Dieu a institué sept fêtes distinctes pour son peuple, à la lumière de l’Écriture Sainte, dont les trois premières au premier mois religieux (Nisan – Mars/Avril) ; la 4e fête au 3e mois religieux (Sivan – Mai/Juin) et les trois dernières fêtes au 7e mois religieux (Tishrei/Ethanim – Septembre/Octobre). 

Les sept fêtes en question sont les suivantes :  

Pâques (Pessah), au 14e jour du premier mois, commençant le vendredi soir jusqu’au soir du Sabbat (Cfr. Lévitiques 23 :5). La deuxième Pâque (Peshah sheni) était célébrée le 14e jour du second mois (Cfr. Nombres 9 :10-11). 

Fête des pains sans levain (Matstsah), à partir du 15e jour du premier mois, pour sept jours (Cfr. Lévitiques 23 :4-10). Elle se passait parfois une semaine avant, et se prolongeait dans la seconde, du 7 e jour au 15e jour (Cfr. Exode 12 :15 ; Matthieu 26 :17). 

Fête des prémices (Yom ha-Bikkurim), au 15e jour du premier mois, juste après le Sabbat pascal, le premier jour de la semaine (dimanche). On présentait au sacrificateur les premiers fruits sortis de terre (Cfr. Lévitiques 23 :9-15). 

Fête de la/des récoltes (Shavuot), des semaines (sept semaines après la Pâque), appelées aussi Pentecôte (50e jour après la Pâque), au 3e mois. Il s’agit des récoltes printanières (Cfr. Lévitiques 23 :15-22). 

Fête des trompettes (Yom Teruah / Sikhron teruah), convocation solennelle du peuple de Dieu, pour s’apprêter à monter à Jérusalem, de partout en Israël, le premier jour du 7e mois – appelée aussi Rosh Hashanah, Nouvel An (Cfr. Lévitiques 23 :23- 25). 

Fête des expiations (Yom Kippour). Grand jour des expiations, le 10e jour du 7e mois, allant du soir du 9 e jour au soir du 10e jour, le jour où le souverain sacrificateur entrait dans le Saint des saints, une fois l’an (Cfr. Lévitiques 23 :27-32). 

Fête des tabernacles ou des tentes (Sukkot), où le peuple célébrait Dieu pendant sept jours, sous des tentes, autour du temple et célébrant Dieu pour la moisson abondante (la grande moisson de l’automne) (Cfr. Lévitiques 23 :33-36). 

Allons plus loin dans la représentation et les représentations de ces fêtes : 

1. Pâque (Pessah). 

Le quatorzième jour du premier mois (Nisan, mars-avril de notre calendrier). Le peuple devait se souvenir de la façon dont Dieu les avait délivrés des Égyptiens après le sacrifice de l’Agneau. Christ est notre Pâque, et notre Agneau pascal qui a été sacrifié pour nous libérer de la servitude du diable et du péché. C’est ainsi qu’il est aussi mort dans la période pascale (Cfr. 1 Corinthiens 5 :7 ; Matthieu 26 :17-21 ; Matthieu 28 :1). 

Cette fête trouve son sens pour nous en Jésus-Christ seul, et dans son œuvre accomplie sur la croix, pour notre rédemption. Le monde a mêlé cette fête avec des pratiques qui n’ont rien à voir avec Jésus-Christ. En effet, les Grecs adoraient la déesse Eos, équivalent à la déesse romaine Aurore, qui était considérée comme la déesse de l’aurore et du soleil levant. Ils l’adoraient comme celle qui donne la vie et la fertilité, la jouissance et le plaisir des couples. Les Assyriens et les Babyloniens adoraient la déesse Ishtar, déesse de la fertilité et de la sexualité, dont le messager était un lapin, représentant l’infatigabilité sexuelle et la reproduction. 

Les Anglosaxons l’appelaient Eostre, et les Germaniques Ostara. Elle était représentée par les œufs (vie et fécondité). La renaissance et le plaisir sexuel étaient représentés par les lapins et, plus tard, l’ajout des chocolats pour mettre l’accent sur le plaisir sexuel. C’est de là que la fête est passée de Pessah (Passover, Pâque) à Easter, que les Français mirent au pluriel (Pâques) pour célébrer la pluralité et le mélange des divinités et cultures. 

L’église adopta « Pâque » pour parler de la fête juive, et « Pâques », pour commémorer la mort de Jésus-Christ ; ainsi une fête mêlant chrétienté et paganisme fut adoptée, avec le concours sournois d’Hélène (Flavia Julia Helena Augusta), mère de l’empereur Constantin Ier, qui changea beaucoup de choses au sein de l’Église. Cependant, ce que l’on doit retenir, c’est ce que l’apôtre Paul dit : Christ est notre Pâque (Cfr. 1 Corinthiens 5 :7). 

2. Fête des pains sans levain (Matstsah). 

C’est la première fête principale où tout le monde devait être présent à Jérusalem. Elle se passait le lendemain de la Pâque, pendant sept jours (du 15 au 21 de Nisan) ; parfois elle commençait même plus tôt (du 7 au 15 de Nisan) ; le peuple ne devait pas manger de pain avec du levain, pour se souvenir de leur esclavage, et de comment Dieu les avait délivrés de la captivité. Le pain sans levain était un signe d’humilité, de brisement et de sainteté. Il va de pair avec la Pâque. Pour nous, il démontre la nature sans péché de Christ et son humilité, jusqu’à sa mort à la croix (Cfr. 1 Corinthiens 5 :8). 

