Les Bonnes Œuvres et La Bonne Nouvelle.
La Bonne Nouvelle devrait être proclamée partout mais, chose étrange, beaucoup de chrétiens ont la langue subitement paralysée quand il s’agit de l’annoncer.
Il vous est sans doute arrivé de demander à un passant dans la rue où se trouvait l’arrêt de l’autobus ou la pâtisserie la plus proche. Deveniez-vous, à ce moment-là, tout tremblant de peur, pâle, et aviez-vous le cœur battant ? Bien sûr que non. Alors, pourquoi ressentez-vous tous ces symptômes lorsque vous devez dire à un inconnu ce que Jésus a fait pour lui ?
Dieu veut que nous fassions part de la Bonne Nouvelle à nos semblables. Jésus a dit lui-même à ses disciples d’aller annoncer au monde entier ce qu’il a fait pour nous tous. Réfléchissez : qui peut bien souhaiter que cela reste secret ?
Oui, il y a un ennemi qui rôde autour de nous, et sa tactique favorite est de nous inspirer la crainte et la peur de partager la merveilleuse nouvelle des cadeaux gratuits de Dieu. Mais, si nous sommes absolument certains de ce que Dieu a fait pour nous, si nous avons accepté et encaissé quelques-uns de ces généreux chèques de mille euros, alors, débordants de joie, certains vont encore s’inquiéter : quelles qualités nous irons le raconter à tout le monde.
Dieu exige-t-il de nous, quand nos péchés ont été pardonnés et que nous avons reçu le cadeau gratuit de la vie éternelle ? A ce sujet, Paul écrit aux Romains :
« Maintenant, examinons la question: ce bonheur est-il réservé à ceux qui ont foi en Christ et qui observent aussi les lois juives, ou est-il accordé également à ceux qui n’observent pas ces lois et qui ont seulement foi en Christ ? Prenons le cas d’Abraham. Nous venons de constater qu’il a reçu ces bénédictions par la foi. Etait-ce seulement par la foi? Ou observait-il aussi les lois juives ? » (Romain 4.9).
Et Paul de trancher : Abraham ne suivait pas la loi pour la simple raison qu’elle n’avait pas encore été donnée !
» C’est donc clair: Dieu a promis de donner la terre entière à Abraham et à ses descendants, non parce qu’Abraham obéissait aux lois divines, mais parce qu’il croyait que Dieu accomplirait sa promesse » (Romain 4.13).
A nous aussi, Dieu a promis un héritage, non pas en récompense d’une bonne conduite, mais en réponse à notre foi en lui. Vous pouvez fort bien ne pas être satisfait de ce plan de Dieu. Cependant, il est la solution de votre problème.
Les Juifs s’entêtaient à croire et à prétendre qu’ils n’étaient pas pécheurs. Beaucoup de chrétiens comprennent mal la réponse que Jésus donna aux Juifs. II affirmait que la loi de Dieu est bien plus pure qu’ils ne l’imaginaient. Eux estimaient, par exemple, ne pas commettre d’adultère. Jésus, cependant, leur expliqua que tout homme marié qui regarde une femme pour la désirer (ou tout homme qui regarde une femme mariée) a déjà commis adultère avec elle. Jésus rétorqua qu’il leur vaudrait mieux se priver de la vue plutôt que d’entretenir cette occasion de chute. Jésus connaissait bien les pensées de l’homme.
Si quelqu’un est décidé à ne pas pécher, il trouve en lui une seconde nature qui, elle, veut pécher et l’on ne sort pas de ce conflit intérieur.
Qu’essayait donc de nous dire Jésus ? Qu’il nous faudrait faire des efforts plus grands encore pour observer la loi? Certainement pas. Il voulait simplement nous montrer combien nous avons besoin de lui. Chaque parabole, chaque enseignement de Jésus tend à nous faire comprendre que nous avons besoin d’un Sauveur.
Croire en Christ est la seule façon d’observer la loi tout entière, a déclaré Paul. Vous pouvez tenter de fustiger votre corps pour le dompter, et parvenir effectivement à suivre quelques-unes de ces lois. Qu’aurez-vous accompli ? Rien du tout. Jésus l’a clairement expliqué: si vous n’observez pas parfaitement toutes les lois, vous êtes aussi coupable que si vous les transgressez toutes.
Christ ne cherchait pas à vous décourager mais à vous encourager ! Il a dit qu’il vous donnerait le moyen de sortir de votre problème.
«Christ donne à ceux qui lui font confiance, tout ce qu’ils ont essayé d’obtenir en observant ses lois» (Romain 10.4).
Lorsque Jésus entre dans votre vie, vous avez. toujours un corps physique dont les désirs ne sont pas tous purs. Mais voilà la grande différence :
« Lorsque quelqu’un devient chrétien, il reçoit à l’intérieur de lui un être nouveau, tout neuf. Il n’est plus du tout le même qu’avant » (2 Corinthiens 5:17).
Vous paraissez être la même personne, mais vous n’êtes plus le même homme.
