NE JOUEZ PAS À CES TROIS JEUX DANGEREUX.
Le jeu de l’apaisement .
Le jeu de l’apaisement est une tentative de capter l’attention de Dieu en accomplissant des actes extraordinaires tout en menant une vie qui ne glorifie pas Dieu. Un exemple frappant est celui d’une personne se prétendant chrétienne engagée, travaillant comme comptable, mais détournant discrètement de petites sommes de la paie des employés pour les verser dans son propre compte. Parallèlement, elle faisait d’importantes contributions à l’église, croyant ainsi participer activement à l’œuvre de Dieu.
En réalité, elle cherchait seulement à apaiser Le fournisseur de services sa conscience. Ce jeu, où certains s’investissent fortement dans le service à l’église, dénoncent les péchés d’autrui pour démontrer leur intégrité, ou encore dissimulent des actions condamnables, tout en espérant obtenir la faveur de Dieu ne mène qu’à la déception. Devant Dieu, toutes les motivations et intentions du cœur sont à nu, et rien ne peut être caché (Hébreux 4.13).
Le jeu de l’héritier .
Le jeu de l’héritier, ou jeu des ayants droit consiste en la conviction que, en tant qu’enfant de Dieu, peu importe le style de vie mené en secret, Dieu l’acceptera. Satan se réjouit d’injecter cette croyance, car elle ouvre la porte à d’autres pensées trompeuses. La personne persuadée devient convaincue qu’elle est spéciale, que Dieu ne désapprouvera pas sa vie, et que les péchés n’auront aucune conséquence. Elle croit être l’enfant favorite de Dieu, convaincue que Dieu a besoin de l’utiliser.
L’orgueil et l’arrogance s’insinuent alors, éliminant la crainte de Dieu et incitant la personne à penser que Dieu a plus besoin d’elle qu’elle n’a besoin de lui. Le jeu de l’héritier est un piège mortel, particulièrement pour ceux dotés de dons extraordinaires. Samson en est un exemple tragique, ayant joué à ce jeu au prix de lourds sacrifices.
Le jeu de la fausse repentance .
Jean-Baptiste, dans son ministère, dénonçait fréquemment les fausses repentances de son époque. Malgré sa popularité, il ne compromettait pas son message, exhortant ses auditeurs à une repentance profonde produisant des fruits tangibles dans leur quotidien. Son courage devrait inspirer les leaders chrétiens à guider le peuple de Dieu de manière similaire.
Le jeu de la fausse repentance est une ruse diabolique pour vous égarer. Il consiste à renoncer au péché par crainte du châtiment, une repentance qui, bien que paraissant sincère, manque de motivation véritable. La personne peut pleurer, gémir et trembler, mais sa crainte réside dans la sauvegarde de sa réputation plutôt que dans la véritable crainte de Dieu. Cette repentance superficielle, motivée par la peur du jugement humain, ne trouve pas ses racines dans le Christ, mais dans l’égoïsme.
Souvent, sans conséquences immédiates, la personne retombe dans son ancien mode de vie. L’ennemi exploite ce jeu pour maintenir ses victimes captives dans un cycle de culpabilité, de repentance et de mensonge. En visant la peur de perdre la réputation ou l’honneur, il veut que les croyants ne s’appuient pas sur Christ. Si la repentance repose sur la peur des conséquences terrestres plutôt que sur le regard de Dieu, elle ne sera pas authentique.
La véritable repentance émane de la compréhension de la façon dont nos actions attristent le cœur de Dieu. Pierre en fournit un exemple après avoir renié Jésus, répondant sincèrement à Jésus qui lui demandait trois fois : « M’aimes-tu ? » (Jean 21.16) Il est crucial de comprendre que la vraie repentance tire sa force du fait que Dieu est au centre de tout.
Si la motivation repose sur le sauvetage de soi-même, malgré les larmes et les regrets, elle ne sera pas authentique. L’ennemi tente de vous détourner de la véritable repentance en vous faisant craindre les conséquences humaines. Il sait que votre chute est certaine si vous résistez en comptant sur vos propres forces. La véritable repentance, guidée par la perspective de Dieu, est sincère et profonde, orientant notre cœur vers la volonté de Dieu…
Ce texte est un extrait du livre « DONNE-TOI ENTIÈREMENT À DIEU! » écrit par OMER KABUYA.
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