Extrait du livre « L’ARRIVÉE DE BELLE-ÂME, …Nous avons rencontré sa main! »
L’attente prend du temps, les jours n’avancent pas vite, l’imagination de le tenir dans les bras vous envahit la tête et l’idée d’être parents pour la toute première fois ne vous quitte pas l’esprit. Tout se passe dans l’impatience totale, surtout si les neuf mois ont pris plusieurs années à venir.
Vous êtes déjà entre mille choix des noms à lui donner mais, au fur et à mesure que les jours avancent dans leurs lourdeurs, vous éliminez certains noms jusqu’à ce que cette nouvelle vie que vous attendez impatiemment tenir dans vos bras ait un nom propre à elle.
Dans cette longue attente, vous traversez des moments d’incertitude, parfois même de doute. Vous vous demandez si l’être attendu finira par venir au monde, s’il vous ressemblera, s’il sera une fille ou un garçon ou, si vous connaissez déjà son sexe, quel style d’habillement, quelle éducation lui donnerez- vous. Vous priez fort qu’il naisse normalement, vous avez peur d’une césarienne ou un avortement involontaire…
Si vous êtes en Afrique où le mariage doit se concrétiser par l’arrivée des enfants et tant que vous n’en avez pas, alors vous devez être certain qu’il y a autour de vous des membres de votre famille, des amis, des voisins et des connaissances qui attendent impatiemment voir un enfant venir, neuf mois après vos noces. Parfois, cela ne tient pas compte de votre religion ni de votre culture.
C’est normal parce que les enfants sont la source de joie, de richesse et d’ailleurs un symbole de virilité pour l’époux et de valeur humaine pour l’épouse. Dans certaines familles, c’est beaucoup plus l’épouse qui est visée : On attend d’elle une certaine production d’enfant. Et tant qu’elle n’en a pas, elle n’aura pas non plus toute l’attention, la chaleur, la convivialité ainsi que la considération de ses beaux- parents, de ses belles-sœurs, souvent même de ses beaux-frères.
Beaucoup de gens ne veulent même pas comprendre que le problème de manque d’enfant, s’il est biologique, peut venir soit par l’époux, soit par l’épouse. A un certain niveau de considération, l’homme croit qu’il n’en est pas la cause principale, puisque la société lui a parfaitement convaincu qu’il était généralement impossible que l’homme soit à la base de l’infertilité.
Immoralement, un homme qui pense qu’il n’est pas stérile et que son couple manque d’enfant se décide injustement de répudier sa femme, de la réprimander et même de la dévaloriser, en asseyant de combler ce vide ailleurs, voire divorcer de celle à qui il a déclaré amour, fidélité et protection dans toutes les situations que la vie de mariage pourrait connaître.
Néanmoins, un homme qui sait que la procréation est une contribution biologique de deux membres du couple, se décide, ensemble avec sa partenaire, de s’impliquer dans la prière et des examens médicaux pour en être sûrs. Et, c’est très souvent des hommes chrétiens, qui gardent encore la foi, parce qu’ils sont nourris d’espoir et de réconfort dans la prière, qui font confiance en la promesse de Dieu, lui qui a autorisé le mariage et la procréation et pour qui rien n’est impossible.
C’est pourquoi, cet ouvrage relate une expérience vécue, plus que personnelle, celle de « L’ARRIVÉE DE BELLE-ÂME « , une réponse favorable à notre requête, un mouchoir pour essuyer nos larmes. Toute une merveille venue de Dieu !
Arsène ZAGABE
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