L’interprétation du parler en langues
L’interprétation traduit selon l’esprit et la lettre les paroles prononcées de celui qui parle en langues. Sous l’inspiration du Saint-Esprit, celui qui ne parle pas anglais peut se mettre à parler un anglais parfait et celui qui n’a jamais entendu parler l’anglais peut se mettre à le traduire d’une manière fidèle en une langue comprise de tous. Lorsque ces deux personnes ne sont plus sous la coupe du Saint-Esprit, elles ne sauront pas prononcer un seul mot d’anglais à plus forte raison l’interpréter.
Précisons le sens de l’interprétation dans Daniel 5 : 24-30 :
«C’est pourquoi il a envoyé cette extrémité de main qui a tracé cette écriture. Voici l’écriture qui a été tracée : compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté :
Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume sera divisé, et donne aux Mèdes et aux Perses. Aussitôt Belschatsar donna des ordres, et l’on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d’or, et on publia qu’il aurait la troisième place dans le gouvernement du royaume. Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué.»
Ce passage nous donne une explication claire de l’interprétation. Un jour, le roi fêta son anniversaire. Lui et ses invités se servirent des ustensiles sacrés pris dans le temple de Jérusalem pour boire et manger en l’honneur de leurs idoles.
Au cours du repas, Ils virent l’extrémité d’une main qui écrivait sur le mur. Le roi prit peur et fit appeler les Chaldéens, les astrologues, les magiciens et les devins qui ne purent déchirer l’écriture, à plus forte raison en donner l’explication.
Le Roi fut davanta épouvanté, La reine l’informa qu’il y avait un esclave parmi les Judéens qui s’appelait Daniel, qui avait l’esprit de Dieu en lui et qui pouvait donner l’explication de ces choses. On lui fit appel. Lorsque Daniel arriva, il déchiffra l’écriture et l’interpréta. Le Saint-Esprit qui a inspiré cette écriture donna aussi à Daniel l’explication.
L’interprétation est un don du Saint-Esprit. Le don d’interpréter les langues peut nous permettre d’interpréter toutes les langues du monde et celle des anges. Le parler en langues peut devenir un cantique sur nos lèvres, ce qui amènera également l’interprète à chanter. C’est un grand don. Paul recommande que celui qui parle en langues prie pour avoir le don d’interpréter (1 Corinthiens 14. 13). Il recommande aussi à tout interprète d’avoir la maîtrise de soi et de ne pas se lancer immédiatement dans l’interprétation car il se peut que celui qui a le don du parler en langues ait aussi le don d’interprétation.
Si après avoir parlé, il n’interprète pas, c’est à ce moment que celui qui a le don d’interprétation entre en jeu. Paul appelle également à la discipline dans les assemblées, dans 1 Corinthiens 14. 26-28 :
« Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. En est-il qui parlent en langues, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un interprète; s’il n’y a point d’interprète, qu’on se taise dans l’église et qu’on parle à soi-même et à Dieu. »
Dans les assemblées de prière, il y a des chrétiens qui veulent être seuls à interpréter. Ils expriment ainsi leur égoïsme. Il faut souvent savoir se taire et écouter d’autres personnes interpréter.
Ne nous imaginons pas non plus être les seuls à pouvoir interpréter et en profiter pour induire les autres en erreur. Un jour, j’étais à une conférence biblique et on m’avait confié le volet intercession de la conférence. Alors que je parlais en langues, une femme d’un certain âge se décida d’inventer une interprétation. Mais grâce au discernement des esprits, je sus que cela ne venait pas de Dieu. Mais j’étais gêné de l’humilier en public.
A la fin de la prière, je suis allé la rencontrer et je lui ai reproché son acte. Elle reconnut tout de suite son subterfuge et me dit qu’elle avait pris l’initiative d’interpréter mes paroles afin d’édifier le groupe.
Tout comme les autres dons, nous devons aspirer au don du parler en langues et au don d’interprétation.
Ce texte est un extrait du livre « La nouvelle découverte du Saint-Esprit » écrit par Prophète Emmanuel SAWADOGO.
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