« Votre corps mourra, à cause du péché, mais votre esprit vivra, car Christ vous a pardonné » (Romain 8.10).
A l’intérieur de vous-même vit un être spirituel tout nouveau, car Christ habite désormais en vous, par le Saint-Esprit. Votre corps physique mourra un jour, mais vous, vous ne mourrez pas. Vous vivrez pour toujours, avec Christ.
J’ai parlé à des milliers de gens qui vont à l’église et je leur ai demandé : « A votre avis, que faut-il faire pour aller au ciel ? » Aux Etats-Unis, j’ai posé cette question en m’adressant à des communautés chrétiennes très fondées sur la Bible, et partout j’ai entendu la même réponse : quatre-vingt-dix-neuf pour cent des gens m’ont parlé de ce que l’on doit faire. Observer les commandements, aller à l’église, faire des aumônes, ne pas faire de tort à son prochain, etc… une liste interminable de ce qu’ils s’efforcent de faire.
Les gens qui vont à l’église ont entendu et cru ce mensonge : notre salut dépend de ce que nous faisons.
Rien d’étonnant que la Bonne Nouvelle ne se soit pas répandue plus vite ! Qui donc voudrait venir à l’église pour recevoir un euro et aller ensuite en parler aux autres ?
Etes-vous encore persuadé que Dieu ne vous a fait que des cadeaux à un euro ? Pensez-vous encore que, pour recevoir les bénédictions de Dieu, il faut la foi plus quelque chose ?
« Si vous prétendez encore que les bénédictions de Dieu sont pour les méritants, vous videz de leur sens les promesses de Dieu pour ceux qui croient, et la foi ne sert à rien » (Romain 4.14).
« Mais, écrit Paul, le fait est que si nous essayons d’obtenir la bénédiction de Dieu et le salut en observant ses lois, nous serons toujours sous sa colère, car nous faillirons toujours en les observant » (Romain 4.15).
Cela veut-il dire que Dieu se fâche lorsque nous essayons de faire le bien et de garder sa loi ? Certainement pas. Mais il sait très bien pour quel motif nous nous efforçons d’observer sa loi. Si nous le faisons par crainte d’être punis, tous nos efforts sont vains.
Si nous nous appliquons à l’obéissance pour mériter certaines de ses bénédictions, c’est encore peine perdue. Alors, pourquoi essayer même de faire quelque chose de bien ? Ou, au contraire, pourquoi ne pas rester aussi mauvais que l’on est puisque, de toute façon, le salut est gratuit ? C’est absurde, bien sûr.
Nous devons faire le bien, pour la seule raison que nous aimons Dieu et que nous avons le désir de lui être agréable. Si nous comprenons pleinement ce que sont pour nous ses cadeaux merveilleux, nous répondrons à son amour en l’aimant à notre tour et à faire le bien pour mériter la faveur de Dieu, appliquer à faire le bien pour mériter la faveur de Dieu, vous n’apprendrez jamais à l’aimer ni à bénéficier de ses cadeaux.
« Maintenant, Dieu nous a montré un chemin pour aller au ciel non pas celui d’une bonne conduite mais un chemin tout nouveau (pas si nouveau que cela, pourtant, car les Écritures en parlent depuis longtemps). Dieu affirme qu’il nous accepte et nous acquitte il nous déclare « non coupables » si nous nous en remettons à Jésus-Christ pour qu’il ôte nos péchés. Et nous pouvons tous être sauvés ainsi, en venant à Christ, quelles que soient nos actions passées ou notre situation » (Romain 3: 21-22).
Voici la condition : « nous en remettre à Jésus-Christ ». Croire que nous sommes méritants ou « pas trop mauvais », c’est faire exactement le contraire.
Qu’a fait Jésus pour nous ?
« Dieu a envoyé Jésus-Christ pour qu’il prenne sur lui le châtiment de nos péchés. Il a utilisé le sang de Christ et notre toi comme moyens de nous sauver de sa colère » (Romain 3: 25).
Ces deux facteurs sont essentiels. L’un ne peut aller sans l’autre. Christ a fait ce qu’il fallait, mais cela ne nous avance à rien si, de notre côté, nous ne croyons pas. Si nous nous embarrassons dans le « faire », nous ne serons jamais libres pour croire.
« Il a été livré à la mort à cause de nos péchés et il est ressuscité pour nous rendre justes aux yeux de Dieu et nous remplir de sa bonté » (Romain 4: 25).
« Le péché a régné sur les hommes et les a conduits à la mort mais maintenant c’est la bonté de Dieu qui règne, nous donnant d’être justes devant lui et d’hériter la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur »
(Romain 5: 21).
C’est clair : nous avons à choisir entre la bonté de Dieu d’une part, et son juste jugement d’autre part. Il nous est offert d’un côté le don gratuit de la vie éternelle, et de l’autre la mort.
Ce texte est un extrait du livre « Puissance de la Louange » écrit par Carothers R Merlin.
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