Les mythes sur la définition de la louange et l’adoration. Suite..

Mythe du lieu : « Il faut aller à l’église pour adorer ».

Ce mythe a précédé même le ministère de Christ sur terre, il avait déjà trouvé des gens réfléchissant de cette manière à l’instar de la femme Samaritaine au puit de Jacob. Croire qu’adorer Dieu demande nécessairement de se rendre à un endroit physique, ce n’est pas comprendre ce que Jésus veut dire par « en esprit et en vérité.

Nous devons au moins signifier clairement que Dieu choisit parfois de se révéler à des endroits bien spécifiques, et jusqu’aujourd’hui nous avons des adresses physiques de lieux de rencontre entre Dieu et son peuple à l’instar du temple de Jérusalem, ou du moins ce qui en reste.

Mais, en réponse à la question de la femme samaritaine au sujet du meilleur lieu d’adoration entre mont Garizim et mont Sion, Jésus répond en balayant les deux références pour proposer une toute autre référence immatérielle, et personnelle : « en esprit et en vérité».

Il nous fait bien comprendre que le lieu n’y est que pour très peu de chose et que c’est en esprit et en vérité que tout se passe avec Dieu.  Car il faut y ajouter la position du cœur, le respect et l’amour

Mythe de l’action: « Je dois arrêter d’adorer Dieu maintenant et vaquer à mes autres occupations »

Une autre façon partielle de considérer l’adoration, c’est de penser que c’est une action qui est détachée de notre être. On pense que l’adoration est un acte personnel et on considère qu’elle commence au moment où on le décide et finit quand on le décide.

Pourtant l’adoration est une vie que nous rendons même en silence ou dans un sommeil profond. C’est plus qu’un acte qui commence et finit, c’est une vie à vivre même après la mort.

Mythe de la position: « Prenons maintenant la position adéquate pour adorer notre Seigneur »

Certaines personnes limitent l’adoration à une position physique bien précise sans laquelle on ne peut parler d’une vraie adoration. Encore un mythe !

Quoique le terme grec duquel on traduit le mot adorer signifie littéralement « se prosterner devant… » ; Cela ne signifie nullement que les honneurs attribués à Dieu en public comme en secret se limitent à une position physique. Il faut plutôt aller chercher d’abord dans le cœur, la position qui convient pour plaire à un Dieu qui juge au-delà des apparences.

Comment donc Dieu reçoit-il l’adoration d’une personne vivant avec handicap et incapable de se prosterner ? Encore qu’il ne faut pas seulement s’agenouiller mais se prosterner obligatoirement, comme au temps de la bible, face contre terre, chaque fois qu’il faut adorer Dieu.

La prosternation est une expression physique très importante qui ne peut en aucun cas jaillir d’un cœur orgueilleux et non brisé ; cela est une marque d’humiliation de soi devant la grandeur incontestable et redoutable du puissant Dieu dont nous sommes serviteurs. Mais la prosternation en soi n’est pas toujours adoration, car il faut y ajouter la position du cœur, le respect et l’amour qui confirment notre geste extérieur.

Mythe de destination: « Je n’ai pas du tout aimé la louange d’aujourd’hui ».

Lorsqu’il faut répondre à la question « qui est le destinataire de notre culte et le consommateur de notre louange ?” La réponse est très facile: « Dieu bien sûr! » Mais en pratique nous assistons à un nombre incalculable des caprices des participants au culte et des responsables spirituels au point de créer une grande confusion dans la tête de celui qui loue et adore, parce qu’il a peur d’être réprimandé par des commentaires du genre « je n’ai pas aimé l’adoration d’aujourd’hui! ». Qui a vraiment le droit de dire une pareille chose si ce n’est le destinataire à qui nous voulons plaire par nos louanges? Nous évoluons ainsi la profondeur de notre louange par l’expression du pasteur ou de sa femme ou des autres frères et sœurs qui nous entourent; alons que cela ne devait pas être le cas.

Il n’y a pas de temps mort dans la vie.

La louange ne vise pas le bien être des participants aux cultes, elle vise Dieu. Le bonheur qu’on en tire n’est qu’une conséquence qui reste dépendante de sa cause; satisfaire l’audience n’est pas une garantie de louer et adorer en vérité. On n’adore pas pour notre bien-être, c’est pour le seul plaisir du Créateur invisible et présent, le Roi de gloire sauveur redoutable. Mais le bien être qui en découle est l’huile de joie qu’il répand au milieu de ceux qui l’adorent. Ne confondons pas de destinataire de notre culte.

Après avoir défini certains termes incontournables dans ce livre, nous pouvons ainsi entamer notre étude selon la méthode que nous nous sommes choisie d’utiliser. Dans les lignes qui vont suivre, vous allez lire des affirmations commentées par des exemple et de illustrations, implémentées par des références bibliques et de citations d’autres autres.

Vous trouverez aussi des zones de textes pour renforcer à nouveau l’esprit de synthèse.

Ma prière pour vous est que vous trouviez dans cet ouvrage un instrument de Dieu pour revitaliser la flamme de la prière et le plaisir de rester dans sa présence et d’attendre sa venue dans une vie de louange et de gratitude quotidienne.

Que Dieu vous bénisse!

Ce texte est un extrait du livre « Redéfinir : Louange, Adoration et Culte » écrit par Athom’s Mbuma

Nous vous invitons à lire l’article suivant “Ne priez pas après avoir tout fait, mais faites tout pour prier“.

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