Le bon Samaritain 

La Bible nous parle d’une histoire extraordinaire concernant un homme qui avait été sérieusement battu et laissé pour mort en pleine rue. Deux religieux sont passés devant cet homme sans toutefois prendre le temps de lui venir à l’aide, car ils ne voulaient pas arriver en retard à l’église. Ils estimaient qu’il était plus important pour eux d’arriver à l’heure à l’église et d’être ainsi considérés par les membres de l’église comme de bons religieux. 

Les Saintes écritures bibliques déclarent qu’après le passage des religieux, un samaritain emprunta aussi le chemin sur lequel la victime se trouvait. Contrairement aux religieux, le Samaritain s’arrêta, prit la victime, l’amena à l’hôpital et le fit soigner à ses propres frais. Le Samaritain avait accepté de perdre son temps, son énergie et ses finances pour donner la vie à son prochain. 

Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même”. Luc 10 :25-37 

Cette histoire nous montre que nous ne pouvons pas prétendre aider les autres de manière significative si nous ne sommes pas prêts à accepter de perdre. Aider les autres sous entend un transfert de biens de la personne qui apporte de l’aide vers la personne qui bénéficie de cette aide. Ceci signifie que chaque fois que nous décidons d’aider une personne, nous acceptons de perdre quelque chose en faveur de cette personne. Il s’agit d’un acte volontaire. 

Plusieurs ont accepté de perdre pour pouvoir nous aider.

J’aime régulièrement prendre le temps de méditer sur mon passé, mon présent et mon futur. Chaque fois que je fais cet exercice, un sentiment de gratitude et de reconnaissance remplit toujours mon cœur car je réalise à quel point plusieurs personnes ont dû perdre pour que je puisse avoir la vie que j’ai aujourd’hui. Je pense à mes parents qui ont accepté de perdre de l’argent, du confort, du temps, de l’énergie, des opportunités diverses et variées juste pour prendre soin de moi. 

Je pense également à tous mes frères et sœurs, ainsi qu’à tous les amis et connaissances qui ont apporté leur contribution considérable à mon évolution. Je sais qu’aucun d’entre eux n’était obligé de me transférer ce qu’ils m’ont transféré. Ils ont tous accepté de perdre quelque chose en ma faveur. Le fait de réaliser que plusieurs personnes ont accepté de perdre en ma faveur me rend humble et me donne envie d’accepter de perdre à mon tour pour que d’autres aussi en bénéficient. 

Il faut que la mort agisse en nous et que la vie agisse en vous Dans son épitre aux Corinthiens, l’apôtre Paul explique que pour que les chrétiens de Corinthe soient sauvés et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité, il a fallu que lui Paul accepte de donner sa vie. Ce n’est qu’en acceptant de perdre quelque chose de valeureux que l’apôtre Paul pouvait leur donner quelque chose de grande valeur. 

Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous”. 2 Corinthiens 4 :8-12 

Ce texte montre clairement que nous devons accepter de perdre quelque chose si nous voulons aider les autres. La valeur de l’aide que nous voulons apporter aux autres sera toujours proportionnelle à la valeur de ce que nous acceptons de perdre en leur faveur. 

Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs”. Marc 10 : 45 

De la même façon que Jésus et l’apôtre Paul ont accepté de perdre pour que le plus grand nombre ait la vie, acceptons aussi de perdre certains avantages et certaines faveurs dans l’intérêt des autres. C’est ainsi que nous serons des disciples de Christ…

Ce texte est un extrait du livre « ACCEPTER DE PERDRE POUR MIEUX RÉUSSIR » écrit par Dominique MBOG.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “Accepter De Perdre Dans Les Relations Avec Les Autres.

Voulez-vous avoir plus de ces livres gratuits? Rejoignez-nous

Comments (0)


Laisser un commentaire

Votre email ne sera pas publié. Required fields are marked *