
QUELLE EST VOTRE IMAGE DE DIEU ?
Avez-vous déjà déclaré : « Comme Job, Dieu a envoyé des malheurs dans ma vie pour m’éduquer et pour me former ». La plupart des gens qui vivent de grandes ou de petites épreuves vont se cacher en Job. Ils se cachent avec Job dans ses malheurs, ou avec Jonas dans le grand poisson.
Mais posons-nous la question : Dans la vie de Job, qui a tué les fils et les filles de Job, et ses serviteurs ? Était-ce Dieu ? Non.
Lorsque la foudre est tombée et a brûlé le bétail et d’autres serviteurs ? Contrairement à ce que le messager avait dit, ce n’était pas « Le feu de Dieu ». Voyez-vous, c’est l’image que les gens ont de Dieu. Un Dieu qui envoie son feu sur les hommes. C’était ce que pensait le messager, et malheureusement ce que le diable essaie de faire croire à l’Eglise. N’est-il pas écrit qu’il se déguise en ange de lumières?
Lorsque Job fut attaqué de toute part, Dieu n’était pas l’auteur de son malheur. Il faut préciser que Job n’avait aucune alliance avec Dieu. C’était un arabe, un bon religieux qui cherchait Dieu. Il vivait dans l’intégrité et la crainte de Dieu, mais n’avait aucune alliance avec Dieu. Nous avons une alliance avec Dieu, c’est une alliance d’amour qui comprend la protection. Le diable avait, à cause de la chute, une autorité légale de toucher la vie de Job. C’est ce même diable qui a proposé à Jésus les royaumes de la terre. Job a dit:
« Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive. Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint » (Jb 3:25).
Bien que Job ait été intègre, il n’avait pas d’alliance avec Dieu qui pouvait le protéger. De plus, il vivait dans la peur. Satan avait un droit pour le toucher. Mais malgré ces circonstances, Dieu a démontré son amour. Il est le grand vainqueur, et il a donné à Job le double de tout ce qu’il possédait.
Dans notre texte d’Exode 15, il est écrit : « Ce fut là que l’Éternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu’il le mit à l’épreuve. Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu… ». La vraie épreuve fut l’obéissance à la Parole de Dieu.
Dans Deutéronome 8, il est écrit : « …il t’a fait connaître la faim et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que tes ancêtres non plus n’avaient pas connue, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel… » (Dt 8:3).
La véritable épreuve est l’épreuve de notre foi en la Parole de Dieu. Allons-nous croire ce que Dieu dit ?
J’ai abordé un jour dans une église le thème de l’épreuve, et j’ai vite réalisé qu’il s’agissait d’un sujet très controversé. On pense que Dieu nous écrase par les situations de la vie pour nous faire comprendre des choses.
Or, Dieu nous apprend des choses par sa Parole et par l’Esprit. Dans les épreuves, et les mauvaises circonstances, Dieu nous parle par sa Parole et par l’Esprit. Il ne nous parle pas par les circonstances, mais, au milieu des circonstances, il nous parle. Notre foi ne peut pas se baser sur des circonstances, mais sur sa Parole seulement. Sinon, nous serons toujours confus.
Dieu leur a fait connaître la faim, et Dieu les a nourris. Nous trouvons ici une action « passive » : Dieu permet que le peuple ait faim. Et une action « active » : Dieu les nourrit. Dans notre vie, nous ne pouvons pas toujours tout expliquer, mais une chose est certaine, quelle que soit la source de notre épreuve, notre réponse devrait être la foi en Dieu. Jamais nous ne devrions l’accuser parce que nous ne trouvons pas de réponse à des questions « qui font mal ». Nous savons que la tentation vient du malin, l’épreuve, elle, vient de Dieu.
Lisons l’ensemble de ce passage vraiment intéressant (Deutéronome: 8):
« Vous observerez et vous mettrez en pratique tous les commandements que je vous prescris aujourd’hui, afin que vous viviez, que vous multipliiez, et que vous entriez en possession du pays que l’Éternel a juré de donner à vos pères ». Deutéronome: 8:1
Nous découvrons avant tout la volonté de Dieu pour nous : l’obéissance à ses commandements dans le but de vivre, de se multiplier, et d’entrer en possession. Si Dieu nous demande d’obéir, c’est avant tout pour nous bénir.
« Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements ». Deutéronome 8:2-6
L’épreuve ne dure pas toujours. En fait, nous savons qu’Israël n’aurait jamais dû y passer 40 ans. Leur séjour aurait pu durer quelques semaines seulement. C’est au sein de l’épreuve que notre cour se révèle dans toute sa splendeur: splendeur obscure, ou splendeur lumineuse.
« Il t’a humilié, il t’a fait connaître la faim et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que tes ancêtres non plus n’avaient pas connue, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel ». Deutéronome 8:3
Ayant déjà parlé plus tôt de l’épreuve et de l’humiliation, nous savons que certaines leçons sont dures à apprendre. Dures, et longues. Par exemple, certains ont un problème avec la maîtrise de soi. Leur vie est semblable à un homme dont on plonge la tête dans l’eau plusieurs fois. On plonge sa tête, l’empêchant de respirer, puis on la ressort. Alors, il prend une grande respiration. Et on le fait de façon répétitive. Ces gens ne réussissent pas à se contrôler. Ça va, puis ça ne va plus. Ils ne réalisent pas qu’un rien les met de mauvaise humeur, et il est difficile de vivre avec eux. Leurs yeux sont trop fixés sur eux.
Certains, qui ont des problèmes d’argent, pourraient dire : « Dieu est en train de m’éprouver par la pauvreté ». C’est leur image de Dieu. Le Psalmiste disait : « J’ai été jeune, j’ai vieilli, et je n’ai pas vu le juste être abandonné ni ses descendants mendier leur pain » (Ps 37:25). La volonté de Dieu n’est pas le manque, mais bien l’abondance. Paul nous dit d’ailleurs:
« Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions » (1 Tm 6:17).
L’épreuve des Israélites n’était pas le manque, mais la manne. Résumons : ils sont passés par un désert plein de scorpions et de serpents venimeux.
Un désert sans eau et sans nourriture. Qu’a fait Dieu ? Dieu a écarté les scorpions et les serpents venimeux, aussi longtemps qu’ils ont marché dans l’obéissance. Dieu a fait sortir de l’eau du rocher de granit et leur a donné de la manne. Dieu a été bon en tout temps, et c’est leur mauvaise attitude qui les a fait marcher dans toutes sortes de malédictions.
« Ton vêtement ne s’est point usé sur toi, et ton pied ne s’est point enflé, pendant ces quarante années. Reconnais en ton cœur que l’Éternel, ton Dieu, t’éduque comme un homme éduque son enfant ». Deutéronome 8: 4
Bien des églises enseignent que Dieu envoie la maladie et que c’est son moyen d’éducation. Nous ne voyons pas cela dans l’Écriture. C’est en fait un enseignement totalement opposé à Dieu, et un outrage au caractère de Dieu. Posons-nous la question : De quelle façon un homme éduque-t-il son fils ? Est-ce en le privant de nourriture pendant plusieurs jours, ou en le faisant boire une eau empoisonnée ? Non.
Cependant, un père peut enlever à son enfant certains privilèges de bénédictions, ou peut le laisser prendre une mauvaise décision, en voyant son enfant persévérer dans sa désobéissance, afin qu’il réalise que c’était une mauvaise chose.
Si nous vivons de façon charnelle, tel un incroyant, en refusant d’écouter notre conscience, ou si nous méprisons les choses du Seigneur, un jugement peut intervenir : Dieu nous laisse récolter le fruit de nos semences sans rien dire, et nous pouvons tomber malade, ayant donné un accès à satan. Lorsque nous choisissons de nous repentir, de nous humilier et d’ouvrir notre cœur, nous entendons sa douce voix, qui nous montre comment changer.
Dans le désert, Dieu a écarté la maladie, Dieu a écarté les ennemis, Dieu a écarté les dangers, Dieu a écarté le manque, Dieu a écarté la pauvreté.
Mais les Israélites avaient une mauvaise image de Dieu.
