Il n’y a qu’une seule solution pour se tirer d’un embouteillage sur l’autoroute de l’échec, et c’est de se réveiller et de trouver la sortie. Pour quitter la voie des défaites perpétuelles, une personne doit d’abord prononcer les quatre mots les plus difficiles à dire: « J’ai eu tort ». Elle doit ouvrir les yeux, admettre ses erreurs, et accepter l’entière responsabilité de ses actes et de ses attitudes. 

Chaque échec est un embranchement. C’est l’occasion de prendre des mesures adéquates, de tirer un enseignement de ses erreurs, et de recommencer: Peter Drucker, un spécialiste du leadership, dit: 

«Meilleur est un homme, plus il commettra d’erreurs, car il essaiera d’accomplir un plus grand nombre de choses nouvelles. Jamais je ne donnerais une promotion au sommet à un homme qui n’a pas fait d’erreurs car son rendement serait certainement médiocre.» 

Les erreurs pavent réellement la voie de la réalisation. Voilà un acronyme que j’ai créé pour m’aider à garder les erreurs dans leur contexte. Les erreurs sont des:

Exemples qui nous donnent de la rétroaction sur la vie.

Répits qui nous poussent à la réflexion.

Ressorts qui nous propulsent vers une plus grande maturité.

Explorations qui nous font cheminer vers des contrées encore inexplorées.

Ustensiles qui nous permettent de déceler les occasions.

Rappels qui nous gardent mentalement éveillés.

Signaux qui nous orientent sur la bonne voie.

Il y a quelques années, alors que je prononçais une allocution devant plus de 50000 personnes, j’ai cité Portia Nelson. C’est l’extrait qui m’a ensuite été le plus demandé par mes auditeurs. Il s’intitule «Autobiographie en cinq courts chapitres». Il décrit admirablement le processus permettant de quitter l’autoroute de l’échec:

«Chapitre 1. Je marche dans la ville. À un endroit, le trottoir est profondément défoncé. Je tombe dans le trou. J’y reste prisonnier. Ce n’est pas de ma faute. Cela me prend une éternité à m’en sortir.

«Chapitre 2. Je marche dans la ville. À un endroit, le trottoir est profondément défoncé. Je fais semblant de ne rien voir. Je tombe encore une fois dans le trou. Je n’arrive pas à y croire, mais ce n’est pas de ma faute. Il me faut de nouveau une éternité pour m’en sortir. 

«Chapitre 3. Je marche dans la ville. À un endroit, le trottoir est profondément défoncé. J’en suis pleinement conscient. Je tombe encore une fois dans le trou. J’ai les yeux ouverts. Je sais où je me trouve. C’est de ma faute. Je m’en sors immédiatement.

«Chapitre 4. Je marche dans la ville. À un endroit, le trottoir est profondément défoncé. Je contourne le trou.

«Chapitre 5. Je marche dans la ville en empruntant un itinéraire différent.»

La seule façon de quitter l’autoroute de l’échec et de découvrir le nouveau territoire de la réalisation est d’assumer l’entière responsabilité de soi et de ses erreurs. Michael Korda, le rédacteur en chef de Simon and Schuster, a déclaré: 

«Le succès dans toute entreprise majeure exige que vous acceptiez la responsabilité. En dernière analyse, la qualité qu’ont en commun tous ceux qui réussissent est cette habileté à prendre des responsabilités.» MICHAEL KORDA

(…)

Ce texte est un extrait du livre « Vaincre L’adversité: Comment Se Servir De Ses Erreurs Comme D’un Tremplin Vers Le Succès » écrit par John c. Maxwell
Nous vous invitons à lire l’article suivant “DES GESTES POSITIFS: L’autre Étape De Votre Destin.

Voulez-vous avoir plus de ces livres gratuits? Rejoignez-nous

Vaincre L’adversité. Vaincre L’adversité.

Comments (0)


Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Required fields are marked *