Quand on envisage l’achat d’une maison, la meilleure situation serait de posséder une maison qui ne soit pas grevée d’un emprunt hypothécaire. Cependant, quand on évoque une telle éventualité, la plupart des personnes pensent que c’est impossible. Comment un couple de jeunes mariés, dans la vingtaine, pourrait-il se permettre d’acheter comptant une maison ? Tout seul, c’est impossible. Mais, je ne crois pas que Dieu ait jamais voulu que nous avancions dans la vie par nous-mêmes. Je crois que Dieu voulait qu’une bénédiction financière soit transmise d’une génération à l’autre.

Proverbes 13.22 déclare qu’un homme de bien transmet un héritage à ses petits-fils. Un homme de ma connaissance a trouvé un moyen intéressant pour transmettre un héritage à ses enfants et petits-enfants. II a très bien réussi dans les affaires et a décidé, sa fille aînée étant sur le point de se marier, d’acheter une maison pour les jeunes époux. Grâce à la surabondance dont Dieu l’a béni dans sa vie personnelle, il a réussi à acheter la maison en la payant comptant. Ce père a alors proposé à son gendre et à sa fille de lui verser mensuellement une somme égale à un remboursement d’emprunt classique, somme qu’il allait investir sur un compte produisant des intérêts. Ils devaient faire ces paiements pendant vingt ans, après quoi le père leur transmettrait le titre de propriété de la maison. 

La somme d’argent ainsi accumulée dans un compte produisant des intérêts pourrait alors servir à acheter une maison aux petits-enfants qui, vingt ans plus tard, seraient en âge de se marier et d’avoir besoin d’une maison. La même condition serait alors faite aux petits-enfants qui verseraient de l’argent sur un compte produisant des intérêts pour créer la possibilité d’acheter une maison pour les arrière-petits-enfants, au bout de vingt autres années. De cette manière, le père instituait un système perpétuel pour bénir chaque génération par une maison sans jamais payer d’intérêts ou être grevé d’une hypothèque. Dans la société moderne, l’héritage est généralement transmis aux enfants et non aux petits-enfants, contrairement à ce que propose Proverbes 13.22. 

Réfléchissez-y cependant. Quel est d’ordinaire l’âge des enfants au décès de leurs parents ? Peut-être cinquante ou soixante ans. Quel est celui des petits-enfants ? Entre vingt et trente ans. La plupart des personnes ont-elles davantage besoin d’un héritage financier à cinquante ou à vingt ans ? Bien évidemment à vingt. Si nous suivions le schéma biblique qui consiste à transmettre un héritage aux petits-enfants, plutôt qu’aux enfants, chaque génération pourrait éviter les intérêts payés par la plupart des personnes dans la vingtaine ou la trentaine, moment où elles débutent dans la vie. Dieu s’est révélé comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. C’est un principe de trois générations.

Dans son livre, Doing Business God’s Way »‘ (Partenaire avec Dieu en affaires), Dennis Peacocke explique que Dieu veut inculquer à chacun de ses enfants une gestion fidèle des richesses et des responsabilités, tant physiques que spirituelles, en vue de préserver le lien entre les générations. Il indique trois éléments :

1. recevoir un héritage,

2. préserver et construire cet héritage, et

3. transmettre cet héritage aux générations futures.

D’après George Guilder : « En Amérique, la grande majorité des fortunes est dilapidée en l’espace de deux générations.» La malédiction de la pauvreté se révèle par une richesse qui se limite à une seule génération. C’est l’égoïsme par opposition à l’héritage, la consommation par opposition à l’épargne. Nous croyons qu’il est important de reconnaître que les dettes ne touchent pas seulement le domaine naturel, mais également le domaine spirituel. Nous croyons qu’il existe littéralement un esprit d’endettement qui s’associe à l’esprit de Mammon pour créer des pressions émotionnelles et spirituelles incroyables dans la vie de ceux qu’il afflige.

Les dettes engendrent souvent un sentiment écrasant de désespoir, de honte et de peur. Le sentiment que beaucoup de personnes nous ont décrit ressemble à une noyade et à un étouffement. Beaucoup de personnes sont paralysées émotionnellement par les dettes. Ces pressions émotionnelles engendrent souvent, dans les familles, des maladies physiques, une détresse mentale et des ruptures conjugales.

À cause de ce genre de pressions, beaucoup de personnes dans leur paralysie émotionnelle se cachent de leurs créanciers et n’agissent pas de façon intègre en communiquant tout simplement avec ces derniers. Dès lors, la situation empire, amenant les créanciers à poursuivre de plus belle les débiteurs. Il arrive souvent que dans un couple, le mari cumule trois emplois pour essayer de se montrer un bon père de famille qui pourvoit aux besoins des siens et tenter de satisfaire aux obligations de ses dettes.

Ce faisant sa femme se retrouve seule à devoir faire face aux créanciers qui appellent ou viennent à domicile pour tenter de toucher leur dû. Très souvent il en résulte une pression imposée à la femme, qui ne correspond en rien aux desseins de Dieu pour elle. Les conflits conjugaux, la colère et les ruptures entre mari et femme grandissent à mesure que croît cette pression. Nous croyons que, dans un tel cas, le mari fuit ses responsabilités de prêtre de sa maisonnée; il n’est pas présent pour faire face à ses dettes et communiquer personnellement avec chacun de ses créanciers, pour-que le fardeau ne retombe pas sur sa femme.

Pour nombre de personnes, contracter une dette destructive est un schéma héréditaire. Où sont-elles allées chercher l’idée d’utiliser des cartes de crédit pour une gratification ou un désir immédiat ? Souvent, elles l’ont appris de leurs parents.

Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. Le riche domine sur les pauvres, et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête”. PROVERBES 22 : 6-7 (Segond 1910)

Beaucoup de personnes ne font pas le lien entre le verset 7 de Proverbes 22 et celui qui le précède. Je crois que la compréhension de cette relation maître/esclave, liée aux dettes, est l’un des premiers principes qu’un père avisé enseignera à ses fils et à ses filles. Pourtant, c’est souvent l’inverse qui est montré. Les enfants apprennent à utiliser les dettes pour satisfaire instantanément leurs désirs, au lieu d’attendre de Dieu la provision et le moment choisi. Leurs parents les ont formés dans la voie à suivre et, une fois grands, ils ne s’en détournent pas.

Maintenant est-ce fondamentalement mauvais de faire un crédit ? Est-ce une chose à laquelle vous ne devriez jamais avoir recours ? Non,..

Ce texte est un extrait du livre « Bien Richesse Argent » écrit par Craig Hill, Earl Pitts.

Nous vous invitons à lire l’article suivant “FAIRE FACE À SES DETTES 2“.

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