L’image qu’ils avaient de Dieu avait été influencée par les idoles de l’Egypte, voilà pourquoi il sortit un veau d’or des mains d’Aaron et qu’il plut au peuple qui l’adora. Pour eux, ce veau était une représentation si satisfaisante de leur image de Dieu qu’ils ne demandèrent pas à Aaron d’en refaire un autre. Imaginez-vous, ils rabaissaient celui qui avait ouvert la mer en deux à une bête, à un animal sans intelligence ! Ils se disaient certainement que Dieu devait ressembler à ça ! Quelle folie !
Ce peuple remettait également en doute l’amour de Dieu, et c’est pourquoi même à la frontière du pays promis, ils accusèrent encore Dieu et moururent dans le désert. Dans leur incrédulité, ils étaient convaincus d’avoir raison, mais ils moururent de cette maladie. L’incrédulité en l’amour et la puissance de Dieu est une grave maladie. Bien plus grave qu’aucune autre maladie.
« Tu observeras les commandements de l’Éternel, ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre. Car l’Eternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d’eaux, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes; pays de froment, d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers; pays d’oliviers et de miel; pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l’airain. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu bénira l’Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné ». Deutéronome 8:7
J’aime la façon dont Dieu décrit ce pays de délices. Il en donne une large description. Nous ne pouvons pas nous tromper quand nous arrivons dans le pays que Dieu nous a donné. Nous le reconnaissons.
Dieu va le faire. Croyez-le. Dieu n’a rien à prouver. Il n’a rien à changer. Sa volonté est limpide et claire : il veut notre bonheur et notre prospérité, mais pour cela, nous devons le craindre et lui obéir. Dieu ne nous délaissera jamais, car sa bonté est trop grande. Ne rendons pas Dieu semblable aux hommes. Ne pensons pas qu’il ressemble aux hommes méchants et cruels. Ne lui donnons pas l’image de la religion. Ne le rendons pas semblable à une statue sans vie, sans cœur, dénuée d’amour et de sentiments.
Voilà un passage qui m’a toujours interpellé : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable » (Mt 4:1). Le Saint-Esprit qui envoie Jésus vers la tentation ? Qu’est-ce que Dieu voulait démontrer ?
Plusieurs lisent ce passage et en déduisent que Dieu a poussé Jésus à chuter, mais en fait, Dieu l’a envoyé sur le terrain de sa victoire. Dans le désert, Jésus a crucifié sa chair. Ce n’est pas sur la croix que Jésus est mort en premier, c’est dans le désert. C’est dans le désert que la graine de blé est tombée en terre et est morte. Et c’est de là qu’il est revenu revêtu de la
puissance du Saint-Esprit. Il est entré dans le désert rempli du Saint-Esprit, mais il en est ressorti plein de sa puissance.
Le diable a tout essayé, pendant 40 jours, pour le faire chuter, mais rien n’a réussi, absolument rien. Le diable était semblable à un mauvais élève qui rentre chaque soir de l’école la tête basse avec un 0/20. « Le Dieu de paix écrasera bientôt satan sous vos pieds » (Rm 16:20). Jusque là, résistons-lui avec une foi ferme, assurés que Dieu est bon, qu’il est avec nous et pour nous, en tout temps.
Job n’a rien appris dans sa maladie et dans ses souffrances. C’est à la fin du livre de Job que Dieu va lui parler et l’enseigner, et c’est alors qu’il va apprendre ce qu’il ne connaissait pas, c’est là qu’il va être éduqué. Mais avant que Dieu ne l’enseigne par sa parole, Job était dans la confusion la plus totale, encouragé par ses mauvais conseillers.
Les circonstances difficiles ne nous apprennent rien. Elles ont cependant la capacité de nous pousser à ouvrir les yeux (mais cela ne veut pas dire que nous le ferons ! Combien de gens, au milieu de bien des problèmes, ne viennent pas au Seigneur pour être sauvés !). C’est lorsque Dieu nous parle que nous apprenons…
Ce texte est un extrait du livre “L’AMOUR INJUSTE” écrit par Jérémy Sourdril.
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