Sauvegarder le témoignage.
La plupart des chrétiens qui bénéficient de l’acte de guérison ou de délivrance finissent par sombrer dans le monde quand l’acte de foi n’est pas suivi d’un témoignage authentique et organisé.
L’épreuve du témoignage nous prépare à celle de l’opération ministérielle. Sinon, on finit par tomber dans la routine. On devient un chrétien ordinaire, puis on redevient un païen.
Depuis que la famille a connu un répit, les veillées de prière ont volé en éclat, les semaines de jeûne sont rares. Les tentes journalières de rendez-vous sont manquées. Plusieurs tentations reviennent : impudicité, fornication, adultère, pornographie, vol, mensonge, orgueil, etc. Bref, le mal essaye de se réinstaller dans la plus grande subtilité. Il faut se tenir en éveil pour démasquer toutes les embuscades de l’ennemi.
J’ai été pris au piège de me marier à tout prix pour témoigner avec ma famille ou ne pas me marier du tout, mais sombrer dans la tentation d’être accompagnée. Je devrais encore attendre. Il faut absolument sauvegarder le témoignage. Il fait partie de notre héritage. C’est ce pourquoi nous avons été sauvés. Je dois écrire et faire savoir que j’ai été sauvé. Je dois chanter ma guérison et ma délivrance. Ce, afin que le Seigneur me conduise dans une nouvelle dimension du témoignage, notamment celle de sa royauté.
De fait, il y a le témoignage du racheté de Dieu pour Dieu et il y a celui de Dieu à travers son serviteur. La première étape du témoignage, celle du racheté, je ne l’ai pas encore franchie, encore moins ma famille. C’est elle qui nous conduira dans la puissance du témoignage de Dieu à travers nous.
Ce texte est un extrait du livre « L’ENVERS ET L’ENDROIT: Pour la libération des familles en captivité » écrit par Jean-Paul Marie, Pasteur Samuel Binyou.
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