GRÂCE

Et Dieu est capable de faire venir à vous en abondance toute grâce (toute faveur et toute bénédiction terrestre), de sorte que vous ayez toujours, en toute circonstance et quel que soit le besoin, ce qu’il vous faut pour être auto-suffisant, que vous possédiez suffisamment pour n’avoir besoin d’aucune aide ou soutien et pourvoir en abondance à toute bonne œuvre et tout don charitable. 2 CORINTHIENS 9.8 (Traduit librement de la version américaine dite Amplified, c’est-à-dire Amplifiée).

Le premier usage de l’argent, la « semence pour le semeur », se traduit pour nous par la dîme. C’est la première chose que nous devons faire avec l’argent que nous recevons. Nous devons donner ou rendre à Dieu ce qui lui appartient avant d’utiliser l’argent pour quelque autre chose. Dans notre étude de la dîme, commençons par répondre à quelques questions simples telles que : quoi, où, quand, pourquoi et comment.

QUOI : Le mot dîme vient du mot hébreu maaser qui signifie « dix pour cent ». Peut-on donner une dîme s’élevant à 12 % ? Non ! Peut-on donner une dîme s’élevant à 8 % ? Non ! On peut seulement donner une dîme qui s’élève à dix pour cent (10 % parce que ce mot signifie 10 %. Nous ne pouvons donc donner une dîme qui s’élève à 5 % ni d’un autre pourcentage que 10 %). Ainsi, donner la dîme, c’est tout simplement administrer pour le compte du Seigneur, dix pour cent du revenu brut mis à notre disposition. La question de savoir si la dîme se calcule sur le revenu net ou brut se pose uniquement si nous ne comprenons pas comment opère l’esprit de Mammon. L’objectif n’est pas de conserver davantage pour nous-même, mais au contraire de simplement mettre de côté ce que Dieu dit lui appartenir. Puisqu’il est la source de notre approvisionnement, il n’y a aucun doute que nos besoins seront satisfaits. Donner la dîme est en fait un acte de combat spirituel en ce que nous rendons à Dieu la part qui lui revient.

La façon de calculer la dîme peut être légèrement différente selon la façon dont le revenu est donné. Si votre principal canal de revenu est un emploi salarié, et que vous recevez un chèque de façon régulière, alors la dîme est tout simplement calculée comme 10% du salaire brut »(1): note en bas de l’article). Si vous êtes indépendant ou chef d’entreprise, vous ne recevez peut-être pas un salaire régulier, mais vous vous indemnisez par les bénéfices de votre entreprise. Dans ce cas, votre dîme s’élève à 10% du bénéfice, ou de l’accroissement de votre entreprise. Si l’entreprise génère un bénéfice brut de 7%, et que le propriétaire donne 10% des recettes (chiffre d’affaires) comme dîme, il connaîtra une perte nette de 3 % par mois. Ce chef d’entreprise ne continuera pas sur le marché très longtemps s’il continue cette pratique.

J’ai (Craig) un ami qui est éleveur laitier. Il a un cœur merveilleusement disposé envers Dieu. Le Seigneur l’a convaincu qu’il n’avait pas donné la dîme comme il l’aurait dû. Il s’est repenti et a commencé à donner la dîme sur le chiffre d’affaires de son entreprise. Après un certain laps de temps, mon ami a remarqué que ses économies fondaient, et qu’il augmentait, mois après mois, les emprunts qu’il faisait sur son découvert autorisé. Il n’a pas fallu longtemps avant que son banquier ne l’appelle pour une explication et ne l’aide à prendre conscience que son entreprise faisait moins de 10% de bénéfices. Le banquier a aidé mon ami à comprendre qu’il était censé donner une dîme de 10% du bénéfice de son entreprise et non 10% du chiffre d’affaires de celle-ci.

Les personnes qui génèrent de l’argent par des gestions immobilières ou par des investissements ont parfois quelques difficultés à calculer leur dîme, parce qu’elles ne perçoivent jamais vraiment le bénéfice en espèces, mais elles investissent plutôt le bénéfice. Il s’agit dans ce cas de calculer le bénéfice réel de chaque transaction et de donner comme dîme 10 % du bénéfice ainsi calculé. 

Tant que nous en sommes à parler de ce qu’est la dîme, parlons un peu de ce qu’elle n’est pas, Donner la dîme n’est pas la solution à tous vos problèmes financiers. Des chrétiens bien-pensants ont dit à certains : « Si seulement tu commençais à donner la dîme, tes problèmes financiers seraient résolus. » Donner la dîme n’est pas la réponse à vos problèmes financiers. Encore une fois, beaucoup de personnes ont essayé de mettre en œuvre une simple pratique sans comprendre la sagesse qui la sous-tend. Donner la dîme est une bonne chose, mais certains chrétiens croient dans le principe de la dîme au lieu de croire en Dieu comme leur source. La solution à vos problèmes financiers se trouve dans votre relation avec Jésus-Christ et dans la confiance que vous avez en lui.