3. Fête des Prémices (Yom ha-Bikkurim). 

Le jour suivant le sabbat de la Pâque et des pains sans levain, le 16 de Nisan. Cela signifie le premier jour de la semaine après le sabbat, 109 qui est dimanche, mais correspondant toujours à mars-avril du calendrier julien. Le peuple d’Israël devait apporter une gerbe (omer), une mesure des prémices de la récolte, le produit provenant du champ, du sol. Cela faisait référence à la résurrection. 

Ceci est une illustration de la résurrection de Jésus, sorti du tombeau, comme prémices (premier fruit, premier-né) de ceux qui ressusciteront lorsqu’Il reviendra (Cfr. Marc 16 :9 ; 1 Corinthiens 15 :22-23 ; 1 Thessaloniciens 4 :13-18). Christ est ressuscité le dimanche, premier jour de la semaine. C’est pour cela que les chrétiens font du dimanche le jour du culte de célébration (se basant sur la résurrection), et l’appellent « Jour du Seigneur » (Cfr. Matthieu 28 :1 ; Jean 20 :19 ; Actes 20 :7 ; 1 Corinthiens 16 :2 ; Apocalypse 1 :10). Les trois premières fêtes se passent donc au premier mois, ou mois de Nisan (mars/avril). 

4. Fête de la Récolte « du blé » (Shavuot).

 Appelée aussi fête des Semaines, car observée sept Sabbats, soit 49 jours après la Pâque et les Pains sans Levain. Par conséquent, on l’appelle également la Pentecôte (50e jour). C’est la deuxième fête principale où tout le peuple devait être présent à Jérusalem. Elle se tenait au mois de Sivan, qui se situe autour de mai/juin du calendrier julien. À cette fête, les enfants d’Israël agitaient deux 110 pains cuits au levain. 

Cette image montre ce qui s’est passé dans le Nouveau Testament. Christ est mort, comme l’Agneau immolé à la Pâque, mais aussi comme le pain sans levain, en qui il n’y avait point de mal, puis Il est ressuscité, comme la gerbe (les prémices). Il est le premier fruit de ceux qui ressusciteront à travers Lui, la première image montrant que le temps de la récolte est proche. 

À la fête de la moisson, nous voyons maintenant des pains avec levain acceptés dans la présence de Dieu. Ceci est une image des hommes pécheurs qui ont maintenant reçu la rédemption par la foi en Christ Jésus. À la Pentecôte, trois mille personnes ont été ressuscitées spirituellement par la foi en Jésus. Ce jour marque aussi l’effusion du Saint-Esprit pour habiter en nous et demeurer avec nous, malgré notre nature adamique (levain) et à travers son œuvre transformatrice, nous sommes acceptés dans la présence de Dieu (Cfr. Actes 2 :1-4). 

C’est la seule fête au troisième mois religieux du calendrier juif (Sivan). Les trois dernières fêtes se passent toutes au 7eme mois. 

5. Fête des Trompettes (Yom Teruah/Zikhron Teruah). 

La fête des Trompettes est une convocation solennelle de tout le peuple au premier jour du 7e mois, mois de Tishrei, septembre/octobre du calendrier julien. C’est une convocation pour rassembler Israël, afin qu’ils montent tous à Jérusalem, 111 pour le grand jour des expiations et la fête des Tabernacles. Cet événement annonce prophétiquement le retour de Jésus, au son de la trompette et le rassemblement de son peuple par Christ, sur les nuées (Cfr. Matthieu 24 :30-31 ; 1 Corinthiens 15 :51-52 ; 1 Thessaloniciens 4 :16-17). 

6. Jour des expiations (Yom Kippour). 

Le peuple devait affliger leurs âmes et se repentir, tout en observant le jeûne, du soir du 9 au soir du 10 du Tisri. Ce jour-là correspond au jour où le souverain sacrificateur est autorisé à entrer dans Le Saint des Saints pour répandre le sang sur le propitiatoire et faire l’expiation pour toute la congrégation. Cette date tombe autour de fin septembre et début octobre du calendrier julien. Après sa sortie, le souverain sacrificateur bénissait le peuple et donnait des directives devant guider le peuple jusqu’à l’année suivante, à la même période. 

Après avoir reçu cette bénédiction, le peuple célébrait Dieu sous des tentes, pour tout ce qu’Il a fait et tout ce qu’Il a dit qu’Il ferait ; le peuple offrait des sacrifices pendant une semaine. C’est ce qu’on appelle la fête des Tabernacles (Cfr. Hébreux 9 :25-28 ; Romains 11 :25-27). Prophétiquement, cette période parle des noces de l’Agneau, avant le millénaire, quand le peuple d’Israël reconnaîtra le Messie qu’ils avaient percé et se lamenteront à son sujet (Cfr. Apocalypse 1 :7). 112 

7. Fête des Tabernacles/tentes (Sukkot). 

C’est la troisième fête principale où tout le monde devait être présent à Jérusalem. Il va du 15e au 21e jour de Tishrei (septembre-octobre du calendrier julien). C’est la fête célébrée après que le souverain sacrificateur ait offert le sacrifice une fois par an, béni le peuple et donné des directives pour les guider jusqu’à l’année suivante, à la même période. 

Comme les gens quittaient leurs maisons pour aller à Jérusalem, ils devaient demeurer une semaine (huit jours) sous des tentes ou huttes, en célébrant et en offrant des sacrifices à Dieu. Cela se réfère prophétiquement au règne millénaire du Christ, qui nous introduit dans l’éternité, où nous entrerons dans son repos et habiterons avec Lui pour toujours (Cfr. Zacharie 14 :16-19 ; Apocalypse 20 ; 21 ; 22 ; Lévitiques 23 :23-37).

Ce texte est un extrait du livre « TEMPS & CIRCONSTANCES : Apprendre à bien compter nos jours  » écrit par Dr Rhema Divin NGOY.

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