L’HUMILITÉ ET LA REPENTANCE.
L’humilité est une vertu qui peut nous donner le sentiment d’être faible mais qui est nécessaire pour réprimer notre orgueil. Faire preuve d’humilité nécessite d’avoir le courage de reconnaître que nous sommes perdus ou en souffrance et que nous avons besoin d’aide. Dieu nous dit :
« Si mon peuple qui porte mon nom s’humilie, prie, me cherche et se détourne de ses mauvaises voies, je l’écouterai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7:14)
Ce verset témoigne non seulement de l’amour de Dieu pour ceux qui le cherchent et lui appartiennent, mais aussi de sa fidélité. L’humilité est cette attitude par laquelle tu t’en remets à Dieu et inclines ton cœur, reconnaissant que tu as besoin de lui. C’est la repentance :
« Dieu résiste à l’arrogant mais à celui qui est humble, il donne sa grâce. » (Jacques 4:4-6)
En ce jour, je rends grâce à Dieu pour ta vie car si tu as acheté ce guide, c’est que tu veux revenir à lui…et pour cela, ton chemin devra emprunter les voies de la repentance. Jésus n’a-t-il pas dit :
« Repentez-vous car le royaume des cieux est proche » (Mathieu 3:2)
Il s’agit d’une invitation claire à renoncer à ses pêchés en revenant vers Dieu. D’ailleurs, en hébreu, la repentance se dit « TECHOUVA » dont la traduction littérale est « Retour » au sens « se tourner vers Dieu ». Revenir par Jésus Christ, la Parole faite chair, est donc la première des choses à faire pour construire une relation d’intimité avec Dieu :
« Heureux ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle » (Matthieu 5:3)
C’est maintenant à toi de jouer. Pour t’aider à devenir l’artisan de ton propre changement, il me semble utile d’éclairer tes premiers pas sur le chemin de la repentance dont voici les différentes étapes. La première étape de la repentance est la prise de conscience.
Prendre conscience des fautes, erreurs et péchés commis ainsi que de la douleur qu’ils ont engendrée est le meilleur moyen de s’en détourner à l’avenir et d’éviter de recommencer.
S’il est vrai que personne n’aime souffrir, il convient néanmoins de reconnaître que la douleur est porteuse d’espoir. Non seulement, comme tu l’auras sûrement constaté par toi-même, nombreux sont ceux qui, très éloignés de Dieu dans leur quotidien, s’en sont soudainement rapproché à l’occasion d’un problème de santé ou d’une difficulté dans leur vie. Ils viennent chercher auprès de lui courage, espoir et réconfort.
Mais comme nous allons le voir à présent, la douleur est également le point de départ d’un processus qui conduit à la prise de conscience puis au passage à l’acte permettant de mettre un terme à un mal ou à une situation problématique qui nous détruit à bas bruit. Rappelons-nous l’histoire de l’enfant prodigue :
« Il leur dit aussi : un homme avait deux fils, et le plus jeune dit à son père : mon père, donne-moi la part du bien qui m’appartient; et il leur partagea ses biens. Et peu de jours après, quand le plus jeune fils eut tout ramassé, il s’en alla dehors en un pays éloigné; et là il dissipa son bien en vivant dans la débauche Et après qu’il eut tout dépensé, une grande famine survint en ce pays-là; et il commença d’être dans la disette.
Alors il s’en alla, et se mit au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses possessions pour paître les pourceaux. Et il désirait se rassasier des gousses que les pourceaux mangeaient; mais personne ne lui en donnait.
Or étant revenu à lui-même, il dit : combien y a-t-il de mercenaires dans la maison de mon père, qui ont du pain en abondance, et moi je meurs de faim? Je me lèverai, et je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : mon père, j’ai péché contre le ciel et devant toi;
Et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
Il se leva donc, et vint vers son père; et comme il était encore loin, son père le vit, et fut touché de compassion, et courant à lui, se jeta à son cou, et le baisa. » (Luc 15:11-20)
La prise de conscience est comme un réveil après un long moment passé dans un état semi inconscient, à errer dans notre vie, sans destination ni véritable émotion, plongé dans une profonde apathie spirituelle qui nous éloigne de la Parole de Dieu au point de nous égarer. Mais la douleur causée par ces égarements est salvatrice.
Elle nous ramène à nous-même et déclenche la prise de conscience qui aboutit à la repentance. Pour le fils prodigue, ce sont la misère et la faim qui le ramènent à lui-même (en repensant à son père et à sa condition passée) et lui font prendre conscience de la situation actuelle, le conduisant à se repentir et retourner auprès de son père…
Ce texte est un extrait du livre « 21 JOURS DE MARCHE POUR UNE INTIMITÉ AVEC DIEU » écrit par Carmène Robert.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “LA CONTEMPLATION“.
Comments (0)