LE TÉMOIGNAGE DE L’ESPRIT.
Plus votre esprit est en bonne santé, plus il peut recevoir et comprendre le témoignage de l’Esprit. Nous avons déjà dit que Dieu est Esprit et ne peut communiquer qu’avec votre esprit. Par conséquent, plus votre esprit est sain, plus il sera sensible aux mouvements de l’Esprit de Dieu.
L’un des moyens par lesquels le témoignage de l’Esprit opère est que tout ce qui ne crée pas de liberté dans votre esprit est une contrainte du Saint-Esprit contre l’action que vous êtes sur le point d’entreprendre. En effet, la Bible déclare que là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Cor. 3:17). L’apôtre Paul était un homme qui bénéficiait de ce ministère du Saint-Esprit. Actes 16:6-7 en témoigne :
« Ayant traversé la Phrygie et le pays de Galatie, le Saint-Esprit les empêcha d’annoncer la parole dans l’Asie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas.«
Le Saint-Esprit leur a dit non, non pas en leur parlant directement, mais en les contraignant. Chaque fois que votre esprit est oppressé, retenu, pesant et étouffant, soyez vigilant, car il se peut que ce soit l’Esprit de Dieu qui vous freine dans la décision que vous êtes sur le point de prendre. Beaucoup manquent de sensibilité à cela et persistent malgré tout. En suivant la direction divine, il n’est pas toujours nécessaire d’entendre une voix audible de Dieu indiquant la voie à suivre. Le Saint-Esprit témoigne à votre esprit, et lorsqu’il n’y a pas de liberté ou de relâchement, cela signifie qu’Il vous met en garde contre votre décision ou votre action imminente.
Le relâchement de l’Esprit est un test décisif dans le domaine du témoignage de l’Esprit. Lorsque le grand homme de Dieu, Oral Roberts, a visité le Nigeria dans les années 1980, j’étais l’un de ceux chargés de l’accueillir. Alors que je m’apprêtais à partir pour Lagos, j’ai ressenti une contrainte dans mon esprit à l’aéroport de Kaduna, et j’ai dit à mon compagnon de voyage : « Je ne pars pas pour ce voyage ; je n’ai pas de relâchement. » Mais il a insisté : « Monsieur, nous devons y aller. Tout le monde nous attend, et il faut que nous soyons présents, sinon cela pourrait être mal interprété comme de l’orgueil. »
Même après être monté à bord de l’avion, j’ai dit : « Puis-je récupérer mon sac, s’il vous plaît ? Je ne pars plus. » Mais mon compagnon a encore insisté : « Non, monsieur, s’il vous plaît, ne faites pas ça. » Il m’a donc forcé à poursuivre le voyage.
Notre avion a décollé de Kaduna, mais nous n’avons pas pu atterrir à Lagos à cause du mauvais temps. Plutôt que de nous ramener à Kaduna, nous avons été détournés vers Ilorin, où nous avons attendu environ six heures. L’avion a ensuite redécollé pour Lagos, où nous sommes arrivés vers 17 heures. Or, l’événement auquel nous devions assister avait eu lieu à 11 heures du matin.
À cinq heures, un vol pour Benin était prévu, et Oral Roberts et son équipe devaient s’y rendre. À 17 heures, le vol a été annulé. À ce moment-là, je pense que le diable a pris le contrôle, car j’ai dit : « Nous devons absolument nous rendre à Benin aujourd’hui, coûte que coûte. » J’ai demandé à mon compagnon : « Trouve un taxi qui nous y conduira à n’importe quel prix. »
Nous avons trouvé un taxi, et alors que nous mettions nos bagages dans la voiture et que nous étions sur le point de fermer la porte, le chauffeur a soudainement déclaré : « Je n’y vais plus. » Je lui ai alors demandé : « Pouvez-vous au moins nous conduire à une gare routière qui dessert Benin ? Il faut absolument que nous y arrivions. »
Nous sommes donc partis en direction d’une gare routière, où nous avons trouvé un vieux break Peugeot 504 qui a accepté de nous y emmener. Mais alors que j’étais sur le point de monter dans la voiture, la voix du Seigneur m’a dit : « Si tu fais un pas de plus, tu es un homme mort.« Déçu et frustré, nous sommes retournés à l’aéroport. Nous avons pris un vol pour Kaduna à 23 heures et sommes arrivés à minuit. Je savais que j’avais marché dans la désobéissance et que j’en avais payé le prix.
Que votre parcours ne se termine pas dans la frustration. Le témoignage de l’Esprit est aussi puissant que la voix du Seigneur, alors ne le méprisez pas. Peut-être êtes-vous sur le point de vous engager dans une affaire, mais vous ne ressentez aucun relâchement dans votre esprit, et pourtant vous persistez simplement parce qu’un ami vous l’a demandé. Arrêtez-vous immédiatement, sinon une crise vous attend.
Maintenez un esprit en bonne santé. Lorsque votre esprit ne se réjouit pas d’une décision que vous prenez ou que vous êtes sur le point de prendre, soyez vigilant, car il se peut que Dieu vous envoie un signal d’alerte. Soyez attentif à la liberté de votre esprit dans toute affaire que vous entreprenez. Par exemple, si vous achetez un terrain, assurez-vous que votre esprit y trouve une liberté, sinon vous risquez de payer pour ce terrain sans jamais en prendre possession. Faites attention à la liberté de votre esprit à chaque étape que vous entreprenez, afin de ne pas suffoquer au lieu de vous envoler…
Cet extrait est tiré du livre “À LA POURSUITE DE LA VISION” écrit par David O. Oyedepo.
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