À BRAS OUVERTS
Le samedi suivant arriva enfin, jour du repas tant attendu chez les parents de Florys. Valentin se prépara avec soin, choisissant une tenue élégante pour cette occasion spéciale. Il pouvait sentir son estomac gargouiller, tandis qu’il se dirigeait vers chez elle. Il était à la fois excité et un peu nerveux à l’idée de passer un long moment avec toute la famille pour la première fois.
Il fut accueilli par des sourires chaleureux et une ambiance conviviale. La soirée se déroula pour le mieux, au milieu de conversations animées, d’anecdotes et de rires aux éclats.
Pendant le repas, Anne relança la conversation avec une touche d’humour :
— Valentin, Florys nous a dit que tu aimes jouer au Ludo, ce fameux jeu ivoirien. C’est vrai ?
— Oui, c’est vrai. J’ai appris à jouer au Ludo quand j’étais petit et j’aime beaucoup ce jeu.
— Valentin ne sait pas dans quoi il s’engage en défiant notre championne familiale, Maman, lança Florys.
— Oh, je suis prêt à relever le défi, répondit le jeune homme, amusé. Mais soyez prêts à perdre. Je comprends pourquoi tu avais vite assimilé les règles du jeu la dernière fois. Mon Dieu ! Tu faisais semblant de découvrir le jeu ! Tu m’as bien eu, ma chère !
Ils éclatèrent tous de rire en voyant l’expression de Valentin, qui venait de réaliser que Florys l’avait habilement trompé.
Quand le moment de partir arriva, les parents le remercièrent pour sa compagnie et son esprit bon enfant. En quittant la maison, il se sentait reconnaissant pour cette soirée réussie. Il savait que cette rencontre marquait une étape importante dans sa relation avec Florys, et les rapprocherait davantage en tant que couple.
***
Un soir, alors que la journée touchait à sa fin, Valentin décida d’appeler Florys pour lui proposer une sortie spéciale. Il sentait que c’était le moment idéal pour passer du temps ensemble et explorer cette ville qu’ils aimaient tous les deux.
Elle répondit au téléphone avec enthousiasme. Il lui proposa une promenade au centre-ville le lendemain soir vers dix-huit heures. Excitée, Florys accepta avec joie, curieuse de savoir ce qu’il avait prévu.
Valentin lui expliqua qu’ils pourraient explorer le centre ville, marcher le long des rues animées, et peut-être découvrir de nouvelles boutiques ou galeries d’art. L’idée ravit Florys, qui trouvait cela parfait pour profiter de la soirée. Il lui proposa de prendre le métro pour éviter les tracas du stationnement. Il garerait sa voiture chez elle et ils pourraient faire le trajet en métro.
Le lendemain soir, Valentin laissa sa voiture chez les parents de Florys, échangea quelques mots avec eux, puis emprunta le métro avec elle. Ils descendirent à une station du centre-ville, prêts à explorer la ville illuminée par les lumières de la nuit.
En descendant du métro, Valentin réalisa que le centre-ville était encore un peu plus loin. Il proposa de prendre le bus pour le reste du trajet. Leur cœur battait d’excitation à l’idée de cette nou velle aventure.
Alors que les deux complices marchaient le long de la rue Sainte-Catherine, Valentin pointa une enseigne lumineuse au loin. C’était le café où il travaillait parfois sur ses photos. Florys, intéressée, imagina combien cet endroit devait être inspirant.
La conversation dériva vers leurs projets et passions. Florys parlait de son amour pour l’écriture, expliquant comment elle trouvait l’inspiration dans les détails du quotidien. Main dans la main, ils partageaient pensées et rires, créant des souvenirs précieux.
Soudainement, une demoiselle s’approcha d’eux avec enthousiasme. Elle tenait le livre de Florys dans ses mains et arborait un sourire timide…
Ce texte est un extrait du livre “DESTINS CROISÉS” écrit par Glosia Tah.
Nous vous invitons à lire l’article suivant “UN BRUNCH AUX COULEURS D’AFRIQUE“.
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À BRAS OUVERTS. À BRAS OUVERTS. À BRAS OUVERTS.
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