Du bout de ma plume je décris l’amertume, 

me libère de l’emprise de la colère. 

Ma peine continue s’accentue 

mais je me réfugie dans mes écrits, 

c’est une sorte de thérapie. 

Toutes ces peines sont précurseurs d’une force intérieure. 

Et nous préparent à un avenir meilleur. 

J’avais pour habitude de blâmer et de condamner. 

Le Seigneur m’a appris à aimer et à pardonner. 

Je n’ai plus aucun chagrin au sujet de toutes ces humiliations. 

Elles m’ont forgé et constituent un tremplin pour mon élévation. 

C’est par Ses meurtrissures que mes blessures sont guéries. 

Je n’ai donc plus le cœur meurtri. 

Les liens sont brisés, les larmes ont séché et les blessures sont cicatrisées.

Le pardon m’a ouvert les portes de la guérison, 

me frayant la voie de la restauration. 

J’ai vomi ce poison, chassé ces démons et je suis sorti de cette prison. 

J’ai trouvé le chemin qui me conduit pas à pas sur le sentier de mon destin.

L’Eternel a restauré mon âme et séché mes larmes. 

Il m’a détaché des chaînes de la haine et Il m’a libéré des liens de la rancœur et de la douleur. 

Ce désir de vengeance dont j’étais comme obnubilé.

L’amertume m’avait complètement aveuglé. 

Le pardon m’a fait sortir de l’obscurité, m’a apporté une certaine clarté. 

C’est alors que j’ai pu contempler l’éclat de Ta splendeur. 

Et cultiver cette harmonie intérieure. 

J’avais des pensées meurtrières et des images horrifiques. 

J’ai enterré la hache de guerre pour incarner l’homme pacifique. 

À présent, je rêve d’une vie sereine et magnifique. 

Après le constat des dégâts, j’ai réalisé que les querelles ne sont que vanité.

Dans ma quête de la maturité j’ai longuement recherché cette pleine sérénité. 

L’amertume. A fleur de peau, je m’attire naturellement ce fléau. 

Aujourd’hui me voici entièrement délivré de ce lourd fardeau. 

Avec tant de ferveur j’ai prié le Seigneur 

« Comble-moi d’une paix si profonde et d’une plénitude de joie que mon cœur soit libéré de toutes offenses et de toutes noirceurs. 

Mais que Tu l’abreuves de patience et de douceur. » 

La bénédiction du 3 fois Saint n’est suivie d’aucun chagrin. 

Le pardon nous libère de la prison de l’amertume et de la colère. 

Le pardon est le remède à l’offense et nous fait surmonter la souffrance. 

Le pardon est un pansement et met un terme aux saignements. 

Le pardon est source de consolation et ouvre les portes des bénédictions.

L’amertume m’a tué mais le pardon m’a rendu la vie. 

L’amertume étend la peine mais le pardon déclenche le processus de guérison. 

L’amour de Dieu a engloutit toute la haine qui régnait dans mon cœur …

Ce texte est un extrait du livre  » L’AMERTUME M’A TUÉ, LE PARDON M’A RENDU LA VIE  » écrit par Josué WANYA.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “Les Caractéristiques D’une Personne Amère 1“.