4e signe : l’égoïsme 

En général quelqu’un d’amer est si obnubilé par sa personne qu’il oublie les autres. C’est quelqu’un de narcissique ; il se met constamment en avant sans tenir compte des dommages qu’il inflige à son entourage. Il est centré sur ses besoins et ses problèmes uniquement. 

5e signe : la colère 

Une caractéristique majeure de l’amertume est la colère. Quelqu’un d’amer se sent toujours menacé et ressort naturellement ses griffes. Il est offensif. Il lui suffit d’un rien pour s’emporter. On m’a souvent fait la remarque que j’étais colérique. Mon hypersensibilité me rendait très irritable. 

6e signe : la solitude 

L’amertume nous éloigne des gens parce que l’odeur qu’elle répand est néfaste. En général, une personne amère est introvertie. Elle aime la solitude ; c’est une occasion pour dissimuler les mauvaises intentions et éventuellement préparer des plans mauvais. Elle s’enferme dans un mutisme. 

La solitude devient alors une zone de confort. Elle ne compte sur personne si ce n’est sur elle-même. Elle refuse toute main tendue, étant à l’aise dans sa peine et sa solitude. J’avais moi-même tendance à me renfermer dans une extrême solitude. Je voyais cette solitude comme un moyen de sécurité, une façon de me protéger d’éventuelles blessures futures. Mais au fond, je vivais dans la peur du rejet. 

7e signe : la violence 

Une personne amère est violente aussi bien verbalement que physiquement. Toute la violence qu’elle a en elle s’extériorise, d’où cette impulsivité et cette insolence. Dès l’enfance j’étais agressif. J’étais insolent envers mes parents et mes professeurs. Je ne supportais pas l’autorité. À l’école ou dans la rue, je me battais constamment. Je pensais beaucoup au manque de présence de mon père et cela animait en moi une rage que je cherchais à évacuer. 

Alors je frappais comme si c’était mon père qui était en face de moi. Je n’avais alors aucune pitié. Je me réjouissais de voir le sang couler. C’était ma façon de me défouler. Des fois ça m’arrivait quand je m’énervais de mettre des coups de poing dans les murs. 

Pendant mon adolescence avec un ami d’enfance, j’ai fondé une bande appelée M.A.F (Mafia africaine). On était un gang de jeunes garçons qui sévissait dans les rues de Bruxelles. Cette bande était comme ma deuxième famille, une compensation de ce que je n’avais pas à la maison. Un remède pour toutes mes blessures d’enfance. Mais cette bande était le début de ma chute. 

J’ai sombré dans la délinquance en me réjouissant d’exploiter toute la violence qu’il y avait en moi. Je provoquais des bagarres et des règlements de compte. Même mes amis disaient que j’étais trop brutal. Au final, la majorité d’entre nous ont fini incarcérés et condamné à des années de prison pour différents chefs d’accusation : association de malfaiteurs, vol avec violence, viol collectif, meurtre, tentative de meurtre et trafic de drogue. 

8e signe : la haine 

Mon vécu m’a fait comprendre que l’amertume engloutit l’amour et produit la haine. Quelqu’un d’amer est incapable d’aimer, de pardonner, de compatir ou de faire confiance. Il n’a aucune affection pour quiconque. Son cœur est rempli d’aigreur et par conséquent, il n’y a pas d’état d’âme. Il n’aime personne si ce n’est lui-même. 

C’est une sorte de pervers narcissique et une question d’égocentrisme. Il ne supporte également pas d’entendre le nom de celui ou de celle qui lui a fait du mal parce que cela réveille de douloureux souvenirs. Lorsque l’amertume s’élargit, l’amour se rétrécit. 

9e signe : l’accusateur, l’accusatrice 

Un trait que j’aimerais également souligner est qu’une personne amère a tendance à blâmer les autres. Elle accuse toujours tout le monde. Selon cette personne, il y a forcément quelqu’un d’autre de responsable de ses problèmes. Elle est incapable d’assumer ses responsabilités, alors elle remet la faute aux autres, mais ne voit jamais la sienne. La personne accuse les autres pour le mal qui a été fait et n’examine pas ses propres erreurs. 

Une personne amère n’oublie jamais le mal qu’on lui a fait. Elle garde rancune envers celui ou celle qui l’a offensé. Ce ressentiment se manifeste de diverses manières et transforme la personne en véritable calomniateur. 

Les conversations imaginaires sont aussi un trait particulier. Je pense qu’on est tous familiers avec cela. Souvent lorsqu’on éprouve du ressentiment envers quelqu’un, il y a comme une voix en nous-mêmes. Une voix qui nous incite peut-être à insulter la personne qui nous a offensés. On reproduit des conversations qu’on a eues ou qu’on aurait aimé avoir avec cette personne et on imagine alors ce qu’on aurait aimé dire à ce moment-là. 

Parfois nous commençons à parler tout seuls et certains même nous prennent pour des fous en voyant cela. Cela m’est arrivé à de nombreuses reprises. En fait, je repensais à un conflit que j’avais eu avec une personne et j’exprimais tout haut ce que j’aurais voulu dire. 

Les gens qui me regardaient à ce moment-là me prenaient pour un fou, car ils me voyaient parler et faire des gestes tout seul …

Ce texte est un extrait du livre  » L’AMERTUME M’A TUÉ, LE PARDON M’A RENDU LA VIE  » écrit par Josué WANYA.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “L’AMERTUME BLOQUE LE POTENTIEL“.

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