Le leadership ne se limite pas à des titres prestigieux et ronflants, des discours inspirants, des stratégies astucieuses, des jeux de pouvoir. Non, il transcende tout cela ! Si vous me permettez la comparaison de notre vie humaine à celle de la scène d’un théâtre, alors chacun de nous se trouve sur une scène unique, au centre de sa propre histoire personnelle. Les projecteurs de l’existence brillent sur nous, révélant nos rêves, nos défis et notre potentiel immense. Dans cette grande pièce appelée « le monde », nous jouons tous un rôle, que nous le voulions ou non. Le leadership dans cela ? 

Eh bien, c’est l’art de jouer le rôle principal, c’est-à-dire d’être la personne qui, non seulement dirige sa propre vie, guide son propre destin, mais qui aussi inspire et guide les autres. Car oui, le leadership est avant tout une force intérieure, et avant de rejaillir à l’extérieur, il réside d’abord à l’intérieur de nous-mêmes, il se trouve profondément ancré en nous, attendant d’être réveillé et nourri bien-sûr. C’est une qualité que chacun de nous peut développer et affiner. C’est l’art de devenir la meilleure version de soi-même et d’inspirer les autres à faire de même, l’art de catalyser le changement, de créer une vision et de mobiliser les autres pour la réaliser. 

Certaines personnes sont reconnues comme leaders par leur titre : le patron d’une entreprise par exemple, le pasteur d’une église, le président d’une association, l’édile de la ville… Ils sont en haut de l’organigramme. Pour autant, ceux qui les côtoient, ceux qui sont sous leurs responsabilités, sous leurs ordres, n’ont pas toujours particulièrement envie de les suivre, voire ne les suivent pas du tout ! On ne va pas forcément les voir, s’adresser à eux ; on peut même aller voir quelqu’un d’autre de la structure plutôt qu’eux-mêmes ! 

Personne ne veut ni les suivre ni les écouter. À côté de cela, il y a dans ces mêmes structures des personnes qui n’ont aucun titre, mais qu’on vient voir en cas de besoin, de problème, de question… Un vrai leader n’est pas tant quelqu’un qui en a le titre, mais quelqu’un que l’on suit, quelqu’un qui inspire les autres… Regardons l’exemple laissé par le plus grand des leaders de tous les temps, Jésus lui-même. Il dit : 

« Suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Aussitôt ils laissèrent leurs barques et le suivirent. » (Matthieu 4 : 19-20) 

Jésus a influencé les autres à le suivre, même sans titre officiellement reconnu. J. Maxwell, ce grand enseignant sur le leadership, ne cesse de répéter que le leadership, c’est l’influence ! Si vous voulez savoir qui est le leader d’une organisation, quelle qu’elle soit, regardez qui influence vraiment les gens ! Regardez à qui les gens vont spontanément s’adresser, se référer, écouter… 

Mais ce n’est pas d’abord dans le travail que l’on va reconnaître le leader, mais bien dans sa sphère privée, dans son église ou dans toute association au sein de laquelle il peut être impliqué : bien que sans titre, des gens vont le suivre ; des gens qui ne sont pas obligés de le suivre vont choisir d’eux-mêmes, spontanément, de le suivre quand même ! C’est d’ailleurs exactement ce qu’il se passe avec Jésus quand il demande à Pierre et André de le suivre : rien ne les oblige, ne les contraint à suivre Jésus. 

Pourtant, ils décident tout de même de laisser leur activité, leur emploi, leur business de pêche, de tout quitter pour suivre Jésus. En ce sens, Jésus est incontestablement un leader : il n’en a pas le titre, il ne se revendique pas comme tel, mais il influence les gens à le suivre. C’est ainsi que vous pouvez tester votre niveau de leadership, à savoir que plus il y a de gens qui vous suivent spontanément, plus vous avez la stature du leader ! 

Je pense à Nelson Mandela qui raconte dans sa biographie qu’au cours de ses vingt-sept années passées en prison pour son combat contre l’apartheid en Afrique du Sud, il est devenu, « malgré lui », le leader des prisonniers. Mais plus que cela encore, des ministres et des responsables politiques venaient du monde entier le visiter en prison. Nelson Mandela était vraiment un leader, et pourtant son seul titre était celui de prisonnier… 

Ainsi, un vrai leader est quelqu’un qui n’attend pas d’en avoir le titre, qui n’attend pas d’être le président, le pasteur de l’église ou le responsable du département pour intervenir, pour aider, pour contribuer, pour porter la charge… Le vrai leadership se révèle dans l’ombre et en l’absence de titre…  

Ce texte est un extrait du livre « INFLUENCEUR » écrit par LUC DUMONT.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “L’EXCELLENCE“.

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