POÉSIE : L’AMERTUME M’A TUÉ .
L’amertume est une lame qui transperce l’âme.
Ce sont les cris du cœur meurtri.
Dans mon jardin intime, il y a tellement de déchets d’épines et de secrets.
La nuit des murmures me hante l’esprit.
Accablé par le poids des regrets.
Mes yeux sont comme noyés par ces larmes qui ressemblent à la pluie sur une rivière qui déborde jusqu’à mes paupières.
Je ne peux contenir mes pleurs ni même décrire ma douleur
J’ai tellement mal.
Rien ne semble atténuer ma peine.
Mon cœur est blessé.
L’amertume dans l’âme.
Je m’effondre en larme, des flèches m’ont percées.
Un vécu douloureux nous laisse de lourdes séquelles.
Qui pourrait comprendre mes blessures émotionnelles ?
Le cœur agité comme les vagues de l’océan.
Un sentiment de mélancolie
L’espoir s’envole et les larmes coulent comme la pluie.
Comment se remettre d’une rupture ?
Un chagrin indescriptible, une profonde déchirure.
Bouleversé, la déprime m’emporte.
Je suis au bord du suicide.
J’en veux à la terre entière
La rancœur me ronge comme de l’acide.
Le cœur saigne, la douleur persiste et le mal règne.
L’aigreur a produit en moi des sentiments néfastes et des liens nocifs.
Elle a amplifié ma peine, prolongé ma souffrance me maintient captif.
Je me sens comme un vase brisé, un oiseau enfermé seul dans une cage.
Éprouvant de la tristesse, submergé par la colère.
Et animé d’une rage.
Cette colère a produit des ravages.
Elle a été destructrice.
Elle a causé de nombreuses et des affreuses cicatrices.
Rongé par un sentiment de culpabilité, rempli de remords.
Condamné ! Que faire si ce n’est que pleurer sur son sort !
Parfois même avec le temps on continue à souffrir par des douloureux souvenirs.
Même dans l’ombre de ma mémoire je revois un grand nombre de mes déboires.
J’effleure mes plaies. La douleur persiste. Je suis affligé.
Je repense à tout le mal qu’on m’a fait avec l’envie de me venger.
C’est ainsi que je me sentirais un tant soit peu allégé.
Le refus de pardonner a engendré de la rancœur.
Ma plus grande iniquité.
L’amertume m’a atteint et soudainement j’ai été frappé d’une forte calamité.
Les peines s’accumulent, les cris résonnent.
Le cœur contient des meurtrissures.
A négliger de les soigner, elles s’entassent et produisent des moisissures.
Le cœur déborde comme un vase rempli.
L’aigreur est comme une hémorragie.
Je repense à tout ce que j’ai perdu avec un sentiment de nostalgie.
Les pleurs témoignent du chagrin et de la douleur.
Je suis triste, la colère me submerge et la douleur persiste !
Toute la haine que j’éprouvais a engendré des mauvaises graines.
La rancœur est un cancer qui ronge le cœur.
Et l’amertume est une flamme qui nous consume…
Ce texte est un extrait du livre » L’AMERTUME M’A TUÉ, LE PARDON M’A RENDU LA VIE » écrit par Josué WANYA.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “POÉSIE : LE PARDON M’A RENDU LA VIE“.
Comments (0)