Le premier type de pensées limitantes que nous entretenons ce sont les pensées générales à propos du monde. Quelqu’un vous dira par exemple : “Je n’aime pas ou je ne fais pas confiance aux chefs d’entreprise. Leur seul objectif est de se faire de l’argent sur le dos de leurs employés”. Quelqu’un d’autre vous dira : “De toutes les façons, tous les politiciens sont des 

menteurs et des voleurs !” ou encore “Investir en bourse c’est trop risqué. C’est impossible de gagner vraiment de l’argent par ce moyen”. 

Ce genre de pensées peuvent être solidement assises en vous et conditionner vraiment vos agissements. Mais elles ne reflètent pas toujours la réalité et ne sont pas complètement vraies même si cela peut parfois sembler être le cas. Vous devez donc apprendre à les remettre en question. Sinon elles peuvent inhiber votre liberté et votre capacité à passer à l’action. 

Le deuxième type de pensées limitantes, ce sont les pensées à propos des autres. Parfois nous supposons des choses sur les autres personnes sans jamais prendre le temps de parler avec elles et de savoir ce qu’elles pensent réellement. Vous envoyez par exemple un message à une personne et sans réponse de sa part au bout de deux jours, au lieu de la recontacter, vous vous dites “Je crois qu’elle est fâchée contre moi, c’est sûrement pour cela qu’elle ne répond pas”. 

Vous vous intéressez à une femme et souhaitez faire connaissance avec elle mais vous vous dites en vous-même “Une femme comme elle ne pourra jamais s’intéresser à un homme comme moi”. La plupart du temps, les pensées vis à vis des autres sont souvent fausses mais nous les laissons malheureusement nous influencer négativement et qui sait combien d’opportunités nous avons ratées à cause d’elles ! 

Le troisième et dernier type de pensées limitantes, ce sont les pensées vis-à-vis de nous-mêmes. Les pensées limitantes vis-à-vis de nous-mêmes sont les plus coriaces et le plus dangereuses parce qu’elles nous font souvent tomber dans un piège à 3 facettes : 

La globalisation : à partir d’un fait unique, vous commencez à imaginer des conséquences générales, vous déduisez que toutes les expériences semblables auront forcément le même résultat. Par exemple, vous n’avez pas réussi à mener à bien un projet qui vous a été confié au travail et vous pensez maintenant que vous n’êtes pas digne de confiance, au point où vous vous sentez même incapable de conduire des projets qui vous sont confiés en dehors de votre sphère professionnelle. 

La sélectivité : vous vous focalisez tellement sur les détails que vous négligez tout le reste. Votre manager vous fait des remarques sur le dernier rapport de mission que vous lui avez soumis et vous prenez la chose tellement à cœur que vous finissez par penser qu’il vous en veut personnellement alors que la semaine dernière, il vous a félicité et vous a même invité à déjeuner en raison de votre excellent travail sur un autre dossier. 

L’arbitraire : vous tirez des conséquences absolues et négatives sur des situations sans aucune preuve. Par exemple, vous êtes vice-président de l’association des riverains de votre quartier. Vous apprenez par hasard qu’une réunion a eu lieu, à laquelle vous n’avez pas été convié. Vous pensez immédiatement que les autres membres de l’association veulent vous éliminer et que quelqu’un d’autre veut certainement prendre votre place. 

Pour faire face à ce piège à trois facettes, vous devez apprendre à faire la part des choses, réfléchir et essayer de trouver des interprétations moins définitives. Vous devez également apprendre à distinguer la personne que vous êtes de vos résultats. Ne vous identifiez pas à vos actes ou à vos échecs. Par exemple, chanter faux ou jouer une fausse note ne fait pas nécessairement de vous une mauvaise chanteuse ou un mauvais musicien. De même, ce n’est pas parce que vous avez échoué à un examen que vous êtes forcément une personne nulle. 

COMMENT VOUS DÉBARRASSER DE VOS PENSÉES LIMITANTES ? 

Lorsque les pensées limitantes sont bien installées dans la vie d’une personne, elles créent ce qu’on appelle des pensées automatiques. C’est un discours intérieur qu’une personne se tient à elle-même sans réfléchir. Ce discours intervient à différents moments : avant de passer à l’action, pendant l’action, après l’action. 

Ce monologue intérieur rend compte des angoisses, des désirs, des opinions, des convictions, des jugements de la personne. Il varie selon les moments, les situations, l’humeur, l’état d’esprit et la personnalité de la personne concernée. 

Par exemple, tôt le matin, si la sonnerie de votre téléphone fixe vous réveille, vous décrochez et là, silence au bout du fil, personne ne parle, vous pouvez penser des trois façons suivantes : 

– “Quelqu’un s’est trompé de numéro” réflexion neutre 

– “Des cambrioleurs voulaient savoir si j’étais chez moi” réflexion pessimiste – “Génial, me voilà réveillé plus tôt ! Je vais pouvoir avancer sur mon projet de création d’entreprise avant d’aller au travail” réflexion optimiste. 

Ces pensées vont engendrer des réactions diverses : de l’indifférence si votre réflexion est neutre, de l’anxiété si votre réflexion est pessimiste et la satisfaction si votre réflexion est optimiste. Lorsque vous n’avez pas confiance en vous, vous exprimez peu de réflexions neutres ou optimistes mais vous multipliez les réflexions pessimistes ou négatives. Ce qui influence considérablement vos actions et vos comportements. C’est la raison pour laquelle vous devez bâtir votre confiance en vous pour pouvoir réaliser sereinement vos objectifs. Sinon vous aurez des réactions similaires lorsque vous rencontrerez des difficultés dans le processus d’atteinte de vos différents objectifs. 

