Le Suivi après Évangélisation.
Quant à un chrétien, celui qui a reçu Jésus comme son Seigneur et Sauveur conformément à la Parole de Dieu, par prudence il serait important de vérifier son intimité avec Christ et toujours rester à l’écoute de l’Esprit Saint pour ne pas être manipulé. Ne pas oublier que nous sommes sauvés pour sauver, et donc, il serait important d’encourager l’âme d’être Gagneur d’âmes à son tour.
Tout ce qui a commencé par la prière, doit se terminer aussi par la prière. Une prière d’action de grâce, pour recommander l’âme gagnée au Seigneur, et se recommander aussi pour sa propre protection est nécessaire. Bref, une prière guidée par l’Esprit Saint serait une prière agréable à Dieu.
Prendre contact pour un prochain rendez-vous. Il doit être prévu idéalement dans les 72 heures qui suivent. Car un délai trop élastique pourrait refroidir le fer qui vient d’être forgé ; et un délai trop court pourra sonner comme de la possession.
Il est aussi important avant de clôturer d’accorder la parole à la personne de s’exprimer pour quelques minutes ; peut-être qu’elle aurait des questions, une requête de prière, une préoccupation importante qui nécessitera l’assistance évangélique ou sociale. Et comme nous ne cesserons de le souligner qu’un Gagneur d’âmes joue le rôle d’un agent marketeur. Il doit, lors de la conversion d’une âme, veiller sur la bonne image que celle-ci pourra garder dans son esprit à la fin de conversation.
Le gagneur d’âmes devrait travailler afin que les dernières choses notamment le message et l’image qui restent dans l’esprit de la personne rencontrée soient : Jésus Christ est Seigneur et Sauveur, l’enfer est réel et le ciel existe. Tout faire en sorte que l’image de la confession de sa foi ne soit pas salie par son comportement sur terrain.
Car le prochain rendez-vous est conditionné à 50% sur la façon dont la conversation s’est achevée.
L’évangélisation ne s’arrête pas après avoir gagné une âme et aussitôt d’être séparé d’elle, au contraire, c’est par là commence le vrai travail de l’évangélisation. L’une des plus grandes erreurs que nous commettons souvent une fois sur terrain, en train d’évangéliser, c’est de penser que lorsque la personne dit « OUI », à l’appel de JÉSUS que c’est tout, l’histoire s’arrête là.
C’est une maladie qui ronge l’Eglise actuellement, et fragilise davantage la continuation de façon accélérée de la mission que Christ a confiée aux disciples. Car un gagneur d’âmes dira que l’âme est gagnée si et seulement si la phase de la croissance spirituelle de cette dernière atteint un niveau élevé.
Dans la Parole de Dieu il est clair que, lorsque Christ lance l’appel, il finit par dire : suis moi. Ce qui signifie, devenir enfant de Dieu est une chose et devenir disciple de Christ en est une autre; même si l’idéal serait de l’être simultanément.
Après s’être séparé avec l’âme gagnée, la première chose à faire, c’est d’aller vers elle dans les 72 heures qui vont suivre. Planifier une série de visites qui permettra de vous familiariser davantage et de vous rendre à l’évidence de ce qu’ont été les heures qui ont suivies sa rencontre avec Christ. Être attentif aux témoignages qui seront donnés, cela peut vous guider pour la suite.
Après la visite au domicile, il est important de l’inviter à la communauté où vous vous réunissez. C’est juste après, tout en suivant l’organisation de la communauté que l’on peut proposer à la personne un plan d’enseignement adapté à sa situation pour sa croissance spirituelle.
Faire le suivi de l’âme c’est aussi être à son écoute, pour comprendre de près comment elle évolue. Pour cela il faut que le Gagneur d’âmes soit disposé pour accompagner spirituellement, moralement, physiquement l’âme à tout moment pour l’affermir et construire sa foi en Christ. C’est un devoir qui nécessite du sérieux de notre part, à défaut de bien le faire cela peut nous apporter une malédiction.
Lire Jérémie 48.10
Ce texte est un extrait du livre « SAUVÉ POUR SAUVER : C’est maintenant » écrit par JOSHUA KIPULU KISUNGU .
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