a) Le mariage traditionnel ou coutumier

Il s’agit dans ce premier cas de la rencontre de deux familles pour approuver l’union des deux individus les ayant réunies et consiste pour le fiancé à respecter les rites relatifs à l’union coutumière le plus souvent par le paiement d’une dot qui varie selon les pays, les régions et les traditions c’est-à-dire les us et coutumes. C’est aussi à ce stade que la fiancée est confiée à sa belle-famille. Deux visions ressortent de ce type de mariage d’abord, pour certaines familles il est considéré comme un mariage en bonne et due forme, et elles s’attendent donc à ce que le couple vive ensemble après l’avoir fait. Ensuite, d’autres familles le voient comme un simple engagement. 

Cependant, ce que nous voulons faire ressortir ici est que selon notre point de vue, le mariage coutumier n’est que le début de l’union ou je dirai son officialisation et ne saurait donc être un mariage en bonne et due forme (complet). De plus, quoique pratiqué un peu partout de nos jours, il n’est pas codifié juridiquement dans un certain nombre de

pays.

Le mariage civil

C’est le mariage qui correspond au droit civil en vigueur dans un pays et qui consiste pour les fiancés à donner une valeur légale à leur union. Il est de même perçu comme un acte juridique produisant des effets applicables chez les deux parties. A ce niveau, le consentement des parents est souhaitable, encouragé et très recherché, mais pas absolument nécessaire si le couple a atteint la majorité (c’est-à-dire l’âge de dix-huit ans) et un registre officiel doit être signé par deux témoins au moins pour valider l’union civile. C’est suite à cela que l’on remet au couple un livret de famille pour définitivement attester de leur union.

Le code relatif au mariage variant selon les pays donnera la possibilité aux futurs époux de choisir la forme du mariage qu’ils souhaitent contracter. En d’autres termes, ils opteront soit pour la monogamie soit pour la polygamie. Il faut toutefois préciser qu’au cours de ces dix dernières années, la polygamie a diminué, mais reste courante en Afrique de l’ouest. Par exemple, 33% des femmes du Nigeria ont déclaré que leurs maris avaient plus d’une femme.

Dans certains pays où elle est pratiquée, la polygamie est reconnue et encadrée par la loi civile qui autorise un homme à épouser jusqu’à 4 femmes sous certaines conditions, notamment la capacité de subvenir financièrement à leurs besoins et à ceux de leurs familles. En pratique, une union polygame se limite dans la plupart des cas à deux femmes par couple. Il y a aussi six pays ouest africains dont les codes civils prohibent, interdisent officiellement la polygamie et ce sont le Bénin, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée et le Nigeria, mais les restrictions légales ne sont pas vraiment appliquées. Toutefois, d’autres pays comme le Burkina Faso, le Togo, le Mali, le Sénégal et le Tchad permettent au couple ou à l’homme de choisir selon le droit civil moderne d’être monogame ou polygame.

c) Le mariage spirituel ou religieux.

Le mariage n’est ni une institution religieuse ni une institution chrétienne ou sociale mais plutôt une institution divine qui doit, à cet effet, répondre aux règles du divin créateur.

Ce texte est un extrait du livre « MYDUMAR : Le Mystère Du Mariage » écrit par Rév. Blaise KANGA.

Nous vous invitons à lire l’article suivant « Comment trouver une femme ?« .

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