L’œil Est La Lampe Du Corps.
J’ai cru pendant plusieurs années que pour que je sois heureux, il me fallait avoir toutes les choses que la plupart des sociétés considèrent comme des signes de réussite. J’étais ainsi convaincu que mon bonheur dépendrait de mon succès scolaire, financier, familial, relationnel et autres. Je faisais des efforts considérables pour obtenir toutes ces choses afin de ressentir la joie et le bonheur que je n’expérimentais pas encore. Je poursuivais ce bonheur avec acharnement.
Mais plus je m’en approchais, plus j’avais l’impression qu’il s’éloignait de moi. J’étais comme ces chiens de course à qui on fait miroiter une proie qu’ils espèrent attraper mais qui continue pourtant à leur échapper malgré la vitesse à laquelle ils courent.
Ma vie a radicalement changé lorsque j’ai appris à travers les Saintes Écritures que ce qu’une personne ressent à l’intérieur d’elle ne dépend pas de ses circonstances, mais plutôt de la qualité de l’œil qui observe ces circonstances. C’est Jésus qui l’a dit dans Matthieu 6 :22-23.
“L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres !” Matthieu 6:22-23
Ce verset m’a permis de comprendre que je n’ai pas besoin de subir la dictature des sociétés, des médias, de la culture et autres car je suis capable de choisir mes émotions en choisissant ma perception. Si une perception ne me permet pas de ressentir l’émotion que je recherche, je la change tout simplement. C’est donc ainsi que j’avais commencé à me percevoir comme l’homme le plus heureux et le plus privilégié du monde.
Étant l’homme le plus heureux du monde, je considère que tout ce qui m’arrive concourt à mon bonheur. Cette perception de ma personne et de tout ce qui m’entoure a véritablement fait de moi l’homme le plus heureux du monde.
L’ami qui était fier de son acquisition.
Un de mes amis m’appela un jour pour m’annoncer qu’il avait fait des travaux dans sa cuisine. Mon ami était très satisfait des travaux effectués par l’entrepreneur. Il était convaincu qu’il avait fait une bonne affaire car le montant qu’il avait payé à l’entrepreneur était raisonnable. J’étais très heureux pour cet ami et je lui avais promis de passer voir cette cuisine afin de partager sa joie autour d’un repas.
Le jour où je me rendis chez lui comme promis, je trouvai une personne en colère et très abattue. Lorsque je lui demandai pourquoi il avait cet air, il me répondit qu’il avait appris d’un autre ami que l’entrepreneur qui avait fait les travaux dans sa cuisine lui avait fait payer presque mille euros de plus que le tarif normal. En d’autres termes, mon ami était furieux et abattu parce qu’il avait l’impression d’avoir été arnaqué. Je lui dis qu’il n’était pas obligé d’être furieux parce qu’il aurait payé un peu plus que la valeur des travaux.
Je lui expliquai que ce n’était pas à cause de l’ouvrier qu’il était furieux, mais à cause de sa perception de ce qui s’était passé. Je lui dis que si j’étais à sa place, j’aurais considéré que j’avais été une bénédiction pour cet ouvrier. Je devais me sentir honoré d’avoir été une bénédiction pour cet ouvrier, car lorsque les gens se servent de moi, je considère que je fonctionne normalement selon que la Bible dit de moi que je suis la lumière du monde et le sel de la terre.
Si mon ami s’était regardé lui-même comme étant une source de bénédictions, il ne se serait certainement pas mis en colère. De la même façon qu’un arbre ne se fâche pas lorsqu’un homme mange ses fruits sans même dire merci, c’est ainsi qu’une personne qui se perçoit comme une source de bénédictions ne se fâche pas lorsqu’une tierce personne se sert d’elle. Ce n’est donc pas le fait d’avoir payé beaucoup plus qui produit les émotions négatives, mais c’est plutôt la perception qu’on a de soi-même et des autres qui détermine comment nous nous sentirons dans ce genre de contexte.
La femme qui mangeait les biscuits d’un inconnu.
Pendant une de ses conférences, le célèbre écrivain Américain Wayne Dyer raconta l’histoire d’une femme qui se trouvait à l’aéroport en attente de son vol. Pendant qu’elle était assise dans une des salles d’attente avec d’autres voyageurs, elle décida d’aller acheter des biscuits dans un petit kiosque qui se trouvait à moins d’une dizaine de mètres de la salle d’attente.
Une fois les biscuits achetés, la femme alla de nouveau s’installer dans la salle d’attente à côté d’un autre voyageur. Lorsque la femme commença à grignoter les biscuits qui étaient posés sur une petite table près d’elle, elle constata que son voisin plongeait régulièrement sa main dans le sachet de biscuits et qu’il en prenait aussi pour manger. La femme devint furieuse parce qu’elle ne comprenait pas comment cet inconnu pouvait se permettre de prendre ses biscuits sans autorisation.
Alors que le monsieur continuait de prendre les biscuits, la femme devint de plus en plus irritée. Elle commençait même à maudire ce voyageur dans son cœur. Lorsqu’il ne resta qu’un seul biscuit et que le voyageur proposa à cette femme de le couper en deux parties, cette dernière fut scandalisée. Elle réussit néanmoins à se contenir. Quelques minutes plus tard, alors qu’elle était déjà installée dans l’avion, la femme en question décida d’ouvrir son sac à main pour y prendre un livre.
Elle constata avec stupéfaction que le paquet de biscuits qu’elle avait acheté dans le kiosque de l’aéroport n’avait jamais quitté son sac. Elle réalisa que c’est à tort qu’elle s’était fâchée contre son voisin de la salle d’attente. Cette histoire montre une fois de plus comment la perception détermine les émotions. Cette femme était en colère parce que sa perception du voyageur était négative. Elle a pris ce dernier pour un voleur et un ingrat, alors qu’en réalité c’était elle la voleuse ingrate…
Ce texte est un extrait du livre « LA PERCEPTION DIVINE : Bien percevoir pour mieux réussir » écrit par Dominique MBOG.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “Adopter Une Bonne Perception“.
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