Les pensées automatiques ne sont que la face apparente ou encore le système superficiel de votre système personnel d’interprétation des situations. En réalité, vos réflexions neutres, pessimistes et optimistes renvoient à votre système de croyances qui constitue la face cachée ou encore le système profond qui façonne depuis toujours votre comportement, vos actions, vos réactions et vos jugements. 

Votre système de croyances s’est bâti et s’est mis en place depuis votre petite enfance. Il provient des valeurs qui vous ont été transmises par vos parents au travers de l’éducation, de l’environnement culturel dans lequel vous avez grandi et de toutes les influences que des figures d’autorité ont eues sur votre vie. C’est sur la base de tous ces éléments qu’a été façonné le regard que vous avez aujourd’hui sur vous même, sur les autres, sur le monde et la vie de manière plus générale. 

Pour vous débarrasser de vos pensées automatiques, voici quatre étapes majeures : 

1. Prendre conscience de vos pensées automatiques : c’est l’étape de base parce que vous ne pouvez pas changer une situation dont vous n’avez pas conscience. Cette étape consiste à évaluer l’intensité de vos réactions affectives et de votre croyance en vos pensées automatiques. Cette intensité peut être très forte, forte, moyenne, faible ou très faible. 

Exemple : L’objectif de Caroline est de trouver un nouvel emploi. Elle sort d’un entretien qui s’est plutôt bien passé mais durant lequel le recruteur lui a fait une remarque sur la manière dont elle avait présenté son CV parce qu’il a remarqué une petite incohérence. Caroline est sortie de là d’un air angoissé et en pleurant, et elle a pensé immédiatement qu’elle sera refusée pour ce poste en raison de cette petite incohérence de son CV. On peut donc dire que l’intensité de sa réaction affective était très forte ainsi que la croyance de sa pensée automatique d’échec. 

2. Modifier vos pensées automatiques en les transformant en des pensées plus réalistes et positives : 

Il s’agit de nuancer vos pensées automatiques en y apportant des précisions. En effet, nous avons souvent tendance à mélanger les faits et leur interprétation et à traduire les évènements de manière trop subjective. Il faut apprendre à imaginer d’autres interprétations. Ce qui vous permettra de vérifier si vos pensées sont les seules valables et acceptables. Essayez de vous mettre à la place d’une tierce personne pour avoir une perspective différente. 

Demandez-vous par exemple : “A ma place, comment aurait réagi une autre personne ?” Regardez la situation autrement et demandez-vous s’il y a vraiment des éléments concrets qui confirment vos certitudes. Remettez-vous en question : 

– N’ai-je pas tendance à déduire d’un fait particulier une conséquence générale ? (globalisation) 

– N’ai-je pas tendance à me focaliser uniquement sur les aspects négatifs des situations ? (sélectivité) 

Mon interprétation n’est-elle pas trop hâtive ? Peut-être y a-t-il d’autres éléments à considérer avant de tirer une conclusion ? (arbitraire) Si vous appréhendez la situation de cette façon, cela vous permettra forcément de corriger vos interprétations et de remplacer vos pensées automatiques les plus hâtives et les plus illogiques par des pensées plus positives et constructives. 

Exemple : Revenons sur le cas de Caroline. On voit clairement qu’elle a eu une approche à la fois sélective (focalisation sur la remarque d’incohérence de son CV) et arbitraire (elle s’est basée sur un seul élément négatif pour tirer une conclusion et sans tenir compte des éléments positifs). En prenant un peu de recul, Caroline peut interpréter la situation différemment en se disant que le recruteur a apprécié la richesse de son parcours et a trouvé son profil très intéressant pour le poste. La seule ombre au tableau, comme il faut quand même qu’il y ait des choses à améliorer, c’est la présentation du CV qui aurait pu être optimisée. En pensant de cette manière, Caroline analyse de manière complète la situation et transforme ainsi sa pensée automatique en une pensée plus réaliste et constructive. 

3. Assouplir et remettre en question vos croyances personnelles : 

il est important que vous compreniez que vos croyances dirigent vos actions et très souvent cela se fait en toute inconscience. C’est la raison pour laquelle vous devez les mettre en évidence sinon vous ne changerez jamais profondément. En mettant le doigt sur vos croyances, vous prendrez conscience de leur influence sur vos pensées et vos comportements. Vous pourrez ainsi mieux maîtriser vos réactions. 

Les trois questions suivantes peuvent vous aider dans cette démarche de remise en question : 

– Mes croyances ne sont-elles pas trop contraignantes par rapport à la réalité ? Répondre à cette question vous permettra d’être plus sensible à certaines situations et de prendre le temps de les analyser, de les étudier et de les confronter à vos croyances. 

– Quels sont les avantages et les inconvénients de mes croyances ? Identifier les aspects positifs et négatifs de vos croyances vous permet de les mettre au même niveau, d’évaluer le pour et le contre et de décider si cela vaut ou pas la peine de continuer à avoir une telle croyance. 

– Quelles peuvent être les conséquences de la modification de mes croyances ? Modifier vos croyances c’est en quelque sorte rompre un contrat vis à vis de vous-même, auquel vous obéissez depuis des années. Mais ce qui avait du sens pour votre vie il y a 15, 10 ou 5 ans n’a peut-être plus de sens aujourd’hui. Vous devez donc réviser votre contrat et y apporter des aménagements sans toutefois vous sentir coupable. Pour pouvoir le faire aisément, vous devrez peser le pour et le contre entre la situation présente et la situation future …

Ce texte est un extrait du livre « CETTE ANNEE J’ATTEINS MES OBJECTIFS ! » écrit par Henri M. Missola.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “JE DÉVELOPPE MA CLARTÉ “.

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3 TYPES DE PENSÉES LIMITANTES

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