Donner la dîme n’a pas pour conséquence une meilleure réputation aux yeux de Dieu. Dieu n’apprécie ni ne favorise davantage ceux qui donnent la dîme que ceux qui ne la donnent pas. C’est la foi dans le sang de Jésus-Christ qui a pour conséquence la faveur de Dieu et une position juste devant lui. Si cela n’est pas établi, alors nous nous reposons encore une fois sur nos propres œuvres dans l’espoir qu’elles nous donnent une bonne réputation aux yeux de Dieu.

Donner la dîme n’enlève pas la malédiction financière. Donner la dîme avec une attitude juste peut prévenir des désastres financiers ultérieurs, tandis que ne pas la donner peut avoir des conséquences négatives graves sur votre situation financière future. Cependant, donner la dîme ne chasse pas une malédiction. Beaucoup ont reçu un enseignement, basé sur Malachie 3.9-10, qui dit: 

« Si vous ne donnez pas la dîme, vous êtes frappé par une malédiction ».

Et vous dites : En quoi t’avons-nous frustré ? C’est sur la dîme et le prélèvement ! Vous êtes frappés par la malédiction et vous me frustrez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toute la dîme, afin qu’il y ait des provisions dans ma Maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit ,l’Éternel des armées, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses du ciel, si je ne déverse pas pour vous la bénédiction au-delà de toute mesure”. MALACHIE 3: 8-10

En fait, il est impossible de chasser une quelconque malédiction par une bonne action de votre part, aussi bonne soit-elle. Seule la foi dans le sang de Jésus-Christ peut chasser une malédiction et elle le fait (Galates 3.13-14).

L’application du sang de Jésus à la malédiction qui repose déjà sur vous est indispensable pour l’éloigner de vous. Quelle est cette malédiction ? Dieu veut que nous opérions selon les principes financiers de son Royaume.

Quand nous ne donnons pas la dîme, nous nous mettons à la merci du système de ce monde et de ce qu’il peut nous apporter. Ce système est maudit, parce qu’il est contrôlé par Satan. Ce qui nous fera sortir de ce système maudit c’est la repentance de nos œuvres mortes (le système de ce monde), la foi dans le sang de Jésus et la confiance dans le fait que notre Seigneur pourvoira à nos besoins.

: Malachie 3.10 nous dit d’apporter la dîme à « la maison du trésor».

Nous croyons que la maison du trésor est l’assemblée locale où vous êtes nourri spirituellement et entouré de soins pastoraux. Nous ne croyons pas que la maison du trésor comprenne les missions, les ministères par la radio ou la télévision, ni l’école chrétienne où vont vos enfants. Votre maison du trésor est cette assemblée locale où il y a des personnes qui vous connaissent, qui prennent soin de vous et auxquelles vous avez accordé l’autorité spirituelle pastorale sur vous.

QUAND : La dîme devrait être donnée au moment où le revenu est perçu. Nous croyons qu’elle doit être donnée de manière hebdomadaire ou mensuelle selon que le revenu est hebdomadaire ou mensuel. Comme je l’ai mentionné plus haut, si une personne génère son rêve. principalement au travers de transactions immobilières d’investissements, de sorte qu’elle n’a pas de revenu régulier, la dîme devrait être calculée et donnée à chaque fois qu’une transaction a lieu, même s’il n’y a pas véritablement d’argent perçu. J’ai remarqué que lorsque ceci n’est pas fait, très souvent les personnes ne donnent jamais la dîme sur l’accroissement de leurs investissements…

Ce texte est un extrait du livre « Bien Richesse Argent » écrit par Craig Hill, Earl Pitts.

Nous vous invitons à lire l’article suivant “FAIRE FACE À SES DETTES 1“.

[Note (1): Questionné sur ce point lors de conférences en Europe, Earl Pitts précise qu’il entend par salaire brut la valeur totale de la rémunération du salarié, à savoir la part nette revenant au salarié augmentée de toutes les cotisations, tant la part salariale que la part patronale. Celles-ci, en effet, ne constituent que des prélèvements de prévoyance sociale que sous d’autres régimes économiques plus libéraux le salarié serait susceptible de verser ou d’économiser lui-même (c’était a fortiori le cas dans l’économie des temps biblique) sur le montant total de ce qu’accepte de payer pour lui l’employeur.

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