur, ce sont les parents qui ont le droit d’exercer l’autorité sur la personne et les biens du mineur.
En d’autres termes, les parents sont responsables parce que ce sont eux également qui ont le pouvoir de décision sur la personne et sur les biens du mineur. Nous voyons que le système juridique associe le pouvoir de choisir à la responsabilité. Tant que l’enfant mineur est considéré par la loi comme étant légalement incapable de choisir, il ne peut légalement pas être tenu pour responsable civil pour les actes qu’il pose.
Une fois que Dieu a donné le libre arbitre à l’homme, Il lui a également donné la loi et les conséquences de chacun de ses choix éventuels. À partir de ce moment, l’homme ne pouvait plus se plaindre ni blâmer qui que ce soit car non seulement il savait ce qu’il fallait faire pour réussir et pas échouer, mais il avait les pleins pouvoirs en ce qui concerne le choix de la réussite ou de l’échec. Son choix du bonheur ou de la souffrance. C’est pour cette raison que la Bible dit dans les épîtres de Paul aux Galates que ce que l’on aura semé, il le moissonnera aussi.
« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » Galates 6 : 7
Étant donné que l’homme est responsable de ses actes et que ses actes sont le fruit de ses pensées, la sagesse voudrait que l’homme accorde une importance particulière au choix de ses pensées. Pour pouvoir être efficace dans le choix de ses pensées, l’homme devrait connaître les résultats ou encore les conséquences de chaque type de pensées auquel il sera confronté. Cette connaissance peut être acquise par les propres expériences du passé ou tout simplement à travers les expériences des autres.
Dans son livre intitulé « L’homme est le reflet de ses pensées », l’auteur James ALLEN développe les conséquences de certains types de pensées :
Pensées bestiales : forment les habitudes comme l’ivresse et la sensualité, qui se solidifient ensuite en circonstances telles que le dénuement et la maladie.
Pensées impures : se matérialisent en habitudes confuses et amollissantes, lesquelles se figent en circonstances adverses et gênantes.
Pensées de peur, de doute et d’indécision : se stabilisent en habitudes de faiblesse, de lâcheté et d’hésitation, pour se solidifier en circonstances favorables à l’échec, la pauvreté et la dépendance servile.
Pensées indolentes : se fixent en habitudes de malpropreté et de malhonnêteté, pour se consolider en circonstances de grossièreté et de mendicité.
Pensées de haine critique : se traduisent par les habitudes d’accusation et de violence, pour se solidifier en des circonstances de préjudices et de persécutions.
Pensées égoïstes : fixent des habitudes égoïstes, qui se cristallisent en des conditions plus ou moins pénibles.
Les pensées pures : forment des habitudes de tempérance et de maîtrise de soi, qui se consolident en des circonstances propices à la paix et au repos.
Les pensées courageuses, indépendantes et résolues : se cristallisent en comportement empreint d’humanité, entraînant succès, abondance et liberté.
Les pensées rigoureuses : se cristallisent en habitudes de propreté et d’assiduité, qui se solidifient en circonstances charmantes.
Les pensées aimables et indulgentes : se concrétisent en habitudes de douceur, entraînant des conditions protectrices.
Les pensées aimantes et généreuses : génèrent les habitudes de dévouement pour les autres, établissant des situations de véritable richesse et d’éternelle prospérité.
Dans son livre « Pouvoir contre force », le célèbre auteur David R. HAWKINS a également analysé un certain nombre de pensées et il a tiré certaines conclusions qui peuvent être résumées comme suit :
Les pensées de honte : génèrent les sentiments d’humiliation qui finissent par pousser la personne à s’éliminer ou à s’effacer.
Les pensées de culpabilité : poussent au blâme, ce qui va entraîner la destruction de tout ce qu’on pouvait avoir commencé à bâtir.
Les pensées d’apathie : engendrent le désespoir qui conduit à son tour à l’abdication.
Les pensées d’orgueil : fait naître le dédain et conduit à la surestimation de soi. La personne pense qu’elle vaut beaucoup plus que sa valeur réelle.
Les pensées d’acceptation : permettent de pardonner et de relativiser facilement.
James ALLEN et David R. HAWKINS clairement ont démontré que certaines circonstances de nos vies sont uniquement le fruit des pensées que nous avons choisi d’entretenir. Personne ne nous a contraint et personne n’a le pouvoir de nous contraindre à adopter tel ou tel autre système de pensée. Même quand une personne estime sincèrement qu’elle n’avait pas le choix, ce qu’elle ignore est qu’elle n’a tout simplement pas voulu exercer son droit ou encore son pouvoir de choisir. Personne n’a le pouvoir de nous contraindre à adopter un système de pensée.
L’excellente nouvelle que je veux t’annoncer dans ce livre est que rien ni personne n’a le pouvoir de t’obliger à choisir telle ou telle autre pensée. Même Dieu le créateur n’a jamais voulu violer ta liberté de choisir. Dieu ne t’a même pas imposé la foi en Lui, bien qu’Il veuille que tout le monde croie en Lui, souhaite que tous les êtres humains croient en Lui et en Sa Parole. Tout le monde a le droit de te faire des suggestions. Bien que personne n’ait le pouvoir de t’ôter ton droit de choisir tes pensées en toutes circonstances, il faut bien être conscient du fait que tout le monde a le droit de te proposer un certain mode de pensée.
En d’autres termes, tout le monde a le droit d’essayer de te convaincre d’adhérer à un certain type de pensées. Quel que soit le moyen qui est utilisé pour essayer de te faire adhérer à un système de pensée, n’oublie jamais que c’est toi qui détiens le pouvoir. Décide donc d’exercer ce pouvoir de manière consciente et stratégique, car tu ne pourras blâmer personne pour le résultat que tu obtiendras…
Ce texte est un extrait du livre « BIEN PENSER POUR MIEUX RÉUSSIR » écrit par Dominique MBOG.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “La Matière Première De La Pensée“.
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