LE PRINCIPE DE L’ASSOCIATION, DE L’ACCORD.
Le roi Salomon, l’un des hommes les plus sages de tous les temps, révèle ce principe clé dans un de ces écrits lorsqu’il dit :
Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! Ecclésiaste 4: 9-10
On utilise souvent une partie de ce verset (deux valent mieux qu’un…) pour parler de mariage, mais ce n’est pas le sens premier que Salomon attribue à ce verset.
La suite du verset le montre bien : « Ils retirent un bon salaire de leur travail ». En d’autres termes, Salomon est ici en train de parler premièrement de personnes qui font un travail, une tâche, qui montent un projet, une entreprise… Certes, cela s’applique également au mariage, mais il serait dommage de ne pas réaliser toute la portée et la vertu de ce principe dans les projets que nous entreprenons.
Le principe de l’association va être repris et étendu par Jésus dans le cadre de la prière lorsqu’il dira :
Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 18: 19.
Vous remarquerez ici qu’en plus de l’association, Jésus ajoute un autre principe fondamental qui est « le principe de l’accord ». C’est la raison pour laquelle plus haut, je mentionnais que les échecs peuvent être dus au fait de ne pas être associé à la bonne personne. Jésus va plus loin dans le principe de l’association en révélant un autre principe important: celui de l’accord.
Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 18: 19.
Ce verset est très souvent utilisé pour l’accord dans la prière, ce qui est très juste, car c’est le sens premier du verset. Toutefois, si nous allons un peu plus loin, nous nous rendrons compte que Jésus révèle non seulement un principe clé de résultat dans la prière, mais également dans un projet.
Ce principe est identique à celui de l’unité. La bible nous relate l’histoire d’une grande entreprise à succès qui s’est basée sur le principe de l’association, et de l’accord. Leur succès était si grandiose que Dieu lui-même a pris peur.
Permettez-moi de faire une petite parenthèse au sujet de la bible, quant à sa compréhension et son application dans notre vie de tous les jours.
Avez-vous déjà entendu parler du plan économique de Joseph ? Il s’agit du plan développé par Joseph dans Genèse 41 pour faire face à la famine de 7 ans qui allait survenir en Egypte. Si vous lisez Genèse 41, vous remarquerez que l’expression « plan économique » n’est pas explicitement écrite dans la bible. Cependant, lorsqu’on lit cette histoire et qu’on la contextualise à l’ère dans laquelle on vit, ce plan économique prend tout de suite sens pour nous, et on est en mesure d’en tirer des éléments clés utiles pour nous aujourd’hui. Plusieurs personnes sont devenues influentes dans le domaine de l’économie grâce à l’application des clés du plan économique de Joseph, tout ceci en partant de la Bible.
Revenons sur notre histoire à propos de cette grande entreprise à succès dans la bible. Laissez-moi vous la relater avec une approche non littéraire du texte, mais plus contextuelle et qui, je pense, vous fera peut-être plus écho quant à la biographie des grandes entreprises que vous lisez souvent :
Babel IMMO’s story :
Babel IMMO? était une entreprise qui travaillait dans le secteur de l’immobilier. Elle était spécialisée dans
la construction de bâtiments. Babel IMMO avait choisi de s’installer dans un territoire où il n’y avait encore que très peu de constructions, plutôt que d’aller dans des grandes villes saturées comme Paris, Londres et cie. Le CEO de Babel IMMO, King McLaren’, avait la qualité de savoir engager ces équipes dans la grande vision qu’il avait. Il n’était pas question de « lui », mais plus d’ « eux tous ». On le voit bien dans le discours des employés qui utilisaient très souvent l’expression « Allons ! »
Ils avaient tous une vision, une motivation commune, celle de : « faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. ».
C’était leur « Why ».
Ils se mirent d’accord sur le secteur d’activité, à savoir l’immobilier : « Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel ».
C’était leur « What »
Enfin, ils choisirent de se différencier des autres constructeurs dans le secteur au travers de leur matériel de construction, des briques au lieu de la pierre, et du bitume au lieu du ciment: « faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment ».
C’était leur « How ».
Babel IMMO fut une entreprise redoutable qui semait le respect et la terreur à leur époque. Dans les journaux, il était dit d’eux ceci : « ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. »
La renommée de Babel IMMO s’accrut considérablement en son temps. L’entreprise eut un succès phénoménal jusqu’au moment où malheureusement les équipes se divisèrent pour des raisons qui ne furent pas totalement connues du public. Ils se mirent à avoir des discours différents, à parler un langage différent et les villes qu’ils avaient commencé à bâtir cessèrent.
Vous avez sans doute deviné qu’il s’agissait de l’histoire de la tour de Babel, avec une touche contemporaine. Ce que je souhaitais faire ressortir de cette histoire, c’est la puissance du principe d’accord.
Lorsque le peuple au temps de la tour de Babel était uni (même langue, même vision, même mission…)plus rien ne leur semblait impossible. Ils réussissaient ce qu’ils entreprenaient.
C’est là un principe clé dans la réussite, l’accord. Je vois tout de suite plusieurs se dire au-dedans d’eux :
« Ce que tu dis est peut-être vrai Alain, mais lorsque je regarde mon cas, nous étions en accord mon/mes associé(s) et moi. Pourtant nous n’avons pas réussi. »
C’est peut-être vrai. Disons-le tout de suite, 100% des échecs ne sont pas liés uniquement à une faute au principe de l’accord. Il y a plusieurs paramètres qui peuvent entrer en jeu. Toutefois, j’aimerais vous suggérer de lire cet ouvrage jusqu’au bout. Peut-être y trouverez-vous des éléments faisant référence à l’application du principe de l’accord, et dont vous n’aviez pas totalement conscience. De toute façon, qu’avez-vous à perdre si ce n’est quelques heures de lecture ? Le livre, vous l’avez déjà acheté. Alors, s’il vous plaît, suivez-moi jusqu’au bout.
A ce stade de notre introduction, les éléments clés à retenir sont donc :
• Nous faisons tous face à des échecs, avec des enjeux plus ou moins grands. Les projets, initiatives, entreprises que nous lançons ne sont pas en reste quant au risque d’échec.
• Face à l’échec, il est primordial de se souvenir que Dieu fait concourir cet échec à notre bien.
En d’autres termes, il y a un bien pour nous à tirer de cet échec. Nous avons la responsabilité de prendre le temps d’examiner nos échecs et d’en tirer le meilleur.
• Plusieurs échecs sont dus au non-respect de 2 principes clés à savoir :
• Le principe de l’association : 2 valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail.
Le principe de l’accord: si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
Tout l’argumentaire de ce livre repose donc sur le fait de vous inciter à considérer et à utiliser de la bonne façon le principe de l’association et le principe de l’accord pour réussir dans vos projets.
Ce texte est un extrait du livre « Trouver le Bon Associé » écrit par Alain Patrice Ngaleu.
Comments (0)